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Une 5e rencontre interreligieuse à Assise pour combattre l'extrémisme ?

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Lu sur le Portail Catholique Suisse (Maurice Page) :

Face à l'extrémisme, le pape François envisage une 5e rencontre à Assise

Rome, 19 janvier 2015 (Apic) Pour combattre l’extrémisme, le pape a mentionné la proposition d’une nouvelle rencontre des religions à Assise contre la violence. Dans le vol qui le conduisait de colombo à Manille le 15 janvier 2015, le pape a confié aux journalistes que des personnes y travaillaient, rapporte l’agence romaine Zenit.

Ce serait la cinquième rencontre suscitée par un pape. Trois ont été présidées par Jean-Paul II et une par Benoît XVI. La première rencontre des religions pour la paix à Assise a eu lieu le 27 octobre 1986, à l’occasion de l’Année internationale de la paix promue par l’ONU.

La deuxième a eu lieu en 1993 en pleine guerre dans les Balkans. La troisième a été proposée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Elle a eu lieu le 29 janvier 2002.

Le pape Benoît XVI a proposé une rencontre des religions pour la paix, à l’occasion du 25e anniversaire de la première rencontre, le 27 octobre 2011. Mais il y a apporté sa touche personnelle en invitant aussi des non-croyants à y participer.

Le pape François a déjà eu deux grandes initiatives pour la paix: la veillée de prière et de jeûne pour la paix en Syrie, le 7 septembre 2013, et la soirée de prière pour la paix entre Israéliens et Palestiniens dans les jardins du Vatican le 8 juin 2014. (apic/zenit/mp)  

Commentaires

  • http://youtu.be/lSmpawEVH-c

  • On entend beaucoup d'amalgames ces jours-ci. Du genre: la Bible aussi contient des invitations à la violence...

    L'occasion de rappeler que selon la première et la seconde lettre de Saint Jean, le signe de l'anti-Christ est de nier que Jésus soit Dieu venu dans la chair, et donc aussi bien l'incarnation que la Trinité.

    Quant à la violence... rien dans la foi chrétienne, ni en Jésus, ni en l'origine de sa diffusion au milieu des persécutions, pendant trois siècles.

    Si la violence, marque du péché, a pu s'introduire ensuite dans son histoire, elle n'est pas ab ovo, et ne peut se légitimer ni par référence au fondateur "doux et humble de coeur", mort sur une croix (en pardonnant et pas en maudissant), ni au temps de fondation, ni au Nouveau Testament.

    Et comme nous ne sommes pas une "religion du livre", mais du Verbe fait chair, et que nous n'avons pas une conception purement verticale de l'inspiration, mais le sens de l'histoire du salut, nous avons pu déployer dès les Pères de l'Eglise une exégèse spirituelle, selon les quatre sens de l'Ecriture, qui nous a permis d'interpréter spirituellement les passages de l'AT qui évoquent la violence, compte tenu aussi de la pédagogie divine où Dieu s'adresse à son peuple "à la nuque raide" (ce que nous sommes encore souvent).

  • @ philippe .. Il y a deux façons de montrer la violence dans un livre. La première, pour montrer qu'elle existe en chacun de nous, et que l'on doit la combattre, car mauvaise. Il faut bien montrer la violence pour prêcher la non violence. Il faut montrer le feu pour en expliquer les dangers.
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    La deuxième est de montrer la violence comme un bien, pour attendre un but fixé. Dans l'idée que la fin justifierait n'importe quel moyen, y compris la torture.
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    Il me semble que la Bible relève plus de la première façon de montrer la violence. Quand elle montre la violence de Caïn sur Abel, c'est pour dénoncer le mal, pas pour le justifier.
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    Je pense que le Coran relève davantage de « la fin justifie les moyens ».

  • Ajoutons une troisième façon, encore pire. Celle d'exalter la violence pour la violence, comme un bien en soi !

  • @ Pauvre Job

    Je suis d'accord avec vous. C'est cette même première conception que j'avais à l'esprit quand j'ai parlé de pédagogie divine, à l'image d'un père qui aime profondément ses enfants.

    Pour le reste, le Coran qualifie qui vous savez de "beau modèle". Je n'ai pas d'autre commentaire à faire.

  • Daniel Boyarin, né en 1946 à Asbury Park dans le New Jersey, est un philosophe et un spécialiste d'histoire des religions.Il a une double nationalité américaine et israélienne. Il se définit lui-même comme un juif orthodoxe.
    Depuis 1990, il enseigne la culture du Talmud au département d'études proche-orientales de l'Université de Californie à Berkeley.
    Après ses études au Goddard College et à l'université Columbia, Daniel Boyarin obtint son doctorat au Jewish Theological Seminary of America. Il a ensuite été professeur à l'université Ben-Gourion du Néguev, à l'Université hébraïque de Jérusalem, à l'université Bar-Ilan, à Yale, à Harvard, à la Yeshiva University et à l'université de Californie à Berkeley. Il est membre de l'Enoch Seminar et du comité directorial du Journal Henoch. En 2005 il fut élu à l'Académie américaine des arts et des sciences.

