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Rome : chasse aux tradis ?

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cardinalRaymondLeoBurke1.jpgSelon Sandro Magister, sur son site « Chiesa », l’impeccable préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique est sur le point d’être réduit au rôle purement honorifique de "patron" d’un ordre de chevalerie. C’est le pape François qui le veut  (extraits) :

«  La “révolution” du pape François en ce qui concerne le gouvernement ecclésiastique ne perd pas l’élan qui la fait avancer. Et dès lors, comme cela se produit lors de toute révolution qui se respecte, les têtes d’ecclésiastiques considérés comme méritant métaphoriquement la guillotine continuent à tomber.

Au cours de ses premiers mois d’activité en tant qu’évêque de Rome, le pape Bergoglio s’est tout de suite occupé de transférer à des postes de rang moins élevé trois importantes personnalités de la curie : le cardinal Mauro Piacenza, l'archevêque Guido Pozzo et l’évêque Giuseppe Sciacca, qui sont considérés, en raison de leur sensibilité théologique et liturgique, comme comptant parmi les plus “ratzingeriens” de la curie romaine.

Il semble qu’un sort du même genre soit réservé à l’archevêque espagnol Celso Morga Iruzubieta, membre de l’Opus Dei et secrétaire de la congrégation pour le clergé, destiné à quitter Rome pour prendre la tête d’un diocèse espagnol qui ne serait pas de tout premier plan.

Mais maintenant une décapitation encore plus impressionnante serait sur le point d’avoir lieu.

La prochaine victime serait en effet le cardinal américain Raymond Leo Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique. Au lieu d’être promu – comme l’ont inventé certains internautes – au poste difficile mais prestigieux d’archevêque de Chicago, il serait réduit au titre pompeux – mais très modeste au point de vue ecclésiastique – de “cardinal patron” de l’Ordre Souverain et Militaire de Malte, succédant ainsi au titulaire actuel, Paolo Sardi, qui vient de fêter son 80e anniversaire.

Si cela se confirmait, l'exil de Burke serait encore plus drastique que celui qui a été imposé au cardinal Piacenza. En effet ce dernier a certes été transféré de l’importante congrégation pour le clergé à la marginale pénitencerie apostolique, mais il reste tout de même à la tête d’un dicastère de la curie.

 

Au contraire, dans le cas du changement de poste qui se préparerait, Burke serait complètement exclu de la curie et il occuperait une fonction purement honorifique, dépourvue de toute influence sur le gouvernement de l’Église universelle.

On aurait donc affaire, dans ce cas, à une nomination qui paraît ne pas avoir de précédent.En effet, dans le passé, le titre de “cardinalis patronus” des chevaliers de Malte, qui est en vigueur depuis 1961, de même que celui de Grand Prieur de Rome qui le précédait, a toujours été conféré à des cardinaux de premier ou de tout premier plan, pour qui il constituait une charge supplémentaire venant s’ajouter à leur fonction principale(…).

Burke a 66 ans et il est donc encore dans la force de l’âge. Ordonné prêtre par Paul VI en 1975, il a travaillé à la signature apostolique, en tant que simple prêtre, sous le pontificat de Jean-Paul II. Celui-ci l’a nommé en 1993 évêque de son diocèse d’origine, La Crosse dans le Wisconsin. C’est également le pape Karol Wojtyla qui l’a promu, en 2003, archevêque du prestigieux diocèse de Saint-Louis, dans le Missouri, qui a déjà été siège cardinalice dans le passé. Benoît XVI l’a rappelé à Rome e 2008 et l’a créé cardinal en 2010.

Il est d’une grande piété et on lui reconnaît également la rare vertu de ne jamais avoir manœuvré dans le but d’obtenir des promotions ou des prébendes ecclésiastiques.

Dans les domaines de la liturgie et de la théologie il est très proche de la sensibilité de Joseph Ratzinger. Il a, à de nombreuses reprises, célébré selon l’ancien rite en portant même la “cappa magna”, comme continuent d’ailleurs les cardinaux George Pell et Antonio Cañizares Llovera, qui ne sont pas pour autant mis en pénitence par le pape François.

