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Elections communales: particratie à la belge

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Voici la dernière recette du « meltingpot » à la sauce bruxelloise (selon belga) :  

« Il n'y a pas de négociations en cours pour constituer un accord de majorité Olivier à Molenbeek-Saint-Jean, a-t-on appris lundi à bonne source. Les différents partis étudient pour le moment les diverses possibilités d'alliance.

Dimanche soir, la liste du bourgmestre Philippe Moureaux (PS), le cdH-CD&V (chrétiens-humanistes, ndb) et Ecolo-Groen ont pourtant annoncé qu'ils allaient commencer dès lundi des pourparlers en vue de constituer une majorité dans la commune bruxelloise.

Lundi midi, les rumeurs ont toutefois commencé à courir, qui faisaient état de suspension de ces négociations. La façon dont le PS a sorti le cdH de la majorité à la Ville de Bruxelles, le maintien de Philippe Moureaux, bourgmestre depuis plus de 20 ans, et les exigences de celui-ci en termes de compétences semblent avoir provoqué des crispations dans les rangs des futurs partenaires. Le socialiste n'est pas considéré par certains comme susceptible d'apporter le changement réclamé dans cette commune sous les feux de l'actualité ces derniers mois.

De plus, ces négociations seraient liées à une discussion de la majorité à Uccle, où le MR pourrait remplacer son partenaire PS par le cdH.

Selon certaines sources fiables, il nous revient que des discussions sont donc en cours entre Ecolo, le cdH et le MR à Molenbeek. Si ces trois partis devaient parvenir à un accord, cela signifierait que Philippe Moureaux serait déchu de son poste de bourgmestre.

A Molenbeek, la liste du bourgmestre est sortie en tête du scrutin avec 29,2% (seize sièges), devant le MR (27,3%, quinze sièges), le cdH (11,6%, six sièges) Ecolo-Groen (9%, quatre sièges). Le PTB, les FDF, la N-VA et islam recueillent chacun quelque 4% des voix et un siège.

La liste Islam, qui se présentait dans trois communes de la région de Bruxelles-Capitale, avec à chaque fois seulement un candidat par liste, a décroché un siège de conseiller communal à Molenbeek-Saint-Jean et un autre à Anderlecht.

Islam a ainsi obtenu 4,12% des voix à Molenbeek et 4,13% à Anderlecht. A Bruxelles-ville, cette liste n'a recueilli que 2,9% des votes, ce qui ne lui permet pas de décrocher un siège au conseil communal. »

Voir ici:  Alliance MR/cdH/Ecolo contre Moureaux à Molenbeek? et lire aussi pour le fun :  Molenbeek: des sympathisants de Moureaux auraient influencé des électeurs en arabe . Feuilleton à suivre.

Pendant cet amusant spectacle bruxellois, style quatrième république revu et corrigé par Toone, le leader de la Flandre nationaliste nous offre à Anvers une grande parade rétro au parfum des années trente. Mais en Wallonie, tout va bien. Là, c’est encore la Belgique profonde : on prend toujours les mêmes et on recommence. À peu de choses près.

Et le bien commun dans tout cela ?

Commentaires

  • Il semble en tout cas que la démocratie se porte beaucoup mieux en Flandre qu'en Wallonie. Au moins, en Flandre, les partis traditionnels sont bousculés d'une élection à l'autre, et pas un peu. La vox populi semble encore s'y faire entendre. Ce n'est pas rien qu'un bastion rouge socialiste comme Anvers soit tombé. Imagine-t-on seulement que les électeurs de Liège ou Charleroi fassent un jour tomber leurs propres baronnies féodales socialo-communistes ? En Wallonie, et surtout chez les socialistes, c'est le vote des moutons, les consignes de Parti qui comptent. Alors même que ces zones rouges de la Wallonie sont les zones où cela va le plus mal pour les gens : précarité, chômage, insécurité, drogue, corruption. On dirait que beaucoup de Wallons sont politiquement amorphes ou ont peur de se prendre en mains. Ils se réfugient dans leur régional socialisme sans voir que c'est lui qui les enfonce.

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