Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Affaire Père Finet : une plainte pour diffamation à l’encontre de la mémoire d’un mort

IMPRIMER

D'Arnaud Dumouch :

Affaire Père Finet : une plainte pour diffamation à l’encontre de la mémoire d’un mort

On nous communique depuis la France : 

L'association des anciennes élèves de l'école de Châteauneuf de Galaure (fondée par Marthe Robin) porte plainte pour "diffamation contre la mémoire posthume du Père Finet"

Rappel de l'affaire : 

Récemment, le modérateur général des Foyers de charité est venu sur la chaine catholique KTO et, dans un processus aujourd'hui habituel, d'accusations post mortem, a dénoncé (citation) "des paroles et des gestes du père Georges Finet (1898-1990), cofondateur des Foyers de Charité avec Marthe Robin qui "ont durablement blessé des jeunes filles scolarisées à l'époque à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme)." Sa dénonciation se faisait devant une Philippine de saint Pierre toute en compassion et privée de toute question critique. Voici la vidéo : 

Résumé des faits : 

Suite à une enquête initiée par la direction des Foyers de charité, une vingtaine de témoignages venant d'anciennes élèves de Châteauneuf de Galaure font état en effet de "confessions pratiquées par le père Finet tard dans la soirée, de gestes ambigus comme "toucher de l'épaule, du bras nu, du sternum"et de questions ressenties comme intrusives sur les péchés contre le sixième commandement."

Les réactions

Pour la première fois cependant, et peut-être parce que cette méthode d'enquête post mortem et exclusivement à charge a dépassé les bornes, des réactions se sont manifestées. D'abord, un surprenant article de la revue Golias, pourtant en général en première ligne pour attaquer ce qui relève du renouveau spirituel dans l'Eglise des années 80, dénonçant une volonté des Supérieurs des foyers de bannir l'héritage organisationnel du père Finet. Voici le lien vers l'article :
https://www.golias-editions.fr/2020/06/04/foyers-de-charite-quen-est-il-de-laffaire-georges-finet/

Et puis, en second lieu, une vidéo dénonçant cette méthode à charge, avec parfois promesse de rémunération, initiées par la Conférence épiscopale de France. On la doit au "curé enragé" et à ses intéressantes vidéos sur Youtube :

https://www.youtube.com/watch?v=z1TGVZp6-jg
Enfin et en troisième lieu, une réaction des anciennes élèves de Châteauneuf qui se sont constituées en association sans but lucratif et ont décidé d'utiliser les moyens de la loi française. Après une contre-enquête serrée auprès de leurs anciens condisciples, elles ont décidé de porter plainte en correctionnelle contre X "pour diffamation à l’encontre de la mémoire d’un mort". Ce sera une première. Ce "X" vise en fait la Conférence des évêques de France et les supérieurs des Foyers de charité. Voici la communication de cette ASBL : 

"Très cher ami, et chère amie du Collectif,

Nous espérons que vous avez passé un bel été.
En Août, le Collectif des anciennes a continué son travail. Bien que nous ne soyons pas héritières du Père Finet nous nous sentons appartenir à sa famille. Après avoir interrogé nos membres, nous avons décidé de porter plainte pour diffamation à l’encontre de la mémoire d’un mort. Pour nous, anciennes élèves : notre filiation et la paternité spirituelle du Père Finet sont une évidence : 90% d’entre nous se sentent héritières du Père Finet et de son œuvre. 96,7% d’entre nous se sentent blessées par cette diffamation et 90% considèrent qu’elle est préjudiciable. 83,3% souhaitent porter plainte pour diffamation cependant 20% d’entre nous voient un problème s’il était question de le faire nommément contre les Foyers de Charité et la Conférence des Évêques de France (CEF).

De ce fait, nous avons enclenché le processus.
Soucieuses de ne pas attaquer l’Œuvre, nous avons décidé de porter plainte contre X et non contre les Foyers et la CEF.

Nous nous demandions également s’il était opportun d’intégrer des anciens de Saint-Bonnet dans notre démarche car la condamnation du père Finet repose essentiellement sur le témoignage des anciennes élèves de Châteauneuf. Plusieurs d’entre vous, anciens élèves, ont émis ce souhait. Ils ont bien fait, car grâce à eux, cette évidence nous est apparue.

Puisque la plainte se porte sur la diffamation du Père Finet, les anciens élèves de Saint Bonnet, ont leur place, à nos côtés, dans cette démarche.
Ils sont tout autant concernés en tant que “co-héritiers” et “gardiens” de l’œuvre des foyers de Charité. Nous appartenons tous à cette même famille. Aussi bien que les anciennes élèves des Mandailles ou encore, les prêtres et membres de Foyers

Si notre plainte est reçue, une enquête sera ouverte, non pas, sur le Père Finet mais sur le délit d’atteinte à la mémoire d’un mort : savoir ce qui a conduit à la conclusion de sa culpabilité en dehors d’une quelconque plainte et d’une enquête puis à la diffusion internationale de cette conclusion diffamante. Il se peut qu’il y ait des mises en examen pour approfondir la question. Pour arriver à ce que notre plainte soit recevable, il nous faut prouver notre qualité d’héritières et d’héritiers du père Finet au sens strict et juridique.  Nous le sommes au sens spirituel et moral, mais nous pourrions faire jurisprudence si nous avons assez d’éléments pour prouver que notre filiation est aussi forte que celle du sang. (Nous y travaillons).

