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Encore une interview du pape François au quotidien laïc italien « La Repubblica » (mise à jour)

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Lu sur le site « 20 minutes.fr » :

« Le pape François a promis des «solutions» à la question du célibat des prêtres, en soulignant que «cela prendra du temps», dans une interview publiée dimanche par le quotidien italien La Repubblica, aussitôt démentie par le Vatican.

« A la question de savoir si les prêtres catholiques pourraient être autorisés un jour à se marier, le pape a rappelé que le célibat des prêtres a été institué 900 ans après la mort de Jésus-Christ et que les prêtres peuvent se marier dans certaines Eglises orientales sous tutelle du Vatican.

«Il y a vraiment un problème, mais il n'est pas majeur. Cela prendra du temps, mais il y a des solutions et je vais les trouver», a-t-il déclaré, sans donner plus de détails.

Démenti des services du Vatican

Dans l'interview, le pape a également condamné les violences sexuelles contre les enfants, qualifiées de «lèpre» dans l'Eglise, qui concerne 2% du clergé - des prêtres et «même des évêques et des cardinaux», citant les chiffres donnés par ses services.

Mais le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi a affirmé ce dimanche dans un communiqué que les citations reprises par le journal italien ne correspondaient pas à ce que le pape avait lui-même déclaré. Il n'a toutefois pas révélé quelles avaient été les véritables déclarations du pape dans cette interview: un tête-à-tête entre François et le journaliste de La Repubblica.

«Il ne s'agit pas d'une interview au sens normal du terme», a-t-il toutefois déclaré, accusant le quotidien «de manipuler des lecteurs ingénus». L'interview est la troisième d'une série accordée par le pape au fondateur du quotidien de gauche La Repubblica, Eugenio Scalfari, 90 ans, journaliste et intellectuel athée.

Après la publication de ces précédents entretiens, le Vatican avait déjà procédé à des mises au point. »

Ref.  Mais le Vatican a publié un démenti…        

Sous réserve de lire la traduction exacte du texte publié par ce journal de gauche: consternant d’erreurs et d’approximations. On a peine à croire que le pape François ait pu se prêter, une nouvelle fois, au jeu équivoque mené par ce journal. JPSC.

La note du Père Lombardi

Voir également cette note de J. Smits

14/7 : "Benoît-et-moi" vient de publier la traduction de cette "interview"

Commentaires

  • La relation de "20minutes.fr" est une véritable manipulation de texte, en omettant le plus important du texte original. Sur le site de "reppublica.it" se trouve un écrit de Scalfari, reproduit à partir d'un entretien privé entre lui et le Pape.
    .
    Or, dans cet écrit, Scalfari explique que le Pape déplore que la 'lèpre' de la pédophilie existe majoritairement à l'intérieur des familles. Le Pape lui explique aussi longuement, et de manière très belle, quel doit être selon lui le rôle sacré de la famille dans l'éducation des enfants. La famille devrait être un sanctuaire pour les enfants et leur épanouissement, mais ce sanctuaire est profané par des faits abominables, commis par les parents, les grands-parents, les beaux-parents, les oncles, les amis de la famille.
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    Lorsque "20minutes.fr" ne parle que de 'lèpre' dans l'Église, il censure donc le plus grave et le plus terrible, la 'lèpre' de la pédophilie à l'intérieur des familles. Cette 'lèpre' n'intéresse donc pas "20minutes.fr", le sort des enfants touchés par cette 'lèpre' ne l'intéresse pas, c'est taper sur l'Église qui l'intéresse.

  • «Il ne s'agit pas d'une interview au sens normal du terme», a-t-il toutefois déclaré, accusant le quotidien «de manipuler des lecteurs ingénus».

    Intéressant encore une fois.

    Un ingénu, c'est une personne simple et presque naïve dans la franchise. Difficile de trouver un juste milieu, puisque récemment, dans une université pontificale romaine, François rabaissait l'endroit au rang de "fabrique à théologiens". Finalement, quels sont les codes de la communication de son patron ? Quand cesse-t-on d'être ingénu ?

    Puisqu'il ne s'agit pas d'une interview au sens normal du terme, j'aimerais qu'on nous explique ce qu'est une interview au sens anormal du terme, avec des critères de distinction.

    L'intervention du Vatican n'est guère éclairante sur ce point:

    Le père Lombardi 'fait noter, « comme il l’a déjà fait dans des circonstances analogues », que les paroles qu’Eugenio Scalfari attribue au Pape entre guillemets, sont « le fruit de sa mémoire de journaliste expert, non une transcription précise d’un enregistrement, et encore moins d’un contrôle de la part de l’intéressé à qui sont attribués ces propos ». Le père Lombardi stipule qu’on « ne peut, ni ne doit parler d’aucune manière d’une interview au sens habituel du terme, comme si était rapportée une série de questions et de réponses illustrant avec fidélité et certitude la pensée précise de l’interlocuteur ».'

    Ben oui... COMME IL L'A DEJA FAIT DANS DES CIRCONSTANCES ANALOGUES. François et le Père Lombardi savent très bien que la Repubblica est un organe anti-clérical et qu'Eugenio Scalfari est un athée en délicatesse avec l'honnêteté intellectuelle.

    Il y a donc de quoi trouver cette Xième sortie inopportune puisqu'on sait qu'elle prête le flanc à des manipulations, déjà reprises avec enthousiasme par la presse belge. Et on peut trouver déplorable que le pape prenne le temps de discuter avec ce genre d'individus au lieu de le consacrer à l'écoute des religieux des Franciscains de l'Immaculée, scandaleusement brimés sous ses ordres.

    Que cherche-t-il au juste ? A créer l'incident ? A faire couler la barque ?

    Et puisqu'on discute "comm", quelqu'un pourrait-il expliquer aux ingénus que nous sommes pourquoi il a attendu plus de 2 semaines pour publiquement se confondre en excuses, comme il l'a fait ce dimanche, juste avant l'Angelus, pour avoir fait faux bond (en raison d'un mal de tête) à l'hôpital Gemelli, le 27 juin, où tout un groupe de malades l'a attendu en vain ?

  • Personne ne voudrait se mettre à la place du P. Lombardi. Il est de la même congrégation que le Pape. Mais son rôle, comme directeur de la salle de presse, consiste non plus à informer mais à ratrapper les bourdes du pape. Oui, le pape a dit... mais il n'a pas voulu dire.... en voilà qu'il a voulu dire (= aurait dû dire...).

  • @ pierre de v... Peut-on parler de "bourdes du Pape" alors qu'il s'agit manifestement de manipulations grossières de la Presse ? Quand quelqu'un en trompe un autre, il ne faut pas accuser celui-ci d'avoir été trompé, il faut dénoncer le trompeur.
    .
    Malheureusement, les menteurs ont beau jeu quand ils mentent sur quelqu'un qui se refuse à utiliser lui-même cette arme du mensonge. Répondre par la vérité est plus difficile que répandre le mensonge. Détruire est facile et rapide, construire est difficile et prend du temps.

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