L'athéisme est absurde. C'est vrai. Le monde pullule d'absurdités. :-)

Que le monde le veuille ou non, et quel que soit les moyens d'investigations pour tenter de prouver le contraire, et bien rien n'y changera; Dieu existe. Il n'a pas à le prouver. Il EST.
Mais avons-nous vraiment à user notre salive, notre vie à le prouver? Ne devons-nous pas plutôt pour convaincre le monde gouverné par son esprit, en vivre, et témoigner du bonheur d'avoir la Foi, d'aimer et adorer Dieu; toute lumière, toute joie et toute liberté?

Par le péché originel est entré dans le cœur de l'homme; orgueil, vanité, désir d'être égale ou supérieur même, à Dieu.
L'athéisme est l'un des fruits de cet état de fait. Une erreur comportementale qui fait partie des hérésies que le Diable a délibérément déposé dans le cœur de l'homme fragile. Nous sommes tous fragile. Dieu permet les attaques du malin, afin de nous réveiller, de nous ouvrir les yeux à qui est le vrai "père". Lui ou le diable.

D'après mon humble avis, L'erreur mérite d'être respectée, comme une pensée erronée dont l'être humain, par lui-même tout seul, n'y peut rien.
C'est bien là notre drame de ne pas assez prendre conscience combien nous sommes des "petites poussières". C'est Dieu qui a souffler la vie dans la petite poussière! L'être humain, enchevêtré dans le péché originel ne peut pas s'en sortir seul. Sans Dieu pour le guider, lui apprendre à marcher,il ne peut QUE faire des erreurs, et des maladresses.

Notre devoir est de dire où est l'erreur sur base de la Bible, du catéchisme, de l'Eglise, des Pères de l'Eglise. Le reste... c'est le travail de Dieu.

D'après moi, "manquer de respect" engendre la haine qui va vite dépasser l'erreur, et atteindre l'être humain. Dieu veut-il cela? Je ne pense pas, car qui dans la vie ne fait pas des erreurs. Dieu nous aime tous; même ceux qui se trompent, car IL sait pourquoi ils se trompent.
Une maman, un papa, vont-ils dire, parce que leur bébé tombe en s'essayant à ses premiers pas; "je ne respecte pas cette erreur de mon bébé qui vient de tomber. Il n'avait qu'a attendre que je sois à ses côtés pour le rattraper le cas échéant." Non bien entendu. Face à l'athéisme, nous pouvons simplement observer, dire ce qui nous choque, défendre notre foi, nos convictions, et en attendre aussi le respect.
Eventuellement on peut dire de cette erreur comportementale spirituelle: "c'est dommage...". Car le plus malheureux est bien celui qui est dans l'erreur, car tant qu'il ne s'en rend pas compte, il va balbutier. Aidons-le, et ne jugeons mal que le Diable, seul responsable de ce désordre, et confions à Dieu ces "enfants spirituels difficiles".

D'après moi, nous sommes tous des enfants, des bébés, et toutes nos erreurs sont pardonnables à cause de leur raison d'être.

Notre plus grande erreur, à nous catholiques, c'est de ne pas arriver à partager comme il faut Foi, Charité, Espérance, avec amour fraternel en regardant les gens comme Dieu les voit.

Moi-même je suis dès fois, souvent dans cette erreur; chaque fois que je m'irrite, persuadée que j'ai raison. Au lieu de cela en bonne catholique je devrais dire à Dieu, à Marie; "aller! vous aller lui expliquer! moi j'ai dit ma pensée, on ne m'écoute pas... A vous d'agir maintenant!".
Et Dieu, Marie agiront.

Petite ajoute:

"Si demain, les enseignants se mettent à respecter les erreurs de leurs élèves, où irons-nous ? "


L'erreur de cet élève est respectable dans la mesure où il n'a sans doute pas compris ce que le prof voulait dire.
Sa réponse peut être totalement absurde, insensée, mais la meilleure politique du prof est alors de dire l'erreur, gentiment, puis d'expliquer en quoi c'est une erreur, et en donnant une mauvaise note pour cet exercice. Tout cela dans la paix et la sérénité.

Voir ci-après une description de la "spiritualité" de ce Père Ignace Berten : http://www.lalibre.be/debats/opinions/je-crois-en-dieu-51b88e7de4b0de6db9ade673 publiée dans La Libre, le 2 mai 2006.
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J'ai rarement lu, sous la plume d'un religieux catholique, une "spiritualité" aussi terre à terre, aussi matérialiste, aussi politicienne, aussi tendue vers l'établissement d'un royaume terrestre idéal. C'est pratiquement une "spiritualité maçonnique". Il suffirait sans doute de remplacer le mot 'Dieu' par 'Grand Architecte' dans le dernier paragraphe (sur la confiance qui l'anime, à défaut de foi). Aucune mention par ailleurs, ni de foi, ni d'espérance, ni de charité.
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En bon sympathisant (ou initié ?) franc maçon, il est donc sans doute logique (et de bonne guerre) qu'il soit envoyé au combat pour contrer une opinion critique sur l'athéisme. Il y a ainsi toute une brochette de religieux belges, qui servent de relais dans les médias pour la défense de la pensée maçonnique, et donc l'attaque de la pensée catholique.
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Les francs maçons se dissimulent et ne peuvent donc pas eux-mêmes se dévoiler, pour défendre ouvertement leurs idées. Ils se servent donc toujours d'intermédiaires, qui sont parfois des maçons masqués, mais qui peuvent être aussi des sympathisants convertis à leurs idées. On peut imaginer d'ailleurs que les francs maçons aient intérêt à ce que les religieux favorables à leurs idées restent dans l'Église. Ils leur sont plus utiles là que s'ils la quittaient. Un ennemi cherchera toujours à susciter des sympathies et collaborations dans le camp adverse.

Deux et deux font cinq. La terre est carrée. Dieu n'existe pas. Le Christ était polygame. Le meurtre est une bonne chose... De telles idées sont-elles respectables? Pas pour moi! De même que les pécheurs (que nous sommes tous) sont dignes de respect, de même le péché ne l'est à aucun prix. Finalement, qui est le "père du mensonge" (c'est à dire de l'erreur, du péché)? Devinez...
Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.com)