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Le pape et les dissidents cubains : comme un goût de trop peu

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C'est l'impression qui se dégage de ce compte-rendu de Sébastien Maillard paru sur le site de La Croix (extraits) :

Le pape François se défend d’avoir été « soft » face au pouvoir cubain

Interrogé, mardi 22 septembre, dans l’avion qui le menait de Cuba à Washington, sur l’absence de rencontre avec des dissidents au régime castriste durant sa visite et sur l’impression de se montrer moins critique envers le système communiste que le système capitaliste, le pape a estimé y avoir « dit clairement ce qui devait être corrigé » et de s’en tenir toujours à la doctrine sociale de l’Église.

À Cuba, « ce qui doit être corrigé, je l’ai dit clairement, pas de manière vaporeusement ‘soft’», s’est défendu le pape François lors d’une conférence de presse dans le vol l’amenant de Cuba aux États-Unis, mardi 22 septembre, après un séjour de trois jours à travers l’île sous la coupe du régime castriste.

Sans donner plus de précision, il a insisté sur la dimension « pastorale » de sa visite au cours de laquelle il n’a pas rencontré de dissidents politiques, refusant « toute audience privée ». Y compris « avec d’autres secteurs et avec quelques chefs d’État », a-t-il ajouté, en allusion notamment à la présence à La Havane de la présidente argentine, Cristina Kirchner durant son séjour.

À propos de l’arrestation de dissidents qui voulaient le rencontrer à la nonciature apostolique, le pape a répondu « ne pas avoir d’information que cela se soit passé ». Il a confirmé que « la nonciature avait appelé des dissidents pour une salutation passagère ».

Il a pu saluer des personnes à la cathédrale de La Havane – où des dissidents devaient être présents – mais « personne ne s’est identifié » comme tel. Le pape n’a pas voulu « faire des hypothèses » sur ce qu’il aurait dit si une véritable audience avec des opposants avait été organisée. Il reste « prêt à rencontrer tout le monde » : « Je considère toute personne comme signe de Dieu ».

Il a évoqué le rôle de l’Église à Cuba pour obtenir la libération de plus de 3 000 prisonniers, répétant que « la prison à perpétuité est comme une peine de mort déguisée » : « Je ne dis pas que ces plus de 3 000 correspondent à la liste de l’Église », qui va poursuivre ce travail. Le pape faisait référence à une libération massive décidée par le pouvoir cubain avant sa venue mais dans laquelle n’a figuré aucun prisonnier politique.

Commentaires

  • Dites-moi avec qui Vous vous entretenez et qui sont ceux que Vous applaudissent et je dirai qui Vous êtes.

  • "Il a pu saluer des personnes à la cathédrale de La Havane – où des dissidents devaient être présents – mais « personne ne s’est identifié » comme tel"

    C'est ça. Il aurait fallu une délégation particulière qui se présente officiellement comme un groupement de dissidents... subsidié par le régime peut-être ? A se demander s'il a déjà entendu parler de la répression à Cuba.

    Couvrez ce dissident que je ne saurais voir:
    Par de pareils objets les âmes sont blessées,
    Et cela fait venir de coupables pensées.

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