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Un témoin du Christ, mort à 24 ans à Mauthausen

IMPRIMER

Fêté aujourdhui : le bienheureux Marcel Callo

Marcel Callo, un jeune ouvrier de Rennes, avait 24 ans quand il est mort en camp de concentration à Mauthausen. Sa vie de foi, son amour du Seigneur, sa passion pour la vie et la dignité de ses frères, l'ont conduit au martyre.

Source : Rubrique Prière inXL6

Marcel Callo, un jeune ouvrier de Rennes, avait 24 ans quand il est mort en camp de concentration à Mauthausen.

Sa vie de foi, son amour du Seigneur, sa passion pour la vie et la dignité de ses frères, l'ont conduit au martyre. Jugé « trop catholique », il sera arrêté par la Gestapo et déporté.
Au milieu des combats de son temps, et de ses combats personnels, il s'est laissé façonner par la grâce, jusqu'à l'ultime témoignage.
Avec lui, nous pouvons apprendre à faire de notre humanité, de nos énergies propres un lieu offert au Seigneur, jusqu'au bout, une vie offerte aux frères et exposée à l'amour.

Biographie

Marcel Callo est né à Rennes le 6 décembre 1921, dans une famille d'ouvriers, originaire du monde rural.

A 12 ans, il entre en apprentissage et adhère à la Croisade eucharistique. Selon la devise des croisés : « Prie, communie, sacrifie-toi, sois apôtre », Marcel veut placer l'Eucharistie au cœur de toute initiative et faire de sa vie une prière ininterrompue.

Ses débuts dans l'imprimerie, où il est typographe, sont difficiles : il se heurte à un monde ouvrier souvent rude, très déchristianisé. Cela le conduit à entrer à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), où il veut privilégier la vie spirituelle comme source de toute action. A la JOC, il assume vite des responsabilités et se dépense sans compter, y compris quand en 1940 la JOC deviendra clandestine.

En 1943, Marcel vient de se fiancer quand il perd sa sœur dans un bombardement et est réquisitionné pour le STO (Service du Travail Obligatoire, en Allemagne).

Il accepte de partir, par souci de sa famille – qui risquerait sinon des représailles – et, surtout, par souci apostolique.

Il est alors envoyé à Zella-Mehlis, où la détresse et le découragement le gagnent. Il surmonte peu à peu cette période en organisant clandestinement la vie chrétienne du groupe. Son engagement chrétien aux côtés de ses frères de travail le trahit : il est arrêté par la Gestapo qui le juge « trop catholique ». Envoyé à la prison de Gotha, avec les principaux dirigeants jocistes de Thuringe, il est envoyé aux camps de Flossenburg puis de Mauthausen. Là, il va partager la souffrance des déportés, d'autant plus vive dans l'affolement qui gagne les nazis à l'heure où les alliés avancent. Le 19 mars 1945, il meurt d'épuisement et de souffrances à l'estomac, assisté par un ami qui restera bouleversé de son attitude pleine de dignité et d'espérance.

 

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