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Les nouveaux péchés pour lesquels il faudra invoquer la miséricorde de Dieu

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Du blog "Testa del serpente" :

Nouveaux péchés : le synode sur la synodalité donne naissance au « péché contre la synodalité »

La deuxième session du Synode s'ouvre et le Vatican annonce une veillée pénitentielle au cours de laquelle le Pape demandera pardon pour une série de péchés commis par les chrétiens. 

Les cardinaux Grech et Hollerich, le Père Costa et Monseigneur Battocchio, modérés par le Préfet du Dicastère pour la Communication Ruffini, ont expliqué aujourd'hui au Bureau de Presse du Vatican les détails et les événements de l'assemblée du mois d'octobre prochain. Le programme prévoit une célébration pénitentielle présidée par le Pape avec les témoignages de trois victimes d'abus, de guerre et d'indifférence à l'égard des migrations. (Vatican News) 

De nouveaux péchés à confesser 

Pour l'occasion, le Synode annonce une série de péchés pour lesquels l'Eglise devra demander pardon à Dieu. Il s'agit notamment du péché contre la création, contre la pauvreté (sic !), contre les femmes et contre la synodalité ( !). Mais aussi le péché de la « doctrine utilisée comme des pierres que l'on peut se jeter » (sic !).

[...] Certains péchés seront confessés. En particulier, on confessera le péché contre la paix ; le péché contre la création, contre les peuples indigènes, contre les migrants ; le péché d'abus ; le péché contre les femmes, la famille, les jeunes ; le péché de la doctrine utilisée comme des pierres à jeter ; le péché contre la pauvreté ; le péché contre la synodalité ; le manque d'écoute, de communion et de participation de tous.

De nouveaux péchés sur lesquels chaque chrétien est désormais appelé à s'interroger, sinon devant Dieu, du moins devant l'Église, qui exige désormais un examen de conscience actualisé sur les questions sociales.

« Le péché d'a-synodalité »

Après l'annonce des responsables du Synode, la surprise et la consternation se sont répandues parmi les fidèles du monde entier. Un signe peut-être de ce « péché d'a-synodalité » qui entache aujourd'hui ceux qui se méfient de l'assemblée synodale et de ses protagonistes désireux de réorganiser l'Église et la foi.

Dans ce sens, même l'épisode récent du questionnaire caché du sondage officiel du Synode, en raison d'un échec évident, peut être interprété comme une confirmation de l'étendue du nouveau péché d'a-synodalité que l'on est maintenant appelé à confesser. Être donc en désaccord avec les pères synodaux et les nombreuses « manœuvres » des hommes et des femmes aujourd'hui au pouvoir peut donc être une faute pour laquelle il faut demander pardon à Dieu. 

Le « péché de doctrine » avancé 

Enfin, le « péché de la doctrine utilisée comme des pierres que l'on jette » (sic !) est stupéfiant. Qui peut faire de nombreuses victimes (même illustres) dans l'Église. En effet, ceux qui débattent pour défendre la doctrine millénaire de l'Église tombent dans le péché de la doctrine que l'on jette comme des pierres. Ainsi, par exemple, ceux qui rappellent que l'homosexualité est un péché grave, ou que les relations prémaritales sont un péché, ou encore ceux qui rappellent que les relations extraconjugales sont contraires à la loi de Dieu et excluent de la communion sacramentelle, tout comme la participation directe ou indirecte à l'avortement. Nous ne savons pas encore comment sera mesurée la différence entre rapporter et rappeler (synodalement) les vérités de foi contenues dans le depositum fidei transmis par l'Église et « jeter » ces vérités comme des pierres. Le fait est qu'il sera nécessaire de maintenir un langage ouvert et inclusif afin de ne pas tomber dans le nouveau péché de lancer la doctrine.

Ensuite, il y a le péché « contre les femmes » : peut-être en référence au fait de ne pas avoir accordé suffisamment de pouvoir au sexe féminin au sein de la hiérarchie ecclésiastique, ou d'avoir refusé l'accès au ministère ordonné au sexe féminin.

