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Le pape François ouvre la voie à des femmes diacres dans l'Église
Le pape François a ouvert aujourd'hui la voie à la possibilité pour des femmes de devenir diacres dans l'Eglise catholique, et pourraient ainsi remplacer un prêtre pour certains sacrements, comme le baptême, ont indiqué les agences italiennes.
S'adressant à plusieurs centaines de religieuses, le pape a répondu par l'affirmative à l'une d'entre elles qui lui demandait s'il ne serait pas temps de créer une commission pour étudier la question, selon ces sources.
Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, s'est refusé à confirmer cette information, dans l'attente, a-t-il précisé, du détail des déclarations du pape. "Je pense que oui, ce serait bien pour l'Eglise de clarifier ce point. Je suis d'accord. Je parlerai pour qu'on fasse quelque chose dans ce genre", a déclaré Jorge Bergoglio, interrogée par l'une de ces religieuses sur l'éventualité de créer une commission pour étudier la possibilité d'ouvrir le diaconat aux femmes, dans des propos rapportés par les agences italiennes.
Dans l'Eglise catholique, les diacres peuvent prononcer le sermon à la messe, célébrer des baptêmes, des mariages et des funérailles. En revanche, seuls les prêtres peuvent célébrer l'eucharistie ou confesser les fidèles. Le diaconat est longtemps resté une étape vers la prêtrise, mais le concile Vatican II a rétabli le diaconat permanent, accessible à des hommes mariés, qui pallient souvent le manque de prêtres ou les assistent quand ils sont débordés.
Le pape François a plusieurs fois évoqué sa volonté de remédier à l'inégalité flagrante existant actuellement entre hommes et femmes au sein de l'Eglise, mais il avait pris jusqu'à présent peu de mesures concrètes. Il avait d'ailleurs réaffirmé récemment qu'il n'était pas envisageable que des femmes deviennent prêtres, expliquant que ses prédécesseurs, en particulier Jean Paul II, avaient longuement examiné cette proposition avant d'y répondre par la négative.
S'adressant à plusieurs centaines de religieuses, le pape a répondu par l'affirmative à l'une d'entre elles qui lui demandait s'il ne serait pas temps de créer une commission pour étudier la question, selon ces sources.
Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, s'est refusé à confirmer cette information, dans l'attente, a-t-il précisé, du détail des déclarations du pape. "Je pense que oui, ce serait bien pour l'Eglise de clarifier ce point. Je suis d'accord. Je parlerai pour qu'on fasse quelque chose dans ce genre", a déclaré Jorge Bergoglio, interrogée par l'une de ces religieuses sur l'éventualité de créer une commission pour étudier la possibilité d'ouvrir le diaconat aux femmes, dans des propos rapportés par les agences italiennes.
Dans l'Eglise catholique, les diacres peuvent prononcer le sermon à la messe, célébrer des baptêmes, des mariages et des funérailles. En revanche, seuls les prêtres peuvent célébrer l'eucharistie ou confesser les fidèles. Le diaconat est longtemps resté une étape vers la prêtrise, mais le concile Vatican II a rétabli le diaconat permanent, accessible à des hommes mariés, qui pallient souvent le manque de prêtres ou les assistent quand ils sont débordés.
Le pape François a plusieurs fois évoqué sa volonté de remédier à l'inégalité flagrante existant actuellement entre hommes et femmes au sein de l'Eglise, mais il avait pris jusqu'à présent peu de mesures concrètes. Il avait d'ailleurs réaffirmé récemment qu'il n'était pas envisageable que des femmes deviennent prêtres, expliquant que ses prédécesseurs, en particulier Jean Paul II, avaient longuement examiné cette proposition avant d'y répondre par la négative.
Commentaires
BRAVO ! Un grand pas pour le catholicisme !
@Jacques Delen : Vous dites sur la Trinité : le Père le Fils et le saint Esprit... Et tous masculins, déplorez-vous.
l'Esprit ou le Souffle saint est en hébreu la Rouah, un mot totalement féminin.
Le "Spiritus" latin est une vulgaire déformation du sens premier.
En Français, le mot Amour était soit féminin soit masculin. Souvenons-nous de "la belle amour"... L'esprit est le souffle d'amour féminin qui relie le Père au Fils.
Un "grand pas" de quoi ?
Un "grand pas" de clerc, un "grand pas" de danse ?
Pour être plus exact, cette commission sera ne sera pas chargée d'étudier l'opportunité d'un diaconat féminin mais bien d'étudier le rôle des diaconesses dans l'Eglise primitive. Rôle qui ne semble avoir que très peu de choses en commun avec les diacres masculins. Elles étaient historiquement plus proches de nos vierges consacrées que des diacres.