Parmi les membres du Collectif des anciennes, 93,3% répondent se sentir « filles » du Père Finet en apportant quelques nuances pour certaines. Nuances qui nous sont utiles pour exprimer par écrit cette filiation et ses subtilités. À ceux et celles d’entre vous, qui se porterons parties civiles, n’hésitez pas à laisser vos commentaires dans le formulaire : nous en rédigerons un résumé afin d’appuyer notre demande.

Parmi nous, certaines sont neveux et nièces du Père Finet. Leur participation en tant que partie civile serait d’une grande aide à la recevabilité de notre plainte.

Si nous nous étions constituées en association, les choses seraient plus simples : la présidente de l’association déciderait et agirait en notre nom à tous. Nous n’avons pas choisi cette structure, entre autres, pour laisser toute liberté à chacun et chacune de participer selon ce qui lui semble juste et bon. C’est pourquoi, ceux et celles, ancien élève ou membre de Foyer, qui souhaitent se porter partie civile le feront en leur nom propre et devront signer, eux-mêmes, une feuille de déclaration d’adresse dans laquelle chacun élira domicile au cabinet de l’avocat qui nous représentera.

Pour ceux qui désirent se porter partie civile, merci de remplir dès aujourd’hui le formulaire suivant : 
https://forms.gle/G5M1iMrELwFdNGk69

Tout vous sera ensuite clairement expliqué par email. La feuille de déclaration d’adresse vous sera aussitôt envoyée par email ou par courrier selon ce que vous aurez indiqué dans le formulaire et devra nous être retournée avec la photocopie de votre pièce d’identité ou passeport par la poste, ou scannées par internet, ou photographiées et envoyées par SMS ou WhatsApp via votre téléphone portable impérativement avant le Jeudi 24 septembre, soit dans moins de 7 jours ! URGENT !

NB : Aucun frais de procédure ne sera imputé aux membres qui se porteront parties civiles.
Nous comptons sur la cagnotte, mise en place le mois dernier, pour couvrir les frais de toutes nos actions.
Un grand merci à ceux et celles qui y ont participé. Il n’y a pas de dons modestes, tous sont utiles : 
https://cagnotte.me/7062-collectif-des-anciennes-et-amis-du-collectif/fr

À celles et ceux d’entre vous qui soutiennent l’action du Collectif par la prière : nous vous confions le cœur des personnes qui décideront de la recevabilité de notre plainte, qu'elles soient inspirées par l'Esprit Saint, si telle est la volonté de Dieu.

Que notre plainte soit reçue ou non, nous souhaitons par cette action, réveiller l'opinion publique et apporter de l'espoir à tous ceux qui sont encore sidérés par cette condamnation sans preuve et sans fondement. Cette action pourrait avoir pour conséquence d’ouvrir une enquête

DROITS DE REPONSE : Le Collectif a poursuivi les demandes de « droit de réponses » par voie d’avocat aux publications qui ont diffusé des informations déformées et diffamantes.

+ Ont répondu :
Pour le moment, seul le site web de l’HOMME NOUVEAU a répondu favorablement à notre demande d’insertion : 
https://www.hommenouveau.fr/3311/tribune-libre/droit-de-reponse-du-collectif-des-anciennes-eleves-de-chateauneuf-de-galaure.htm
 Le directeur éditorial du Dicastère de la Communication du Saint Siège, Andréa Tornielli a pris la peine de nous répondre personnellement par email. Il a enrichi son article (dernières lignes) sans pour autant le corriger VATICAN NEWS : https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2020-05/foyers-charite-enquete-abus-sexuels-commission-rapport.html mais reste attentif à nos actions.
CATH-INFO :
https://www.cath.ch/newsf/les-revelations-sur-le-pere-finet-continuent-de-questionner/

+ Sont restés, à ce jour, sans réponse :
LA VIE - LA CROIX – ALETEIA - BFM TV - L’INFO. RE - SITE WEB DE L‘EGLISE CATHOLIQUE (CEF) - L’AGENCE FRANCE PRESSE (AFP)

+ Ont refusé :
FRANCE BLEU - FRANCE 3 REGION Rhône – Alpes – Auvergne
 
ROME : L’un des membres du Collectif a pu, cet été, s’entretenir quelques instants avec le Cardinal Pietro Parolin (Secrétaire d’état au Saint-Siège). Le Cardinal a été informé que le Collectif le recontacterait très certainement afin de solliciter une audience papale.

RAPPEL DES LIENS A DIFFUSER :
Rejoindre le Collectif : https://forms.gle/1LTiry3LAnrgpcJp6
Rejoindre les amis du Collectif :  https://forms.gle/NWMaVNN1MipifVyHA

Commentaires

  • j'approuve cette démarche.

  • Oui le Père Finet a été en contradiction radicale avec Marthe Robin dans l'élaboration des statuts de l'oeuvre des Foyers de Charité et n'a pas voulu tenir compte de son avis...et agi seul à Rome...

Les commentaires sont fermés.