Enfin, les péchés contre la création et contre les migrants, points fixes de l'actuel pontificat sur lesquels François insiste beaucoup, et celui, non spécifié, « contre la pauvreté ». Il n'est pas clair si ce dernier se réfère aux riches pour être riches ou à tous ceux qui ne sont pas pauvres. Le fait est que si le péché contre la chasteté est l'usage désordonné de la sexualité (et donc le fait d'avoir violé la chasteté), peut-être que le péché contre la pauvreté indique le fait d'avoir des richesses excessives. Il est évident que ce péché a été formulé de manière grammaticalement incorrecte. Nous sommes convaincus que cette question sera clarifiée en détail au cours du Synode. En attendant, nous ne pouvons que demander humblement le pardon de tous. 

 

 

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source

XVI Assemblea Generale Ordinaria del Sinodo dei Vescovi
[Texte original : italien]

Célébration Pénitentielle
Basilique Saint-Pierre - 1er octobre 2024 à 18 heures

Une Église qui veut marcher ensemble a toujours besoin de se réconcilier. Le pardon constitue la mise en œuvre fondamentale de l'Église, car il synthétise sa nature et sa mission. Il serait toutefois réducteur de penser que l'Église n'est que l'administratrice et la dispensatrice du pardon sacramentel. Le Pape François nous a appris qu'il est également nécessaire de le demander, en appelant les péchés par leur nom, en ressentant de la douleur et même de la honte, parce que nous sommes tous des pécheurs ayant besoin de miséricorde : de cette miséricorde de Dieu qui ne se lasse jamais d'aimer et de pardonner. Le pardon est donc comme une résurrection, il permet à ceux qui sont tombés de se relever, à ceux qui craignent d'avoir tout compromis, de recommencer. L'aveu du péché est la condition d'un nouveau départ.

Au terme de la retraite spirituelle (30 septembre - 1er octobre) de tous les participants à la 16e Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques, la liturgie pénitentielle entend disposer les travaux synodaux vers le début d'une nouvelle manière d'être Église.

Dans la Basilique Saint-Pierre, la célébration pénitentielle, présidée par le Pape François, prévoit un temps d'écoute de trois témoignages de personnes ayant souffert du péché : le péché d'abus ; le péché de guerre ; le péché d'indifférence face au drame présent dans le phénomène croissant des migrations.

Ensuite, l’assemblée procédera à la confession de certains péchés. Il ne s'agit pas de dénoncer le péché des autres, mais de se reconnaître comme faisant partie de ceux qui, par omission ou par action, deviennent cause de souffrance, responsables du mal subi par les innocents et les sans-défense. Celui qui exprime la demande de pardon le fera au nom de tous les baptisés. En particulier, les péchés suivants seront confessés :

• le péché contre la paix
• le péché contre la création, contre les peuples indigènes, contre les migrants
• le péché d'abus
• le péché contre les femmes, la famille, les jeunes
• le péché de la doctrine utilisée comme des pierres à jeter
• le péché contre la pauvreté
• le péché contre la synodalité / manque d'écoute, de communion et de participation de tous

Au terme de cette confession des péchés, le Saint-Père adressera, au nom de tous les fidèles, la demande de pardon à Dieu et aux sœurs et frères de toute l'humanité.

La célébration pénitentielle, organisée conjointement par la Secrétairerie Générale du Synode et le Diocèse de Rome, en collaboration avec l'Union des Supérieurs Majeurs (USG) et l'Union Internationale des Supérieures Générales (UISG), est ouverte à tous, en particulier aux jeunes, et peut être suivie sur les médias du Vatican, qui en assurera la retransmission en direct.

La liturgie tourne le regard intérieur de l'Église vers les visages des nouvelles générations. En effet, ce sont les jeunes présents dans la Basilique qui recevront le signe que l'avenir de l'Église est le leur et que la demande de pardon est le premier pas d'une foi et d'une crédibilité missionnaire à rétablir.

Commentaires

  • J'ai péché, pape François. En effet, je suis entièrement d'accord avec le catéchisme de l'Eglise catholique et je ne suis pas d'accord avec le fait que toutes les religions se valent. Pardon, donc, de ne pas souscrire à votre syncrétisme et de préférer aux vôtres les paroles de Jésus-Christ, des apôtres et celles de 2000 ans de l'histoire de l'Eglise. Pardon aussi de souscrire au mot d'Alain Finkielkraut qui, parlant de vous disait (dans Le figaro): "Il est celui qui réduit 2000 ans de christianisme à un insipide message philanthropique". Mais comme je tiens à garder la foi, pardon enfin de ne pas vous vous accepter en tant que grand prêtre d'une religion mondiale et d'attendre de vous de fortifier la vraie doctrine plutôt que de la démolir en faisant passer Celui qui a dit: "Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne va au Père que par Moi" comme un menteur...

