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En Allemagne, le diaconat féminin "plus un tabou"

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Après le statut des divorcés remariés, nous lisons maintenant sur le site de “La Vie” cette “matinale” de Natalia Trouiller concernant l’accès des femmes au diaconat qui, selon le président de la conférence épiscopale allemande, ne serait désormais plus un tabou…

“C'est ce qu'a affirmé Mgr Robert Zollitsch, président de la Conférence des évêques allemands, à l'issue d'un colloque ayant réuni durant quatre jours plus de trois cents experts catholiques sur de nombreux sujets de société, comme l'accès des divorcés-remariés aux responsabilités dans les organes ecclésiaux, comme les conseils paroissiaux, mais aussi leur accès à la confession et à la communion, ou encore la possibilité pour les femmes d'être ordonnées diacres. C'est sur ce dernier point - une revendication de longue date du Comité central des catholiques allemands, la puissante organisation de laïcs - que le prélat a jugé que cette question ne serait probablement plus longtemps taboue. Dans le même temps, une note du Conseil pontifical pour la Famille dément toute rumeur selon laquelle le Vatican s'acheminerait vers un assouplissement de la discipline envers les divorcés-remariés”

 Ici:   En Allemagne, le diaconat féminin "plus un tabou"

Encore un ballon d’essai pour « tester » le pape François. Si la consécration diaconale est un degré du sacrement de l’ordre (comme les consécrations presbytérale et épiscopale) n’est-ce pas proprement inadmissible ? Le  débat sur la nature du diaconat féminin s’est ouvert après que le concile Vatican II eût exhumé, pour les hommes, l’institution (antique) du diaconat permanent. Le nouveau pape va-t-il ouvrir la boîte de Pandore ? Il faut choisir: on ne peut pas éternellement se contenter d'aphorismes plus ou moins sympathiques dans les sermons de la messe matinale...

JPS

Commentaires

  • vous avez dit bien. Il faut parler clairement.

  • Quel est le contenu de la revendication, concrètement ? Si c'est juste pour «faire comme les diacres», au nom d'une égalité mal comprise, ça n'a aucun intérêt.
    Mais si c'est pour revenir aux diaconesses de l'Église primitive, pourquoi pas ? Ces femmes étaient en général des femmes seules (veuves) qui se dévouaient au service des pauvres. Rien à voir avec les diacres, donc, et leur service durant la messe. Mais elles incarnaient une forme de ministère de la charité confié par l'évêque. Cela exprimait bien que le mystère de l'Eucharistie se déroule à la fois dans la célébration eucharistique... et dans l'unité de la communauté manifestée par son souci des indigents.
    La théologie des sacrements de l'ordre comme «emboîtement» ou «empilement» (bref, le sacrement de l'ordre «à degrés») n'apparaît qu'au moyen-âge. Cela ne veut pas dire qu'il faut l'oublier, bien au contraire, mais qu'il faut comprendre d'où vient cette Tradition. Et que si la revendication des «diaconesses» est celle du sujet post-moderne bouffi d'égalitarisme, elle n'a aucun intérêt. Par contre, une façon de répondre (en «bottant en touche») pourrait être de considérer l'agencement un peu différent des ministères dans l'Église primitive...

  • Le site web « Benoît et moi » rappelle opportunément que, pour clarifier la question, en septembre 2001, le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Joseph Ratzinger, et les cardinaux Arturo Medina Estevez (Culte Divin) et Dario Castrillón Hoyos (clergé) avaient signé un document, approuvé par le Pape Jean-Paul II, dans lequel il était indiqué qu'«il n'est pas licite de mettre en place des initiatives qui visent d'une certaine façon à préparer des candidates à l'ordre du diaconat».

    Et voici que l’on nous bassine à nouveau les oreilles avec cette question et beaucoup d’autres, toujours les mêmes, comme le thème sans cesse réexposé du Boléro de Ravel. Et si on changeait de disque, père François ?

    Le nouvel évêque de Ratisbonne Rudolf Voderholzer a pris ses distances par rapport aux ouvertures de Zollitsch , indiquant que le diaconat sacramentel, comme la prêtrise et l'épiscopat, selon la tradition qui se fonde sur la Bible «est réservé aux hommes».

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