Grand expert en droit canonique – c’est pour cette raison qu’il a été nommé à la signature apostolique – il ne craint pas d’en tirer les conséquences les plus dérangeantes. Comme lorsque, en s’appuyant fermement sur le Code – sur l’article 915 pour être précis – il a affirmé qu’il était impossible de donner la communion aux hommes et femmes politiques qui, de manière répétée et publique, défendent le droit à l’avortement. Cela lui a valu les reproches de deux de ses collègues américains qui sont valorisés par le pape François, Sean Patrick O’Malley de Boston et Donald Wuerl de Washington.

Libre dans ses jugements, il fait partie du tout petit nombre de ceux qui ont émis des remarques critiques à propos d’"Evangelii gaudium". Il a notamment signalé que, à son avis, cette exhortation apostolique avait une valeur de programme, mais pas de magistère à proprement parler. Et, dans la perspective du synode des évêques qui va avoir lieu prochainement, il a pris position à de nombreuses reprises contre les prises de position du cardinal Walter Kasper – celui-ci est notoirement dans les bonnes grâces du pape François – en faveur de la distribution de la communion aux divorcés remariés. 

Le dicastère, éminemment technique, que préside Burke a récemment accueilli favorablement un recours des sœurs franciscaines de l’Immaculée contre une mesure les concernant, qui a été prise par la congrégation pour les religieux. Ce geste courageux, à contre-courant, de Burke se situe dans le cadre de l’opération punitive menée par cette congrégation vaticane contre l’une des communautés les plus florissantes du traditionalisme catholique. Une opération à laquelle le pape François a donné sa caution en approuvant de manière spécifique la décision par laquelle la congrégation a interdit aux moines de l'Immaculée de célébrer la messe selon le rite “tridentin”. C’est seulement quand il est pourvu de ce type d’approbation pontificale, en effet, qu’un décret de la curie peut contredire la loi en vigueur, c’est-à-dire, pour l’affaire en question, le motu proprio "Summorum pontificum" de Benoît XVI.

Il est difficile de dire quels sont, parmi ces différents événements, ceux qui peuvent avoir le plus influé sur le sort du cardinal Burke.

Mais on peut facilement prévoir que ce déclassement définitif font il fait l’objet va provoquer d’une part une réaction tumultueuse dans le monde traditionaliste, où Burke est considéré comme un héros, et d’autre part une vague de joie de même ampleur dans le camp opposé, où il est au contraire considéré comme un épouvantail.

À propos de ce deuxième camp, on peut rappeler que le commentateur catholique "liberal" Michael Sean Winters avait demandé, dans le numéro du 26 novembre 2013 de l’hebdomadaire "National Catholic Reporter", la tête du cardinal Burke, en tant que membre de la congrégation pour les évêques, en raison de l’influence néfaste exercée, selon Winters, par Burke dans le domaine des nominations épiscopales aux États-Unis.

Et le 16 décembre, en effet, le pape François a humilié Burke en le rayant de la liste des membres de cette congrégation. Ce qui a provoqué des cris de joie au sein du catholicisme "liberal", et pas seulement aux États-Unis.

Certes le pape ne l’a pas fait pour obéir aux desiderata du "National Catholic Reporter".

Mais maintenant il paraît vraiment être sur le point de donner libre cours à la seconde et plus grave dégradation de l’une des personnalités les plus éminentes que connaisse la curie du Vatican. »

Réf. Journal du Vatican / Exil à Malte pour le cardinal Burke

Qui parle encore de « continuité » avec Benoît XVI ? JPSC 

Commentaires

  • Ce Sandro Magister ressemble de plus en plus à Christian Laporte, sur le fond et sur la forme. On dirait qu'ils sont payés pour semer l'ivraie et la zizanie dans l'Église.

  • On aime ou on n’aime pas ! Mais trop facile de « descendre, de lyncher » tous ceux qui ne pensent pas comme vous !!!

    Sandro Magister (né en 1943 à Busto Arsizio, dans la province de Varèse, en Lombardie) est un journaliste italien, spécialiste des questions religieuses au sein de l'un des principaux journaux italiens, l'Espresso.