  • Moi aussi je confesse que j’ai commis exactement les mêmes péchés que Monsieur Snyers, mais sans aucune envie de repentance sur ces mêmes points.

    Et en même temps, je compte faire appel aux services d’un avocat chevronné qui balayera d’un revers de la manche l’application de l’art. 322 du Code pénal, relatif à l’association de malfaiteurs, même si je participe à vous faire connaître tel que vous êtes, factuellement, et même en faisant exactement l’inverse de ce que vous recommandez, par vos préférences idéologiques dénuées de tout fondement catholique, et en recommandant à un maximum de personnes de faire de même.

    Et en même temps encore, je prie pour votre conversion à la seule vraie foi, précisément parce que je suis catholique.

    Et pour terminer, je vous confirme ma sérénité, en me souvenant des paroles de notre bien-aimé Saint père Benoît, qui a dit: Dieu gagne à la fin.

  • Du moment que Hollerich et Grech sont dans le coup, il ne faut s'attendre à rien d'autre.
    Mais le concept de nouveaux péchés n'est pas inintéressant. On pourrait réfléchir à une liste incluant :
    - l'éviction des évêques et prêtres fidèles au Christ
    - la complicité avec les pires tyrannies
    - le mépris et la dérision envers les croyants fervents
    - les encouragements chaleureux aux promoteurs du vice
    - la formulation, dans l'ambiguïté, de propositions hérétiques
    - le soutien aux projets des forces globalistes et génocidaires
    - l'indifférentisme religieux
    - la couverture des abus sexuels dénoncés hypocritement

  • Dans quelle réalité se trouvent-ils?
    Les principes directeurs ne se trouvent ils pas dans les dix commandements de Dieu et les cinq commandements de l’Eglise? Péchés contre la création (a quel titre?!), des péchés contre les migrants (oh pauvres petits…) des peches d’a-synodalite (pour les évêques sans doute? Mais les évêques ne sont ils pas sensés être souverains dans les matières qui les concernent?) des peches de doctrine (on croit rêver?!). Je croirais lire une comédie burlesque. On se paie notre tête?!

  • Je ne peux comprendre le soutien du Pape François aux forces globalistes et leurs projets. (?)
    Non plus à l'éducation à la sexualité à l'école qui ne respecte pas le développement physique de l'enfant comme dénoncé dans la vidéo youtube Sud Radio et les invitées spécialistes de l'enfant.
    C'est gravissime et intolérable !!

  • Désolée de revenir sur le sujet.
    Je ne comprends pas que Pape François ne parle pas du péché contre la pureté. (?) enseigné aux ados.
    Sophie Audugé, présidente de SOS Education et auteur de l'Education sexuelle à l'école (coécrit avec le pédopsychiatre Maurice Berge) aux Ed. Artège et Lisa Kamen-Hirsig enseignante et auteur de "La grande garderie" Ed. Albin Michel
    dénoncent les dérives vis à vis des jeunes enfants de maternelle déjà, primaires, et ados non adaptés au développement physique de l'enfant. Cela devient des cours de pratiques sexuelles avec tous les détails, positions, pénétration, plaisirs recherchés etc...
    En 2006-2008, des organismes, entre autres l'O.M.S, ont infiltré les sphères des décisions, en s'inspirant des travaux du Dr Alfred Kinsey.
    De l'Amérique puritaine, on en arrive aujourd'hui au wokisme ...
    Que dit Pape François sur l'encouragement à la pratique de la masturbation de nos chers petits ? et plus encore ? les positions, la pénétration ... Ce sont des cours de sexualité et non des cours
    d'information et de protection contre les dérives possibles qui ont des conséquences à vie.
    Il y aurait surtout la recherche de plaisir...
    Alors, Pape François, allez-vous inscrire ces déviences, ces péchés contre la pureté envers les ados et les petits dans vos travaux au "Sinode" ? Car ces formations se donnent à l'insu des parents !!! Gravissime, non ?
    Ecouter la vidéo Sud Radio André Bercof du 12/09

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