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Haro sur les "baptêmes subis"

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Lu sur le Salon Beige :

Baptêmes "subis" : La justice va t-elle s'immiscer dans les affaires de l'Eglise?

Ils appellent cela des baptêmes "subis", ceux qui veulent voir disparaître toute trace du sacrement de baptême qu'ils ont reçu quelques temps après leur naissance. Une plainte a été déposée en ce sens, demandant que les registres paroissiaux soient modifiés et les noms effacés  :

"Pour moi, aujourd’hui, le baptême est comme une double punition. Être dans le registre comme baptisé, alors que je n’ai rien demandé et que je ne désire plus être lié à l’Église, et être encore dans le registre avec la mention “A renié” dans la marge. Fiché comme baptisé, et fiché comme renégat. Je ne veux plus apparaître du tout. C’est mon droit".

Monseigneur Dagens répond : 

“On n’efface pas les archives (...) On ne peut pas supprimer de l’histoire quelque chose qui a existé…".

Certes, mais ça c'était avant. Le risque maximal à craindre, c'est une interdiction pour les parents d'imposer le baptême "subi" à des enfants qui ne le choississent pas. Voilà qui obligerait de vivre des années sans la grâce du Sacrement. Car c'est avant tout de cela qu'il est question. Et là César n'a pas à mettre sa main.

Commentaires

  • C'est un non sens. Tout enfant doit être baptisé par ses parents, pour qu'il soit reconnu dans la communauté à laquelle il appartient du fait de ses parents. Quand des parents belges font baptiser leur enfant à la commune, en communiquant prénoms, sexe et date de naissance, l'enfant 'subit' aussi ce baptême civil. Mais il pourra plus tard décider de le 'renier' en prenant une autre nationalité ou en devenant apatride. Mais il ne pourra jamais renier ses parents ni renier que ses parents l'aient baptisé à sa naissance comme faisant partie de la communauté belge.
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    Il en est de même pour des parents catholiques qui baptisent leur enfant dans leur communauté. Ou plutôt, c'est le baptême religieux qui existe depuis 2000 ans, et le baptême civil n'a été inventé qu'il y a 200 ans, dans le courant anti religieux de l'époque. Il devint plus important d'être baptisé de manière nationaliste que de manière religieuse. Les parents devaient témoigner de leur foi en leur État Nation avant de témoigner de leur foi en Dieu.
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    Quoi qu'il en soit, on ne peut enlever aux parents leur droit de faire baptiser leur enfant dans la communauté civile ou religieuse de leur choix. C'est comme si on leur enlevait le droit d'inscrire leur enfant dans l'enseignement (général, artistique, sportif) de leur choix. Si l'enfant, plus tard, regrette ce choix, il ne peut pas faire qu'il n'ait pas existé.

  • Le principe de la séparation de l'Eglise et de l'Etat n'est-il pas précisément que l'Etat ne se mêle pas de ce qui concerne l'Eglise, en particulier les sacrements ? Et déjà, pourquoi faut-il se marier au civil avant de se marier à l'église ?? Va-t-on revenir au temps de Joseph II, dit l'empereur-sacristain, qui imposait le nombre de cierges à allumer dans les églises ?? Il faut arrêter de divaguer, (pour rester poli)...

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