    En 1967, il obtient une Licence de Théologie à Milan.
    Marié et père de deux filles, Sandro Magister a travaillé depuis 40 ans sur les sujets de l'Église catholique romaine et la papauté. Il est considéré comme un des vaticanistes les plus anciens et les plus fiables. Le magazine Foreign Policy relève qu'il s'est toujours montré "partisan d'une papauté musclée pratiquant la realpolitik dans les relations internationales".
    Il enseigne l'histoire religieuse contemporaine à l'université d'Urbino.
    Depuis 2002, il anime un site internet (Chiesa, Église) consacré à l'actualité ecclésiale, et qui, depuis 2006 est traduit en quatre langues.

  • @ jacques d... Méfiez-vous des journalistes qu'on appelle « vaticanistes ». Christian Laporte aime aussi se parer de ce qualificatif.
    .
    Sandro Magister anime un site "www.chiesa.espresso.reppublica.it" lié au groupe de presse "Gruppo Editoriale L'Espresso", propriété de Carlo De Benedetti, bien connu en Belgique pour son raid sur la Générale. Ce groupe comprend le périodique "L'Espresso" et le journal "La Reppublica", journal de gauche et anticlérical, où travaille Scalfari.
    .
    La Presse en général a un grave problème avec la vérité et l'honnêteté. En effet, elle doit vendre "à tout prix". Elle va donc rechercher et privilégier le scoop qui fait vendre. Et malheureusement, le scoop qui fait vendre doit toujours avoir un petit ou grand parfum de scandale. Si ce scoop est "vraisemblable" cela suffit, il ne doit pas être vrai. Qui ira vérifier la source ? Et il suffit de glisser quelques conditionnels et points d'interrogation, pour que le journaliste soit à l'abri de toute poursuite.

  • Ce que Sandro Magister écrit a beau plaire ou ne pas plaire... Ce qu'il écrit peut être vérifié ailleurs et pas seulement sur les blogs francophones.

  • Le site « Benoît et moi » commente :

    « Le transfert du préfet du Tribunal de la Signature Apostolique au rôle, purement symbolique, de «cardinal patron» de l'Ordre Souverain Militaire de Malte - hypothèse émise par Sandro Magister dans l'article qu'il vient de publier - s'il se confirme, ne pourra certainement pas figurer parmi les alternances normales. Les positions du cardinal Raymond Leo Burke sont notoires, et contrastent fortement avec l'hypothèse d'«ouverture» du cardinal Kasper dans le domaine de la communion aux divorcés remariés. Le transfert aurait lieu juste à la veille du Synode sur la famille, auquel le cardinal Burke, dans sa nouvelle position, n'aurait plus de titre à participer

    Une autre coïncidence alarmante doit être mise en évidence: un livre est sur le point de sortir en Italie sous le titre “Permanere nella verità di Cristo. Matrimonio e comunione nella Chiesa cattolica”, (Rester dans la vérité du Christ. Mariage et communion dans l'Église catholique) qui rassemble les écrits de cinq cardinaux, Muller, Caffara, De Paolis, Brandmuller et, en effet, Burke. Le livre sera publié le 1er Octobre, en Italie et aux États-Unis (Remain in the Truth of Christ), et contient une nette condamnation des thèses de Kasper, comme on peut le lire par exemple sur le site du Corriere (ndt: en fait, le livre fait beaucoup discuter dans la presse italienne, comme on peut le constater en tapant dans le moteur de recherche le titre du livre en italien) S'agit-il juste de coïncidences ? «

    Burke exclu du Synode, Danneels intégré par la volonté du pape. Qui veut impressionner qui ? C’est beau la collégialité. Et le Saint-Esprit dans tout cela ?

  • (informations prises sur internet)
    Raymond Leo Burke, né le 30 juin 1948 à Richland Center (États-Unis) est un cardinal américain, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique.

    Il est créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 20 novembre 2010. Il reçoit alors le titre de cardinal-diacre de Sant’Agata de’Goti. Il a pris possession de sa diaconie le 5 février 2011.