    Il écrit notamment « le Christ juif », à la recherche des origines (août 2013)

    « Dans ce livre, je vais raconter l'histoire d’une époque où Juifs et chrétiens étaient beaucoup plus mélangés les uns avec les autres qu’ils ne le sont aujourd'hui. Une époque où il y avait beaucoup de Juifs qui croyaient en quelque chose de très similaire au Père et au Fils et même en quelque chose de très similaire à l’incarnation du Fils dans le Messie. Une époque où des disciples de Jésus mangeaient casher comme les Juifs, et en conséquence une époque où la question de la différence entre judaïsme et christianisme n'existait tout simplement pas comme aujourd'hui. Jésus, quand il vint, vint sous une forme que beaucoup, beaucoup de Juifs attendaient : une seconde figure divine incarnée en un humain. La question n’était pas : Un Messie divin doit-il venir ? mais elle était seulement : Ce charpentier de Nazareth est-il Celui que nous attendons ? Certains Juifs ont dit oui et d’autres non, ce qui n'est guère surprenant. » [Daniel Boyarin]

  • Delen

    Votre premier paragraphe est entièrement recopié de Wikipédia. Aucune réflexion personnelle, vous vous contentez de recopier tout un texte, sans citer vos sources, une fois de plus.

    Votre Bonarien enseigne donc la culture du Talmud. Bien.

    Il se trouve que le Talmud est un ensemble qui contient d’innombrables blasphèmes contre le Christ et contre la Vierge. Au fil des siècles, certaines versions furent expurgées des passages anti-chrétiens, tout en continuant à être transmises oralement. Il se trouve encore des gens aujourd’hui qui prétendent (l’accusation est totalement transposable dans le cadre d’une autre religion, confrontée à des difficultés quant à certains passages outrancièrement violents contenus dans ses propres sources) que certains passages, voire des ensembles entiers, furent mal traduits.

    C’est totalement grotesque. Un juif ayant vécu au XIIIe siècle, un certain Nicolas Donin, d’origine juive, se convertit au christianisme et n’eut de cesse de dénoncer les passages blasphématoires du texte. Quoi qu'il en soit, depuis des siècles, les juifs orthodoxes évitent de représenter le symbole “plus”, assimilable à la croix. C’est ce que révèle parfaitement les témoignages liés à des visions provenant d’un rabbin célèbre, Yitzhak Kaduri, dont le témoignage de conversion post-mortem est encore disponible sur la toile.

    Je me limiterai à un seul extrait: Sanhedrin 106 a, dans lequel on peut lire que la mère de Jésus était une putain. Dans Yebamoth 49b et Shabbath 104 b, on peut lire que Jésus est un bâtard.

    Passages que je ne reprends évidemment pas par hasard. Parce qu’il se trouve qu’ils ont laissé des traces dans le Coran, figurez-vous. Ainsi, dans la sourate 19-27, on peut lire: “O soeur d’Aaron (on parle de la mère de Jésus… assimilée à la soeur d’Aaron, c’est-à-dire à la soeur de… MoÏse !!) ! Ton père n’était pas un homme mauvais et ta mère n’était pas une prostituée”. C’est ainsi que dans le Coran, la mère de Jésus est obligée d’aller accoucher bien loin, sous un palmier, honteuse, et que Jésus est évidemment privé de sa filiation davidique, trop embarrassante pour l’entreprise poursuivie (je parle bien de la création de ce que tout le monde comprend parfaitement).

    Je ne vais pas vous rappeler (ou vous apprendre finalement je ne sais pas ce qu’il faut dire) la vocation à l’universalité du salut, très bien expliquée par exemple dans les catéchèses de Cyrille de Jérusalem (c’est un peu plus compliqué à lire que quelques extraits épars sur Wikipédia évidemment). Mais j’ai tout de même envie de reprendre la fin de votre citation (referencée cette fois-ci): “Ce charpentier de Nazareth est-il Celui que nous attendons ? Certains Juifs ont dit oui et d’autres non, ce qui n’est guère surprenant”.

    Au fond, le dialogue que vous appelez de vos voeux, en justification ou en pleine satisfaction d’une éventuelle prochaine rencontre à Assise, c’est bien ça: le doute permanent.

    Je réagis non pour vous faire plaisir, pour répondre à un possible besoin de provoquer les gens, pour vous faire réfléchir ou pour vous donner l’impression que j’accorde de l’importance à vos copier-coller, mais parce que j’ai envie que chacun puisse se faire une opinion sur la manière dont on peut avilir, dénaturer et même insulter la foi chrétienne, au prétexte de l’ouverture au monde, de l’esprit de dialogue, de la tolérance portés en étendard mais que moi, je destine à un endroit réservé à certaines fonctions physiologiques qu’il n’est pas nécessaire de decrire.

  • Je voulais seulement vous communiquer une vidéo que j'avais pu visionner sur la chaîne catholique non intégriste KTO !

    Daniel Boyarin ? Oui j'ai pris mes informations sur le net !
    C'était pour que vous sachiez à partir de qui l'émission télévisée " partait" !
    Vous deviez bien savoir que je n'avais pas trouvé des informations sur Boyarin en suçant mon pouce !

    Si vous êtes contre ce que KTO diffuse, vous vous affirmez clairement du côté de la droite "toute" catholique, celle qui ne peut tolérer le moindre dialogue !

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