Dans le concert de louanges - pas unanime, heureusement - qu'on entend depuis le décès de Chávez, il n'est pas inintéressant de relever la véritable récupération christique dont il a été objet - et qu'il a largement organisée lui-même. A cet égard, un ami a pris la peine de retranscrire cette partie d'interview d'Andrés Canizales, chargé de la communication politique de Chávez, dans l'émission de Jean-Marc Four Et pourtant, elle tourne , sur France Inter, le 9 avril 2007:
"Le président pense qu'il est un envoyé, qui a une mission un moment donné à accomplir. Pour les Vénézuéliens les plus pauvres, Chávez symbolise le rôle de rédempteur. Il incarne un espoir, une rédemption qui va plus loin que l'action gouvernementale immédiate. Lorsqu'on compare avec l'histoire de Jésus, eh bien ses proches ont fini par le trahir. D'une certaine façon, l'image que les gens ont de Chávez, c'est qu'il essaye d'améliorer le sort des pauvres, mais qu'on ne le laisse pas agir. Ses fonctionnaires sont inefficaces et voleurs. Chávez joue beaucoup sur le symbole du héros solitaire que fut Jésus. Pendant la campagne électorale, il y a eu un moment où le candidat d'opposition pouvait devenir une menace pour Chávez. Il a répondu immédiatement en lançant la campagne de l'amour. "Je fais tout cela parce que je vous aime, parce que j'aime le Venezuela, parce que j'aime les pauvres""
Commentaires
On peut comparer Chavez à Fidel Castro, autre "lider" très charismatique. Heureusement, Dieu a voulu que les hommes soient de simples mortels. Soyons humbles et rappelons-nous que les cimetières sont pleins de gens qui se croyaient indispensables...