    Outre sa fonction de préfet du Tribunal suprême, il est membre de la Congrégation pour le clergé, membre du conseil pontifical pour les textes législatifs et membre de la Congrégation pour les évêques. En décembre 2013, son mandat à la Congrégation pour les évêques n'a pas été renouvelé par le Pape François.
    Au sein de l'épiscopat américain, Raymond Burke a encouragé une grande fidélité au magistère romain. Il défend la cause pro-vie et appuie la tradition liturgique. Il appuya la fondation des chanoines réguliers de la Nouvelle Jérusalem et de l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre.

    En décembre 2013, il émit des doutes sur le caractère de magistère papal de l'exhortation apostolique du Pape François, Evangelii gaudium.

    NP : dommage que je ne peux publier ici des photos le représentant ! A en rire ! Et c'est peu dire !

  • @ Tchantchès

    En réalité, Danneels est invité à rejoindre le Synode pour la façon "exemplaire" dont il a géré la crise de la pédophilie en Belgique, et spécialement dans le dossier scabreux de l'évêque de Bruges.

    Et comme la presse mondialiste, qui loue le bon pape François, "oublie" le passé (on s'embrasse on oublie tout, c'est une chanson de Frédéric François qui fera peut-être danser dans le placard à balais de Bergoglio à Ste Marthe), voici de quoi nous rafraîchir la mémoire, grâce à la mémoire entretenue par Benoît et moi:

    http://benoit-et-moi.fr/2014-II/actualites/les-participants-au-synode.html

    Evidemment qu'il ne s'agit pas de coïncidences ! Autre retour en arrière:

    http://benoit-et-moi.fr/2014-I/actualites/hommage-a-mario-palmaro.html

  • Qu'il y ait aujourd'hui de grandes manoeuvres dans l'Eglise, plus particulièrement dans le chef de ceux qui travaillent à sa perte en son sein même, consciemment ou inconsciemment, c'est une évidence.

    Souvenons-nous cependant de Saint Jean Bosco et des "trois blancheurs" qui selon lui sauveraient l'Eglise: l'Eucharistie, la Sainte Vierge et le pape.

    Confiance: selon les paroles de Jésus, l'Eglise est bâtie sur Pierre. Dans sa mission essentielle, avec l'aide de la grâce le Pierre actuel ne faillira pas plus que les précédents, quelles qu'aient été leurs faiblesses humaines personnelles. Malgré les apparences, abstenons-nous de juger le pape François, et de décortiquer son for intérieur... qui nous échappe forcément.

  • Jacques Delen

    J'apprécie votre humour de second degré.
    Parler de la trempe de Mgr Daneels est en effet cocasse. Ne dit-on pas qu'on juge un arbre à ses fruits ? La situation de l'Eglise qui est en Belgique (formulation plus correcte qu'Eglise DE Belgique) est catastrophique. Sur bien des plans. Il suffit de voir le nombre de vocations, baptêmes, mariages, paroisses,...

    Qui a dirigé cette Église pendant plus de 30 ans ?

    Si on parle de trempe sans humour je suppose qu'on parle alors de poussée dans la tombe.

    Mais l'Esperance est une petite fille très forte (cfr Peguy). Les vocations fleurissent toujours. Pas dans tous les diocèses de notre royaume il est vrai.

    Combien de séminaristes à Anvers ?

  • Vous voulez quoi ? Un évêque/cardinal dont il est question dans l'article ?

    Voici ce que mon épouse écrit sur FB (je partage totalement ses dires) :

    " Quel spectacle! Il joue le rôle de la Princesse des mille et une nuits? Pavaner, exhibitionniste! On parle de misères, de privations, celui-là n'en a rien à foutre avec sa horde de m'as-tu vu, de "je te suis, je t'honore, je te vénère, on ne sait jamais, il peut me consacrer à une place supérieure" . Ce n'est plus représentatif de la religion, ça, c'est du voyeurisme, un déballage de fastes non fondés ! En un mot" scandaleux" ! Ce n'est nullement cela représentatif de la religion catholique ou de quelque religion que ce soit!"

  • Une autre réaction : " Ils jouent un remake du concile de Trente ? Si Saint Martin avait eu un manteau d'une longueur pareille il aurait pu vêtir au moins 30 pauvres !"

