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Livres - Publications

  • 19 septembre : Mémoire des Apparitions de la Salette

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    451.jpgLe message délivré par la Vierge à deux bergers, Maximin et Mélanie, à La Salette en 1846 (apparitions reconnues par l'Eglise), est un message de mise en garde qui ne ménage personne; la Vierge avertit le monde des malheurs à venir en conséquence des graves désordres qui se multiplient en particulier dans l'Eglise et de l'atiédissement de la foi. Elle présente un visage désolé, en larmes, et appelle à la conversion et à la pénitence. Si certains avertissements sont à resituer dans le cadre historique de l'époque, d'autres restent très actuels et nous interpellent, notamment quand il s'agit de notre allergie à toute forme de pénitence et de la désacralisation du dimanche.

    Plusieurs écrivains ont été très marqués par le message de La Salette : Huysmans, Bloy et Claudel, notamment. Bloy a consacré un livre à "Celle qui pleure" qui est en ligne ici : http://www.biblisem.net/etudes/bloycell.htm où il relève des prédictions qui rendent un étrange son d'actualité à l'heure des affaires de pédophilie :

    "Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des CLOAQUES D’IMPURETÉ. Oui, les prêtres demandent vengeance et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent la vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; IL N’Y A PLUS D’ÂMES GÉNÉREUSES, il n’y a plus personne digne d’offrir la Victime sans tache à l’Éternel, en faveur du monde."

    Cfr un site consacré aux apparitions de La Salette : http://jesusmarie.free.fr/apparitions_salette.html et un article bien complet : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-11473097.html et aussi, lors du 170e anniversaire : http://www.famillechretienne.fr/eglise/pelerinages-et-rassemblements/la-salette-170e-anniversaire-de-l-apparition-de-la-vierge-203478

  • Le Linceul entre rayons X et intelligence artificielle; quand l'intérêt pour le Saint Suaire explose avec deux ans de retard...

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    D'Emmanuelle Marinelli sur la NBQ :

    Le Linceul entre rayons X et intelligence artificielle

    4 septembre 2024

    Avec deux ans de retard, l'intérêt explose pour des recherches déjà connues en 2022 qui datent le linge sacré du temps de Jésus. S'en suit un boom médiatique et social, confirmant que ce Visage ne cesse d'attirer.

    Soudain, d'une manière tout à fait inattendue, immédiatement après le 15 août, une nouvelle sur le Suaire a explosé en Grande-Bretagne, immédiatement reprise par les médias d'autres pays, y compris par Al Jazeera : le linge vénéré est daté du 1er siècle après JC grâce à une nouvelle analyse qui utilise les rayons X.

    Tout a commencé par un article de Stacy Liberatore dans le Daily Mail Online Science du 19 août, annonçant une recherche publiée... il y a deux ans. La journaliste n'a pas expliqué pourquoi elle n'a pris connaissance que maintenant de ce texte publié dans Patrimoine en 2022. Mais qu'importe : mieux vaut tard que jamais !

    Les auteurs de la recherche, le physicien Liberato De Caro et d'autres, avaient déjà publié un précédent article sur Heritage en 2019 concernant cette nouvelle méthode WAXS ( Wide Angle X-ray Scattering ) qui utilise des rayons X grand angle pour évaluer la dégradation structurelle qu'un tissu en lin ancien subit au fil du temps, afin de lui donner un âge. La méthode est non destructive et peut même être appliquée à un petit échantillon de fil d’un demi-millimètre. La nouvelle contenue dans l' article Heritage 2022, relancé par le Daily Mail Online, consiste en la datation d'un fil du Linceul avec la méthode WAXS : la comparaison avec des fils de différentes époques a permis de situer l'origine du Linceul à l'époque du Christ, car les mesures obtenues sont comparables à celles d'un échantillon de lin, datant de 55-74 après JC, provenant du site archéologique de Massada, en Israël.

    Dans les médias qui ont couvert l'actualité, il y avait aussi l'opinion du physicien Paolo Di Lazzaro, qui a émis quelques doutes sur cette nouvelle méthode d'investigation, comme cela arrive toujours dans le débat scientifique. Mais le succès du premier article, qui a fait bondir le Suaire dans le top dix des sujets les plus recherchés sur Google en anglais, a incité le Daily Mail Online à en publier d'autres dans les jours suivants : ainsi, le 20 août, Stacy Liberatore parlait de David Rolfe , le réalisateur athée qui s'est converti en étudiant le Linceul pour un documentaire qu'il était en train de réaliser, Silent Witness, tandis que, toujours le 20 août, William Hunter abordait divers sujets intéressants sur le Linceul, dont les recherches effectuées par l'archéologue William Meacham sur certains fils du Linceul à le Laboratoire des Isotopes Stables de Hong Kong. Selon cette analyse isotopique, le lin utilisé pour fabriquer le Linceul a poussé au Moyen-Orient. Parmi les sujets examinés, Hunter propose cependant également l'expérience de l'anthropologue légiste Matteo Borrini et du chimiste Luigi Garlaschelli, qui voulaient démontrer que les jets de sang présents sur le Linceul étaient faux. Une expérience largement démentie, comme on peut le lire dans La Nuova Bussola Quotidiana .

