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Celestin V, un pape modèle ?

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De Sandro Magister sur chiesa.espressonline.it :

Célestin V pape modèle? La légende et la réalité

Jorge Mario Bergoglio a choisi pour être ses guides saint François mais aussi saint Pierre del Morrone, qui fut pape pendant quelques mois, à l’âge de 85 ans. Mais, d’après les historiens, ce pontificat fut désastreux.

"Ces deux saints ont donné l’exemple. Ils savaient que, en tant que clercs – l’un était diacre et l’autre était évêque, évêque de Rome – en tant que clercs, ils devaient tous les deux donner l’exemple de la pauvreté, de la miséricorde et du dépouillement total de soi-même".

C’est en ces termes que Jorge Mario Bergoglio a indiqué quels étaient les deux saints qu’il considérait comme ses modèles : non seulement, comme on pouvait le prévoir, François, dont il a pris le nom, mais également, de manière inattendue, Pierre del Morrone, qui fut pape pendant quelques mois, en 1294, sous le nom de Célestin V.

Et c’est bien pour cette raison que les propos de François ont un caractère de nouveauté. En tant que pape, Célestin V n’a jamais été particulièrement apprécié par ses successeurs, anciens ou récents. Ceux-ci ont plutôt évoqué et admiré son "humble" renonciation au souverain pontificat et davantage encore la sainte vie d’ermite qu’il avait menée avant son élection.

François, au contraire, a célébré Célestin V et l’a cité comme étant son modèle précisément en tant qu’"évêque de Rome" et souverain pontife. Parce que – a-t-il déclaré – celui-ci avait accompli, en se dépouillant de lui-même et en donnant la primauté à la miséricorde de Dieu, un choix "à contre-courant, non seulement comme ascèse personnelle mais également comme témoignage prophétique d’un monde nouveau".

En effet la légende a très rapidement fleuri autour de Célestin V, avant même sa canonisation, survenue en 1313.

Lire la suite sur le site de S. Magister

 

Commentaires

  • Mais qui est Sandro Magister ? Il anime un site "www.chiesa.espresso.reppublica.it" qui semble lié au groupe de presse "Gruppo Editoriale L'Espresso". Ce groupe comprend le périodique "L'Espresso" et le journal "La Reppublica" (où travaille Scalfari). Est-il bien sage de le prendre comme référence pour les affaires vaticanes ?
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    Je n'ai évidemment pas d'avis autorisé sur le Pape Célestin V. Mais si l'on commence à taper sur le dos d'un Pape canonisé du 14ème siècle, cela ressemble à vouloir taper sur le dos de l'Église et indirectement sur le dos de notre Pape actuel. Avec des "spécialistes" pareils, qui se croient plus catholiques que le Pape, l'Église n'a même plus besoin d'ennemis.
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    Toute la Presse a un grave problème avec la vérité et l'honnêteté. En effet, elle doit vendre "à tout prix". Elle va donc rechercher et privilégier le scoop qui fait vendre. Et malheureusement, le scoop qui fait vendre doit toujours avoir un petit ou grand parfum de scandale. Si ce scoop est "vraisemblable" cela suffit, il ne doit pas être vrai. Qui ira vérifier la source ?

  • Que signifie la petite phrase : "la légende a très rapidement fleuri autour de Célestin V, avant même sa canonisation, survenue en 1313" ? Or, Célestin V est décédé en 1296. Tous ceux qui ont décidé de sa canonisation rapide l'avaient donc bien connu et apprécié. Ce n'était pas une "légende" qui aurait "fleuri". C'est comme si l'on disait qu'une "légende" a fleuri au sujet de Jean-Paul II juste après sa mort. Célestin V et Jean-Paul II ne sont pas des personnages de légende pour les gens qui les ont connus, en chair, en os et en esprit. On pourrait donc mieux parler de "légendes" très anachroniques, au sujet de ce que racontent certains sur les faits et gestes de quelqu'un qui a vécu sept siècles avant eux.

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