Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les mots de la messe. La vraie beauté liturgique

IMPRIMER

Les_mots_de_la_messe_s.jpgBernard Dumont, directeur de la Revue Catholica  commente (dans le n° 110, Hiver 2011 de ce périodique trimestriel)) la parution du livre posthume de Mgr Michel Dangoisse (décédé en août 2010)  «Les mots de la messe. La vraie beau­té de la li­tur­gie  (Ad Solem, octobre 2010, 23€) : « Petite en vo­lume (114 p.) mais très pré­cise, cette ana­lyse com­pa­ra­tive des textes du nou­vel Ordo Mis­sae dans ses ver­sions of­fi­cielles et ses tra­duc­tions en langue fran­çaise est pré­fa­cée par Mgr Mi­chel Schooyans (…) ».

Comme le souligne Bernard Dumont, l’originalité de cette étude, revêtue de l’imprimatur de Monseigneur Léonard, tient à ce que «  chaque tra­hi­son de sens - ma­ni­fes­tée par la com­pa­rai­son entre texte latin, tra­duc­tion of­fi­cielle et tra­duc­tion stricte par Mgr Dan­goisse- est cri­ti­quée, briè­ve­ment mais net­te­ment, à par­tir des don­nées dog­ma­tiques et de la sym­bo­lique li­tur­gique tra­di­tion­nelle. La somme des in­flé­chis­se­ments et tra­ves­tis­se­ments est ac­ca­blante. En­core faut-​il avoir à l’es­prit qu’ils ne consti­tuent pas des dé­via­tions pri­vées, si nom­breuses et com­mises jusque par des évêques (…). Il s’agit bien des tra­duc­tions ap­prou­vées par les confé­rences épis­co­pales de langue fran­çaise – des phé­no­mènes ana­logues se posent ailleurs, en par­ti­cu­lier dans l’es­pace an­glo­saxon –, et agréées en leur temps par Rome (…) »

Dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », le Père Alain Bandelier confirme ce jugement : « Bien que sensibilisé depuis longtemps à ces questions, je dois avouer, écrit-il, que j’ai été impressionné devant les innombrables glissements de sens que l’on peut constater quand on passe du Missel latin au Missel français (…) » .

« La guerre des messes, ajoute-t-il, ne doit pas durer encore cinquante ans ! C’est pourquoi une traduction française plus authentique d’une part, et d’autre part, une célébration plus traditionnelle (au sens positif du mot, c’est-à-dire moins captive de la subjectivité du célébrant ou de l’assemblée), ne peuvent que contribuer à une communion tellement désirable afin que le monde croie »

On sait que l’Association épiscopale pour la liturgie des pays francophones (AELF) «  travaille » à cette révision – révision demandée fermement il y a presque dix ans par l’instruction « Authenticam liturgiam » de la Congrégation romaine pour le culte divin. Où sont alors les résistances ?

Les commentaires sont fermés.