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La foi risque de s'éteindre

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Selon Radio Vatican, le pape, vendredi, a exhorté les chrétiens à parler d'une seule voix et a insisté sur la gravité de la crise actuelle qui mettrait en péril la foi elle-même. Voilà qui nous éloigne de certains discours lénifiants qui tendent à relativiser la crise que nous connaissons, qui serait censée n'être pas plus grave que d'autres crises survenues dans le cours de l'histoire. Pour celui qui veut bien entendre, cette préoccupation du pape sous-tend nombre de ses interventions. Le Christ Lui-même n'a -t-il pas posé cette question : "quand le Fils de l'homme viendra sur terre, y trouvera-t-il la foi?" (Luc, 18,8).

Benoît XVI s’est adressé, ce vendredi 27 janvier, en fin de matinée, aux membres de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi réunis ces jours-ci pour leur assemblée plénière. Le Pape a consacré l’essentiel de son discours aux aspects doctrinaux du dialogue œcuménique, insistant sur le devoir de cohérence avec l’enseignement du Concile Vatican II et avec la Tradition tout entière. S’il réaffirme l’importance de rétablir l’unité entre les chrétiens, Benoît XVI souhaite davantage de rigueur dans les dialogues.

Les dialogues œcuméniques ont porté de nombreux fruits, mais Benoît XVI décèle quelques risques, en premier lieu celui de l’irénisme et de l’indifférentisme : autrement dit la tentation est de se focaliser sur ce qui nous unit en ignorant ce qui nous divise et de croire qu’on peut trouver son salut dans toutes les confessions, puisque de toute manière la vérité n’est pas accessible à l’homme. Une attitude contraire à l’esprit du Concile Vatican II et qui requiert la plus grande vigilance. Pour le Pape, il faut veiller à ne pas remplacer la foi par un moralisme dépourvu de fondement profond. Le cœur de l’œcuménisme doit être au contraire la foi dans laquelle l’homme rencontre la vérité qui se révèle dans la parole de Dieu. Sans la foi, le mouvement œcuménique serait réduit à une forme de contrat social auquel il serait dans l’intérêt de tous d’adhérer.

Autre mise en garde, les documents produits par les divers dialogues œcuméniques ont un caractère provisoire. Seule l’Autorité ecclésiale peut les rendre définitifs après les avoir soigneusement étudiés.

Enfin, 3è point important, le Pape estime que les questions morales, la vie humaine, la famille, la sexualité, la bioéthique, la liberté, la justice, la paix… constituent un nouveau défi pour les dialogues œcuméniques qui ne peuvent les ignorer. Il serait bon – souligne Benoît XVI – que sur ces questions nous puissions parler d’une seule voix en nous appuyant sur l’Écriture Sainte et la tradition de l’Église.

Pour le Pape la foi aujourd’hui risque de s’éteindre, la crise est profonde, c’est le plus grand défi pour l’Église actuelle. Benoît XVI compte beaucoup sur l’Année de la foi qui s’ouvrira le 11 octobre prochain. Il s’agira d’un temps propice pour proposer à nouveau le don de la foi, l’enseignement lumineux du Concile Vatican II et la précieuse synthèse doctrinale offerte par le catéchisme de l’Église universelle. (Radio Vatican)

Commentaires

  • La Foi ne s'éteindra jamais.
    Dieu utilise tout pour le salut des hommes. Tout concourt à y arriver. Le moment présent est des plus durs. C'est incontestable. Cela fait déjà un bon bout de temps que l'on se dirigeait vers le mur. Par les paroles du Pape, peut-être veut-il, comme prophète, hélas souvent méconnu, très peu écouté, voire même nié, là où il défend la Foi, les évangiles. Ne nous dit-il pas maintenant, en d’autres termes ; "voilà! Nous sommes devant le mur. Qu'en pensez-vous?". Le pape ne peut agir tout seul !

    La première chose à faire est je crois de rappeler pour la millième fois ce que Marie souhaite; "Que les pères et mères, et tous ceux qui s’occupent des enfants et des jeunes, prennent au sérieux leur privilège de transmettre le don de la foi dans le foyer. La société n’existe pas sans la famille !". L'Eglise, les prêtres en particuliers, sont nos enseignants ! Il ne faut pas prendre trop vite les adultes-parents et grands-parents pour des "adultes dans la foi" ! Dieu a choisi le prêtre pour nous montrer le chemin, avec le Pape. Le prêtre doit se faire TOUT à TOUS. Il n’est pas là pour sauver les uns et oublier les autres en chemin. Pour sauver les jeunes, il faut impérativement penser aux parents aux grands-parents démissionnaires, par la force des choses. C’est le devoir de l’Eglise.

