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Ni optimisme, ni pessimisme, mais la confiance

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2013-02-09 L’Osservatore Romano

« L’arbre de l’Eglise n’est pas un arbre mourant, mais l’arbre qui croît toujours à nouveau ». C’est un message d'espérance que le Pape a laissé aux éducateurs et aux élèves du grand séminaire pontifical romain, où il s’est rendu en visite dans l’après-midi du vendredi 8 février, à l’occasion de la fête de la Vierge de la confiance. « En tant que chrétiens nous avons un avenir: l’avenir nous appartient, l’avenir appartient à Dieu » a t-il dit en mettant en garde contre le risque de céder au « faux pessimisme qui dit: le temps du christianisme est fini », ou de s’abandonner à un « faux optimisme » selon lequel « tout va bien ». En réalité  – a t-il admit – « il y a aussi des chutes graves, dangereuses, et nous devons reconnaître avec un sain réalisme qu’ainsi cela ne va pas. Mais aussi être sûrs que si ici et là l’Eglise meurt à cause des péchés des hommes, à cause de leur non croyance, dans le même temps elle naît à nouveau ». Parce que « l’avenir appartient réellement à Dieu: telle est la grande certitude de notre vie, le grand, véritable optimisme »

Dans la lectio divina qui s’est déroulée dans la chapelle principale du séminaire le Pontife, commentant les versets 3-5 de la première Lettre de saint Pierre, a rappelé la figure du pécheur de Galilée. Décrit comme « l’homme qui a péché, qui est tombé », mais aussi comme « l’homme qui a trouvé Jésus » et est devenu « le messager de son amour » à travers sa mission de « premier apôtre » et « vicaire du Christ ». Précisément dans ce rôle il ne parle pas comme « individu » mais comme « homme d’Eglise ». « Et donc il porte en lui réellement les eaux de la foi, de toute l’Eglise », dans laquelle les « divers charismes » et les « divers tempéraments » s’unissent dans la « foi commune ».

En rappelant ensuite le passage de Pierre de Jérusalem à Rome – où il serait allé à l’encontre de la crucifixion –  Benoît XVI a souligné le caractère central de l’ « aspect de martyre du christianisme, qui peut prendre des formes très différentes ». et à ce propos il a fait référence au drame des chrétiens persécutés aujourd’hui encore dans de nombreuses parties du monde. Comme pour souligner le fait que celui qui vit à la suite de Jésus fait en permanence l’expérience du « paradoxe de la gloire et de la croix ». Parce que – a-t-il expliqué en répétant les paroles du texte pétrinien – « nous sommes élus » mais aussi « dispersés et étrangers ». Et cette dimension « appartient à notre vie: c’est le moyen d'être avec le Christ crucifié ».

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