Le jour tant attendu où nos mamies-bigoudis paroissiales pourront enfiler l'aube et l'étole pour faire la morale à leur collègues de tricot depuis la chaire de vérité n'est sans doute pas pour demain. Dommage.
Oui, les Diaconesses (servantes en grec) étaient une fonction instituée et non un ministère ordonné.
Il ne s'agit pas des diaconesses, mais des femmes diacres.
C'est l'accès des femmes à l'autel dont il est question.
Totalement impensable évidemment, tout comme le sacerdoce avec lequel le ministère diaconal est intimement lié et ne peut donc concerner que des hommes.
Ah, vos sacro-saintes lois masculines !
Monsieur Delen, ici ces "lois" sont indiscutables puisqu'il s'agit de l'autel.
Sommes-nous bien d'accord que l'autel de nos églises est le lieu du Saint Sacrifice de la Messe? Que Jésus y renouvelle/actualise son sacrifice de façon non sanglante? Qu'Il est à la fois le prêtre, l'autel et la victime? Que le prêtre agit in persona Christi? Voilà pourquoi le ministère sacerdotal, dans ce que ce rôle a de plus fondamental dans l'économie du salut, est réservé aux hommes comme Jésus était homme (époux) et pas femme. Je ne suis pas théologien, mais ce que l'Eglise propose ici et que JPII a réaffirmé avec force, ça tient la route, non?
Dans l'Eglise primitive les diacres étaient chargés du temporel,le partage des offrandes pour les plus nécessiteux ,la visite aux malades,rien à voir avec les diacres permanents actuels.
Les diaconesses étaient chargées à peu près de la même chose mais pour les femmes au sein de l'Eglise.
Les anglicans ont ordonné des femmes diacres,puis des femmes pasteurs (ou clercs),ils en sont arrivés à ordonner des femmes (évêques),difficile à bien déterminer puisque les ordinations ne sont pas valides aux yeux de l'Eglise Catholique Romaine et que la communion anglicane comprend différentes communautés:Haute Eglise qui s'apparente à l'Eglise Romaine dans le style,moyenne église, et basse église totalement protestante.
la communion anglicane représente 70 millions de fidèles à travers le monde répartis en 14 (églises) pratiquement autonomes .
Plusieurs de ces (églises) ont annoncé qu'elles n'accepteraient jamais l'ordination de femmes,une partie des anglicans de Grande Bretagne sont revenus dans le giron de l'Eglise Catholique Romaine dans une prélature personnelle reconnaissant les rites propres à la tradition anglicane,leurs pasteurs ont été formés et ordonnés validement,nous devons cela à Sa sainteté le pape Benoît XVI.
Qu'en est-il de (l'église) anglicane en Grande Bretagne aujourd'hui?Le résultat est un éclatement de cette communion,la désertification des églises et leur mise en vente.
Est-ce cela que veut le Pape actuel pour l'Eglise Catholique?
Que fait-il de sa rencontre avec le patriarche de Moscou à Cuba?
Les Chrétiens "orthodoxes" n'accepteront jamais d'envisager un rapprochement avec l'Eglise Romaine dans ces conditions.
Au sein de l'Eglise Catholique Romaine un schisme est à craindre,pas le pseudo-schisme de 1988 avec la Fraternité Saint-Pie X,un véritable éclatement de notre Eglise,ce Pape ne prend pas le temps de la réflexion et lance des idées qui perturbent les fidèles et les clercs,que feront ces religieuses lorsqu'elles comprendront que le diaconat féminin n'a jamais existé et n'existera jamais ?
" ... ce Pape ne prend pas le temps de la réflexion et lance des idées qui perturbent les fidèles "
Tous les fidèles ?
Tous mes "amis FB" étaient heureux de l'initiative du pape !
La Trinité : composée uniquement d'hommes également ? L'Esprit Saint: un homme évidemment !
Il me semble que le sacrement de l'ordre, dont le premier degré est le diaconat, et qui imprime probablement dans ce cas un signe sacramentel dans l'âme, ne peut être conféré qu'à un baptisé de sexe masculin. Ceci dit, l'Eglise peut instituer des ministères et les conférer à des femmes, puisque nous sommes alors en dehors du droit divin positif. Avant de nous agiter, car la Providence veille au grain, attendons d'abord si une décision sera prise par le pape et quelle en sera la teneur.
Il est une chose qui m'étonne toujours dans ces discussions. Les partisans de toutes les réformes sont aussi de ceux qui disent que les différentes religions, les différentes confessions chrétiennes participent à la vérité et que l'esprit souffle où il veut.
Chaque confession, chaque religion, chaque pensée, etc. contribue à cette symphonie, ajoute sa touche de couleur, et elles ont toutes leur valeur.