    La deuxième chose à faire est de prier, et de prier tout particulièrement Marie, le chapelet, le rosaire. Jésus reviendra mais accompagné de Sa Mère! Qu'on se le dise!
    Elle EST la Reine de l'Eglise, la Reine qui mène à Dieu, à la foi.
    Il faut lui demander assistance, conseils, et lumières.

    La troisième chose à faire est de réinviter les chrétiens à redevenir PRATIQUANT dans la foi. Aller à la messe, recevoir les sacrements, vivre la foi. Il faut l’exemple et les témoignages de TOUS.

    Je voudrais rappeler que du 3 février au 11 février nous pouvons faire la Neuvaine à Notre Dame de Lourdes.

    Pratique de cette neuvaine :

    -Chaque jour : une dizaine de chapelet et trois fois l'invocation :
    "Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous, sainte Bernadette, priez pour nous".
    -Ensuite, la prière ci-dessous
    Messe et communion de préférence le 11 février, fête de N-D de Lourdes,


    Voici la prière de neuvaine de cette année 2012:

    Notre-Dame de Lourdes, Vous qui, comme une mère aimante, révéliez à Bernadette, les mots de la prière, apprenez-nous à prier. Votre vie est toute entière tournée vers Dieu par Jésus son Fils et votre Fils. Avec ce chapelet que nous prions, nous voudrions vous confier la vie de ceux que nous aimons et celle de toutes les familles de la terre. Que la tendresse dont vous entourez Jésus, votre enfant, soit celle qui guide toutes les mères. Aidez nos enfants et petits-enfants à découvrir combien ils sont aimés de Dieu. Enveloppez d’une attention particulière ceux et celles d’entre nous qui sont plus fragiles, ceux que la fatigue, le désespoir, la maladie, découragent. Ravivez en nous l’espérance, qui était la vôtre, au matin de Pâques. Notre Dame de Lourdes, veillez sur les femmes et les hommes de ce temps. Tournez sans cesse nos regards et nos cœurs vers Jésus, Lui qui nous fait connaître le Père. Amen !
    Association Notre-Dame de Salut. 63, av. Denfert-Rochereau 75014 PARIS

    Écrit par : Mizuki | 29.01.2012

  • D'accord avec Mizuki. La foi sera évidemment toujours menacée par ceux qui veulent l'éteindre, mais elle se régénérera toujours, tant que des enfants seront mis au monde. Un petit enfant qui vient au monde ne peut en effet avoir que la foi, la foi en ce monde, en ceux qui ont fait qu'ils viennent en ce monde, et consciemment ou non, en ce qui a fait que ce monde existe.

    Un petit enfant, en effet, n'a pas demandé pour venir en ce monde. Ce sont ses parents qui lui ont transmis l'héritage mystérieux de la vie. Et un petit enfant ne sait évidemment pas non plus ce qu'est ce monde où il débarque. Il ne peut donc qu'avoir la foi, la foi qu'on ne l'ait pas roulé, que ça vaille la peine de venir au monde, et d'y faire quelque chose qui en vaille la peine.

    C'est en général au moment de l'adolescence ou de l'âge adulte que certains perdent cette foi de l'enfance, pervertis par des idées prêchant le non sens de ce monde et de son existence. Ou prêchant le fait que c'est l'homme seul qui peut donner un sens à son existence.

    Mais donc, chaque fois qu'un enfant vient au monde, c'est un peu de foi nouvelle qui se rallume. Un petit enfant est comme une source d'eau pure qui régénère les rivières adolescentes ou les fleuves adultes, les quels charrient parfois trop d'impuretés et pollutions qui troublent cette eau pure de l'enfance.

    Jésus a bien raison de nous demander de privilégier et protéger cette foi enfantine. Et il n'est pas étonnant que la Vierge Marie apparaisse à ceux et celles qui ont encore, ou qui ont su conserver, cette foi de l'enfance.

