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La Belgique menacée par une pénurie de médecins avorteurs

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Lu sur Le Vif :

Avortement: crainte de pénurie de praticiens (Source: Belga)

Il est "urgent" que d'autres universités que l'ULB s'impliquent dans la formation des jeunes généralistes pratiquant l'avortement, au risque de courir le risque d'une pénurie, et donc d'en limiter l'accès au droit, écrit le docteur Dominique Roynet, dans l'état des lieux 2013 du Centre d'Action Laïque (CAL) sur l'avortement.

Celle-ci dénonce également le recours abusif à l'avortement médicamenteux (méthode qui n'est ni simple ni indolore) pour interrompre des grossesses tardives qui, souligne-t-elle, ne peut constituer une solution de rechange face à la pénurie, en ce qu'elle est irrespectueuse de la fragilité psychologique des femmes. 

Depuis huit ans, le département de médecine générale (DMG) de l'ULB, en collaboration avec le GACEHPA (Groupe d'Action des Centres Extra Hospitaliers Pratiquant l'Avortement), propose aux étudiants et assistants une formation sur trois années à la pratique de l'avortement. 

Médecin généraliste, membre d'un Planning Familial (Rochefort), administratrice du GACEHPA, chargée de cours et maître de stage au DMG de l'ULB, Dominique Roynet rappelle qu'en Belgique, quelque 15.000 avortements par an sont pratiqués dans des centres extra hospitaliers par environs 80 généralistes, dont la majorité ont 50 ans et plus. "Depuis la génération militante des années '70-'80, la relève a été très mal assurée et la formation 'sur le tas' de quelques médecins motivés a souvent abouti à leur abandon de la pratique", ajoute-t-elle.

On pourrait suggérer à Madame Roynet de faire appel à des collègues texans qui risquent d'être un peu désoeuvrés à la suite du vote récent d'une loi restreignant l'accès à l'avortement :

Le texte interdit les avortements après 20 semaines de grossesse, sauf si la santé de la femme est en danger immédiat, impose des conditions très strictes aux médecins pour le pratiquer, et demande qu'un médecin soit présent lors de la prise du traitement abortif. Selon les militants du droit à l'avortement, la nouvelle loi conduira à la fermeture de presque tous les centres d'avortements du Texas, n'en laissant plus que 5 sur les 42 actuels. (lu ICI)

Commentaires

  • Les médecins belges auraient-ils une raison qui les rende respectueux de la vie ?

  • Qu'on arrête surtout de faire payer ces avortements par tous les Belges. Tomber enceinte n'est pas tomber malade. C'est au contraire un signe de parfaite santé. Si des femmes décident d'avorter, c'est donc bien un choix libre et personnel, et les autres Belges n'ont pas à financer ces choix, que la plupart réprouvent d'ailleurs. En outre, il y a bien trop d'autres malades sérieux en Belgique qui ont un besoin urgent de cet argent distribué ainsi à des femmes en parfaite santé.

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