Je respecte éminemment les différentes confessions chrétiennes et, Dieu merci, il est loin le temps où les ces confessions se persécutaient mutuellement (je dis bien mutuellement). Mais je souhaite rester catholique romain. Pourquoi ceux qui semblent penser que la seule confession où l'esprit ne souffle pas (c'est-à-dire la catholique romaine; en effet, l'esprit souffle où il veut, disent-ils, mais apparemment pas dans le catholicisme), n'en tirent-ils pas les conséquences et ne rejoignent-ils pas une autre confession? Pourquoi, dans le concert des différentes confessions, n'y aurait-il plus de place pour la seule confession catholique romaine? Pourquoi est-elle la seule qui doive renier sa spécificité? Pourquoi doit-elle absolument s'aligner sur d'autres confessions qui existent déjà ? Pourquoi ne pas rejoindre ces confessions si l'on estime qu'elles sont plus valables ? Pourquoi à tout prix vouloir supprimer une manière particulière de vivre sa foi? Je ne prétends pas vouloir supprimer les autres manières de vivre sa foi. Mais j'aimerais pouvoir continuer à vivre et prier dans la confession catholique qui me paraît cohérente selon mon ressenti. Pourquoi devrais-je changer alors que toutes les autres possibilités existent par ailleurs?
Merci , Recommençant, d'être la voix de la Sagesse ...... La nécessité est grande .
Plus je relis les réponses apportées au sujet du thème abordé, et plus je suis convaincu que l'Eglise institutionnelle ne bougera pas d'un pouce sur ce sujet.
Le Christ était un HOMME donc ... !!! Et à partir de là toute votre théologie est fondée sur ce fait !
Mais, dites-moi, pourquoi donc la seconde personne de la Trinité n'aurait-elle pas pu être une femme ?
La misogynie empreint l'Eglise catholique romaine !
Pourquoi, par ex. une femme ne pourrait pas être chargée de l'homélie durant l'Eucharistie ?
Ah oui, Jésus était un HOMME ! Et jamais il n'aurait accepté qu'une femme parle en son Nom ???
Jésus était de son temps, donc du premier siècle de notre ère ! Il a agi comme quelqu'un de son temps !
Monsieur Delen, c'est quoi l'Eglise institutionnelle que vous évoquez? Excusez-moi, mais ça échappe à mes catégories mentales, c'est inutilement abstrait. L'Eglise que je connais, c'est celle qui est le corps dont le Christ Jésus est la tête. Ou encore: celle qui est... l'Epouse du Christ. Puisque le prêtre est un autre Christ, vous commencez à saisir la difficulté de ne serait-ce qu'envisager l'ordination de femmes? Cela n'a rien, mais alors rien à voir avec de la mysogynie.
Je ne vais pas palabrer longtemps sur le terme
« L’Eglise institutionnelle » !
Tout simplement, je tenais à vous dire que ce terme est souvent utilisé.
Vous ne l’avez jamais rencontré ? Allez voir sur internet, par exemple ! Il est vrai que l'on ne peut pas tout savoir.
OK l’essentiel se situe autre part que dans les structures … Là je vous rejoins !
« La foi survivra. L’Église institutionnelle, par contre, est en sérieuse difficulté. Voici pourquoi. » titre d'un article de Joan Chittister
(Joan Chittister (née le 26 avril 1936 aux États-Unis) est une sœur bénédictine et une écrivaine américaine. Elle a connu la célébrité en faisant campagne en faveur de l'ordination des femmes, en défiance de l'instruction donnée par le pape Jean-Paul II dans Ordinatio sacerdotalis.
Elle a reçu le prix de Pax Christi des enseignants de la paix en 1990, ainsi que le Prix Thomas Merton en 2001. Elle collabore fréquemment avec le National Catholic Reporter.)
Le Prix Thomas Merton est attribué depuis 1972 par le Thomas Merton Center for Peace and Social Justice de Pittsburgh, É.-U.. Il porte le nom de Thomas Merton et il est donné chaque année à des "personnes luttant pour la justice aux États-Unis ou dans le monde".
Thomas Merton (en religion Père Louis), né le 31 janvier 1915 à Prades (Pyrénées-Orientales) (France) et mort (accidentellement) le 10 décembre 1968 à Bangkok (Thaïlande) était un moine cistercien-trappiste américain. Converti au catholicisme en 1938 il devient moine trappiste à l'abbaye de Gethsemani peu après. Il est connu comme écrivain spirituel, poète et militant social. Sur la fin de sa vie il s'intéressait au dialogue religieux inter-monastique.
J' aimerais bien que, pendant la messe, je puisse penser à Jesus ,Fils de Dieu mort pour nos ( mes) péchés.et à sa Présence Réelle.
Ce n'est pas rien la Sainte Messe et arrêtez de vouloir me distraire avec vos bricolages créatifs , vos Gender par la tangeante, vos symboles dont le logo ne colle pas.