  • "L'enseignement lumineux de Vatican II"... On aura tout lu. Ils ne veulent toujours pas admettre que ce sont les divagations de ce concile qui a précipité l'éclipse de l'Eglise. Quand je pense que certains illuminés essayent aujourd'hui de faire croire aux traditionalistes que les actes de ce concile et les agissements qu'il a inspiré dans le clergé moderniste ne sont pas en contradiction avec la foi catholique...

  • En réponse à Godefroy ;
    Au départ, Godefroy, j’aurais réagi comme vous ; puis j’ai posé la question à un prêtre en qui j’ai confiance et lui ai demandé son avis. En cas de doute je fais toujours cela pour lutter contre mes impulsivités ; Je lui ai cité la phrase de Benoit XVI « … Vatican II ; enseignement lumineux … ». ( ???).
    Il m’a répondu qu’il n'y a pas de doute que Vatican II EST un enseignement lumineux. Nous devons le croire, par la confiance en l'Eglise catholique. Pour Benoît XVI, ce n'est pas le concile qui est en faute, mais les mauvaises interprétations de son message.
    Je reconnais le bien fondé de cet avis, et en tout cas cela m’a reconduit dans la confiance humble que je dois avoir pour ce que dit le Pape. Celui-ci doit vraiment avoir notre soutien, si nous sommes vraiment chrétiens. Nous ne devons jamais oublier « l'infaillibilité pontificale » dogme selon lequel le pape ne peut se tromper lorsqu'il s'exprime ex cathedra (c'est-à-dire en tant que Docteur suprême de l'Église et en engageant sa pleine autorité apostolique), et ce, en matière de foi et de morale.

  • Le Curé d’Ars disait que chaque fois qu’il avait un enfant à baptiser, il se disait intérieurement, après l'avoir mis au nombre des enfants de Dieu :
    « Ah ! Pauvre enfant, dire que dans à peine quelques temps, le monde et le démon vont faire tout ce qu'ils pourront pour te perdre ».
    Cela rejoint vos points de vue ; Pauvre Job.
    Alors il priait, car il fallait vraiment de belles et grandes grâces sur les parents de ces bébés, afin qu’ils veillent et les aident à monter vers Dieu par de bons conseils et exemples. Il déplorait terriblement l’indifférence des parents pour leur religion, et il leur reprochait souvent de faire si peu pour assurer le salut de ces pauvres âmes ; aucunes prières, peu ou pas de participation aux messes dominicales, travail le dimanche au lieu de consacrer ce jour à des activités pour la famille et en Dieu, pas de confessions, … Personnes ne parlant que des choses du monde, des richesses, des plaisirs terrestres, et presque jamais du bon Dieu. Combien de parents, disait-il, pensaient donner de l’amour à leurs enfants mais eux-mêmes ne respiraient que la vengeance ! Hélas, soupirait souvent le Curé d’Ars ; Que peuvent devenir dès lors ces enfants à telle école ? Les enfants ne font que marcher sur les pas de leurs parents, et les imitent ! Conclusion, plus de messes, plus de signes de religion !
    Le premier devoir donc des parents, nous dit le Curé d’Ars est d’instruire les enfants à la prière au bon Dieu, et de leur faire connaître par enseignement ce qu'ils doivent faire pour gagner le ciel et éviter l'enfer. Le second devoir des parents, est de donner le bon exemple aux enfants.
    Le troisième devoir des parents, est de corriger chrétiennement leurs enfants.

  • "Marie, qui a donné son Fils au monde la première fois le jour de la Pentecôte, le fera éclater dans le monde par une nouvelle Pentecôte d'amour. A ce moment-là, la Vierge ne sera pas la source de très grandes grâces. Le mot source n'est pas suffisant. Ce sera une effusion de torrents de grâces qui tomberont sur le monde entier. Dans ces temps qui viennent, l'Eglise va être restaurée totalement, après être passée par la croix. La croix fera éclater la nouvelle Pentecôte d'amour. L'action de la Sainte Vierge, la nouvelle Pentecôte d'amour, doit éclater dans le monde entier. Comment le Saint Esprit sera-t-il donné ? Nous n'en savons rien, mais notamment par les apôtres des derniers temps." (Citation du Père Georges Finet, initiateur des Foyers de la Charité, du 15 déc. 1975)

    Il nous faut garder l'espérance et, malgré les apparences, croire que l'Esprit Saint est toujours avec son Eglise et que la croix annonce toujours la résurrection. (Père André Daigneault - Le Bon Larron)

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