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France : l'hypocrisie et le cynisme des partisans de l'avortement s'étalent au grand jour

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Une nouvelle étape dans cette longue mais sûre descente vers des enfers d'où aura disparu toute mémoire d'un quelconque sens moral, comme on peut le lire ICI :

Comme souvent lorsqu’il est question du corps des femmes, les débats dans l’hémicycle sont vifs. Le vote, aujourd’hui, d’un amendement socialiste portant sur l’avortement n’a pas dérogé à cette règle. Les députés ont supprimé la notion de « situation de détresse » pour pouvoir recourir à une IVG, jugée désuète car datant de la loi Veil de 1975. 
Désormais, le texte fait référence à une femme enceinte qui « ne veut pas poursuivre une grossesse ». Un détail lexical qui en a choqué plus d’un dans les rangs de l’opposition.


Pour Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines et président du Parti chrétien-démocrate (PCD), le droit ne doit pas « courir après les évolutions sociales ». Cette modification « introduit l'idée que l'IVG serait un droit comme un autre », a renchéri Philippe Gosselin (UMP), autre membre de l'Entente parlementaire pour la famille.
 Mais pour les rapporteurs du texte, ces changements sont parfaitement justifiés quand quelque 35 % des femmes en France recourent à l’avortement au moins une fois dans leur vie. L'idée d'une « détresse » ne « correspond pas à la situation des femmes », a fait valoir la députée PS Axelle Lemaire, co-auteure de l'amendement.


Changer ainsi la rédaction issue de la loi Veil est aussi « une façon de réaffirmer ce droit », pour Barbara Romagnan (PS), et « ne remet en question aucun des compromis sociaux, politiques ou philosophiques » de l'époque, selon le rapporteur du projet de loi, Sébastien Denaja (PS).
 Pour Françoise Laurent, chargée en avril par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, de proposer des mesures afin d’améliorer l’accès des femmes à l’avortement en France, il était nécessaire de remettre au goût du jour ce texte.

« Nous recommandons que la notion désuète de “femme enceinte que son état place dans une situation de détresse”, inscrite dans la loi Veil de 1975, disparaisse. Il faut que la France s’inspire d’autres pays européens qui ont modernisé leur législation. Le recours à l’IVG doit être un droit comme un autre », expliquait, déjà en novembre, la présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductifs au HCE. 
Le projet de loi qui sera débattu en première lecture à l'Assemblée nationale à partir du 20 janvier, promet ainsi d’agiter encore un peu plus les bancs de l’hémicycle. (source)

Voir le communiqué de la Fondation Lejeune

Commentaires

  • J'attends avec impatience (un peu de cynisme que diable) le jour ou l'avortement sera obligatoire pour les enfants ne possédant pas à leur naissance toutes les chances d'avoir des vies épanouies: ceux qui naîtront dans une famille chrétienne ou plus généralement dans une famille réputée " à droite"

  • "Lorsqu’il est question du corps des femmes"... Cet éternel refrain sert à occulter le fait qu'en matière d'avortement il s'agit avant tout du corps de l'enfant à naître. En second lieu, s'agissant du corps des femmes, nous entendons rarement les défenseurs de l'avortement partir en guerre contre l'exploitation honteuse qu'en font tant la publicité que la presse et que le cinéma. Le corps des femmes ne serait-il pas plutôt une affaire d'hommes?

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