Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Visite du pape au Liban

IMPRIMER

 

Source: Zenit.org

Le 15 septembre prochain, le pape Benoît XVI rencontrera toute la jeunesse du Liban : les jeunes chrétiens indépendamment de leur confession - il y a 6 rites catholiques au Liban, 5 Eglises orthodoxes, et de nombreuses branches du Protestantisme -, mais aussi les jeunes qui ne sont pas chrétiens et qui voudront participer à la rencontre.

 

Le P. Abdo Abou Kassm, directeur du Centre catholique d’information du Liban, a souligné les étapes de la visite de Benoît XVI, dans le cadre de sa remise à tous les catholiques du Moyen-Orient de son « exhortation apostolique post-synodale » qui noue la gerbe des travaux du synode des évêques et patriarches qu'il avait convoqué à Rome sur le thème de la communion et du témoignage, du 10 au 24 octobre 2010.

Le pape arrivera au Liban le vendredi 14 septembre, dans l’après midi à l’aéroport international de Beyrouth et le soir même, en la cathédrale Saint-Paul de Harissa, il signera ce document très attendu, en la fête de la Croix glorieuse.

Samedi 15 septembre, le pape sera reçu au palais présidentiel : il y rencontrera aussi des représentants de la communauté musulmane.

Et c’est ensuite que le pape rencontrera les jeunes du pays, à Bkerké - à 25 kilomètres au Nord de Beyrouth - siège de l’Eglise maronite depuis 1823.

Dimanche 16 septembre, le pape présidera la messe à Beyrouth, en plein air, entouré des patriarches et des évêques catholiques, mais aussi non catholiques. Trois présidents du Liban devraient assister à cette célébration, « sécurisée ».

Le P. Kassm souligne la « grande importance » que revêt cette visite du pape « à la lumière des conditions difficiles critiques dans la région, au niveau du mouvement des peuples et des changements des régimes, de la promotion de la liberté d’expression et de la dignité de la personne humaine ».

Il met aussi en évidence le « rôle fondamental des chrétiens dans la région à cette époque », une présence qui n’est pas marginale : ils ont leurs « racines dans cette terre où est né Jésus-Christ, où il a accompli ses miracles, d’où il a envoyé ses apôtres prêcher sa parole, une terre qui a produit des saints… des martyrs, qui ont défendu leur foi au Christ, sans crainte ».

Il rappelle que les chrétiens « ont joué un rôle essentiel dans la renaissance arabe », comme un « levain » dans la pâte, comme le « sel » de la terre, en manifestant « le visage de l’amour » de Dieu.

Il a fait observer que lors de sa visite, en 1997, le pape Jean-Paul II a évoqué le Liban comme un pays « message », et c’est ce pays qui accueillera Benoît XVI.

Enfin, le P. Kassm voit dans ce voyage une occasion de promouvoir le pays comme « porteur de la flamme de la vérité, de la démocratie et des droits de l’homme ».

Le voyage a été confirmé le Saint-Siège le 13 juin dernier. Le pape s'est déjà rendu en Jordanie, en israël, en Palestine, en Turquie, à Malte, à Chypre, mais ce sera son premier voyage au Liban où plus de 35 % de la population est chrétienne.

Voilà bien une page de plus à ajouter au « bilan » du Saint père, une page de joie et de rencontres fraternelles, loin d’une Eglise que certains prétendent dépassée aussi bien financièrement qu’humainement. Mais de là à penser que ce voyage fera la une des médias de notre Belgique francophone, il n’y a qu’un pas que nous nous garderons bien de franchir…

Les commentaires sont fermés.