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"‘Signore, ti amo!’" : les dernières paroles de Benoît XVI

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De Vatican News :

Les derniers mots de Benoît XVI: «Seigneur, je t'aime»

Ce sont les dernières paroles prononcées par le pape émérite quelques heures avant de mourir, rapporte Mgr Georg Ganswein, son secrétaire. Dimanche soir les collaborateurs de la Curie romaine ont pu s’incliner devant la dépouille du pape émérite au monastère Mater Ecclesiae.

«Seigneur, je t’aime», ces mots ont été prononcés en italien dans la nuit du 30 au 31 décembre, vers 3h du matin par Benoit XVI, tandis qu'une infirmière, à ses côtés, veillait sur lui, après avoir pris le relais des assistants du pape émérite. «Benoît XVI», raconte avec émotion son secrétaire, Mgr Georg Gänswein, «d'une voix fluette, mais bien distincte, a dit en italien: "Seigneur, je t'aime !". Je n'étais pas là à ce moment-là, mais l'infirmière me l'a dit peu après. Ce furent ses derniers mots compréhensibles, car après, il n'était plus capable de s'exprimer».

François au chevet de son prédécesseur

Samedi matin, immédiatement après avoir été prévenu du décès de Benoit XVI, François s'est rendu au monastère Mater Ecclesiae en voiture vers 10h. Il avait accompli le même geste mercredi le 28 décembre, après avoir alerté le monde sur l'aggravation de l'état de santé de Ratzinger, demandant, au cours de l’audience générale, une «prière spéciale» pour le pape émérite «très malade».

De nombreuses voix d'Église sont revenues sur l'héritage intellectuel du Pape allemand et la proximité qu'ils avaient noué avec lui. Témoignages.

La dépouille exposée dimanche soir au monastère

Le Souverain Pontife a prié à côté du corps qui repose dans la chapelle du Mater Ecclesiae, sous un crucifix, à côté de la crèche et d’un sapin de Noël. Le Pape Benoit revêt la mitre et des vêtements liturgiques de couleur rouge, sans le pallium. Les proches du pape défunt et plusieurs cardinaux ont été les premiers à s’incliner devant sa dépouille, à genoux pour certains, et en prière.

Lundi 2 janvier, à partir de 9 heures et pendant trois jours jusqu'à la messe des obsèques qui sera présidée par François jeudi 5 janvier à 9h30 place Saint Pierre, la dépouille du pape émérite sera exposée à la vénération des fidèles dans la basilique vaticane. Une cérémonie privée précèdera la translation du corps dans la chapelle du monastère Mater Ecclesiae. Des images seront diffusées successivement, a fait savoir le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni. La dépouille sera ensuite placée dans la basilique, devant l'autel, pour l'adieu des fidèles à partir de 9 heures.

Commentaires

  • Une étrange prophétie !
    Dans le message de La Salette (celui publié en 1879), Mélanie Calvat (pour autant qu'on la croie) rapporte les paroles de la TSV Marie : "Le Saint Père souffrira beaucoup ...... Mais ni lui ni son successeur ne verront le triomphe de la Sainte Église".

    Voilà bien une étrange façon de parler de deux pontifes qui manifestement se succèdent à une même époque, manifestement juste à la fin des temps antichrétiens et, forcément, juste avant le triomphe universel du Coeur Immaculé de Marie et de la Sainte Église du Seigneur Jésus-Christ .
    Mais la TSV Marie fait une énorme distinction entre les deux :
    ▪︎ le premier qu'Elle cite est dénommé "le Saint Père", le pape, dont Elle dit qu'il souffrira beaucoup.
    ▪︎ le deuxième qu'Elle cite est dénommé "son successeur". Dans l'ordre des choses, c'est ce ”successeur” qui règne juste avant le triomphe de l’Église. Mais la TSV Marie ne dit pas que c'est lui qui souffrira beaucoup, Elle porte toute son attention sur son prédécesseur comme si ce successeur était insignifiant, n'était pas vraiment ”Saint Père” comme son prédécesseur.

    En apparence, deux papes qui cohabitent : un pape ”émérite ” (signification : qui mérite d’être pape) qui souffre beaucoup, et un autre qui ne souffre pas beaucoup et qui, peut-être, fait plutôt beaucoup souffrir. En réalité, .....
    Lors du congrès espagnol en octobre 2022, Peter Seewald, biographe de Benoît XVI, a confié avoir été reçu en audience par le pape émérite et avoir eu l’impression que le vieux théologien souffre beaucoup de « la situation actuelle de l’Église » au point de confesser que « peut-être Dieu le voulait encore ici pour témoigner au monde ».
    https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2022/11/10/benoit-xvi-cest-dieu-qui-le-veut-encore-vivant/

    Bien évidemment, devant la gravité de l’annonce, la hiérarchie concernée s’est empressée de contourner le message de La Salette comme elle en a fait tout autant avec le message de Fatima. A ce sujet, rappelons-nous ce que disait Benoît XVI dans son homélie le 13 mai 2010 lors de son pèlerinage à Fatima :
    « Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait… Notre Mère bénie est venue du Ciel pour mettre dans le cœur de ceux qui se recommandent à Elle, l’amour de Dieu qui brûle dans le sien… et nous attendons le triomphe du Cœur Immaculé de Marie ! »
    https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2010/documents/hf_ben-xvi_hom_20100513_fatima.html

    ”Reste avec nous Seigneur, car le soir approche et déjà le jour baisse.” (Lc 24/22)

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