  • " Qui a dirigé cette Église pendant plus de 30 ans ?" dites-vous !

    Ah vous êtes bien dans la conception de celui qui DIRIGE !!!

    Nous sommes là dans le pire du cléricalisme !

  • Ce que je ne peux supporter chez les "traditionalistes", c'est leur acuité de leur MOQUERIE "

    Peu de mots d'encouragement, de simple empathie chez eux !

  • Allez, les godillots noirs de François contre les mules rouges de Benoît, ça dégénère et ça manque d'intérêt...

  • Vous devriez écrire au pape que vous le tenez à l’œil : si vous n’en n’avez pas le temps, je peux vous rédiger un brouillon !

  • @ jacques d ... Soyons sérieux. Si la moquerie était le propre du traditionalisme, vous en feriez partie. Le propre du traditionalisme, c'est le respect de la tradition. C'est donc le respect de ses ancêtres, aussi bien biologiques que spirituels. C'est le respect de la loi de Moïse : « tes pères et mères respectera ». Car pour respecter et aimer Dieu, notre Père à tous, il faut d'abord apprendre à respecter et aimer ses pères et mères, ainsi que les trésors qu'ils nous ont légués. Respectez-vous et aimez-vous vos ancêtres, leur foi et leurs sacrifices consentis pour vous, leur descendant ? Bref, respectez-vous et aimez-vous votre propre tradition ? De vos commentaires, on retire l'impression que vous cherchez à vous raccrocher à d'autres traditions que les vôtres, comme si vous étiez honteux de vos ancêtres.

  • J'espère que le Dieu de mes pères, de tous mes ancêtres (je pratique la généalogie à un haut niveau) me donnera le courage de ne plus jamais apporter une réponse sur ce SITE !

    J'implore le modérateur (?) de ce site de ne plus accepter le moindre texte provenant de moi ! Mais qu'au moins, il placera celui-ci, le DERNIER !

  • Le propre du traditionalisme, c'est le respect de la tradition. Si c'était cela, ce serait bien, mais ce n'est pas cela, ce qu'on trouve chez les traditionalistes, c'est le désir de retrouver l'autorité, le pouvoir, la richesse de l’Église au temps où celle-ci accordait plus d’importance au temporel que maintenant.

  • @ gabriel ... D'où sortez-vous cette image caricaturale du mot 'traditionalisme' ?
    .
    À quelle époque de l'Histoire, selon vous, l'Église catholique, autorité spirituelle, ne s'est-elle pas retrouvée en butte aux diverses autorités temporelles, voulant se débarrasser ou mettre la main sur elle ? Et souvent de manière très violente : assassinats, emprisonnements, exils de Papes.
    .
    Je pense malheureusement que cette image fait partie des nombreuses caricatures de la propagande anticléricale. Celle-ci est tellement diffusée et répétée depuis des siècles, que même des catholiques finissent par y croire comme à une vérité.
    .
    Et je pense aussi que cette image (appétit d'autorité, de pouvoir et de richesse) est surtout vraie par contre en ce qui concerne les autorités temporelles, adversaires de tout temps de l'Église catholique.

  • @ Gabriel

    J'ai souvent observé ce que vous dites. Et les progressistes, en général, ne valent pas mieux: idéologie, sectarisme, et autoritarisme lorsqu'ils ont acquis un certain pouvoir.

    La Tradition avec un grand T c'est autre chose: heureusement elle a aussi ses témoins authentiques...

  • Tout à fait d'accord avec vous ; les progressistes, quand ils ont le pouvoir ne valent pas mieux. La tradition avec un grand T c'est bien autre chose, c'est bien ce que je dis. Quant aux témoins authentiques, je n'en ai jamais rencontré beaucoup.

  • Qu'ajouter à tout ce qui a déjà été écrit sur ce blog, sinon qu'avec le Pape actuel, nous retournons tout droit aux désastreuses années 70? Ce que les deux papes précédents avaient fait germer est peu à peu en train d'être d'être détruit au profit d'une religion soft et lisse qui, en semant le trouble, rendra encore un peu plus nos séminaires et nos églises vides. Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.com)

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