    Le 22 août encore, Stacy Liberatore a écrit un article sur le Linceul, cette fois pour parler des nouvelles recherches de l'ingénieur Giulio Fanti, qui affirme entre autres avoir trouvé la présence de créatinine dans certaines particules de sang, preuve des traumatismes subis par l'Homme du Linceul.

    Compte tenu de l'intérêt qui va croissant, Stacy Liberatore a publié le 23 août un nouvel article dans lequel j'ai été interviewée avec le chercheur français Tristan Casabianca au sujet des recherches que nous avons publiées dans Archaeometry avec les statisticiens Benedetto Torrisi et Giuseppe Pernagallo. Il s'agit de l'analyse des données brutes obtenues des laboratoires qui datent le Suaire du Moyen Âge en 1988. Cette analyse statistique a permis de réfuter définitivement la validité du test de 1988, car réalisé sur un échantillon non représentatif du Suaire dans son entièreté. Il a également été discuté dans La Nuova Bussola Quotidiana .

    Le 28 août, le Daily Mail Online revient à nouveau sur le sujet avec un article d'Ellyn Lapointe, qui présente d'autres recherches de Liberato De Caro et revient une fois de plus pour évoquer l'analyse statistique présentée dans Archéométrie .

    Le 30 août également, un nouvel article paraît dans le Daily Mail Online, cette fois rédigé par Rob Waugh, pour présenter un livre d'il y a trois ans qui reconstitue l'histoire hypothétique du Suaire au cours des premiers siècles.

    Les autres journaux suivent l'actualité telle qu'elle est publiée par le Daily Mail. Le site français du CIELT ( Centre International d'Études sur le Linceul de Turin ) dans sa revue de presse du mois d'août répertorie 170 articles - dont il fournit le lien - qui, ce mois-là, parlaient du Suaire dans divers journaux du monde entier. Mais c'est encore une fois le Daily Mail qui ouvre la voie le 2 septembre avec un nouvel article de Rob Waugh, qui met en scène d'autres reliques liées à la Passion du Christ : le Suaire d'Oviedo, la Tunique d'Argenteuil, la Véronique du Vatican.

    Cette succession de nouvelles, même datées, nous fait réfléchir sur l'intérêt que le Suaire suscite chez les gens et sur l'implication conséquente des médias qui en parlent également pour avoir des opinions sur leurs sites Internet. Les articles sont suivis en-dessous de centaines de commentaires contradictoires, dans le tourbillon des likes ou pas, des pouces levés ou baissés.

    Parmi les diverses curiosités suscitées par le Suaire, il y a aussi celle sur l'apparence de Jésus, notamment sur son visage. Ainsi, le Daily Mail Online a interrogé l'intelligence artificielle Merlin en demandant : « Pouvez-vous générer une image réaliste de Jésus-Christ à partir du visage trouvé sur le Suaire de Turin » ? Le 22 août, Jonathan Chadwick a publié le résultat ( ci-dessus, à gauche ).

    La veille, le 21 août, le Daily Express s'était également tourné vers l'intelligence artificielle, mais en utilisant un programme différent : Midjourney . Le résultat  ( ci-dessus, à droite ) a été publié par Michael Moran comme « le vrai visage de Jésus ». Mais si tel est le vrai visage de Jésus, comment se fait-il qu’il soit différent de l’autre ? Pourtant, ils sont tous deux générés par l’intelligence artificielle ! La réponse est simple : ce sont deux programmes différents, qui utilisent évidemment des informations différentes.

    En fin de compte, l’intelligence artificielle ne fait que traiter les données saisies.

    Un troisième traitement du visage du Christ obtenu avec l'intelligence artificielle à partir du Linceul est celui trouvé dans l'article de Stacy Liberatore du 23 août dans le Daily Mail Online. Il s'agit d'une œuvre du graphiste Otangelo Grasso.

    Des résultats différents donc qui pourront vous plaire plus ou moins selon vos goûts esthétiques, mais aucun vraiment comparable à l'original inimitable, celui du Saint Suaire !

  • La Philosophie de l'économie de Marcel De Corte en prévente

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    Grand visuel du produit

    Philosophie de l'économie - Prévente

    Philosophie de l´économie

    Marcel De Corte

    Introduction d’Adrien Peneranda

    282 pages. Octobre 2024

    20€ au lieu de 25€

    Prévente jusqu´au 4 octobre 2024

    Philosophe aristotélicien, professeur de philosophie à l'Université de Liège, Marcel De Corte (1905-1994) s’est confronté toute sa vie aux questions contemporaines et notamment à la place et au rôle de l’économie dans nos sociétés modernes. Les réflexions qu’il propose dans cet essai inédit sont destinées aux (futurs) chefs d’entreprise, aux cadres et plus largement à tous ceux qui transforment la matière en utilités économiques. Il pointe notamment l’influence grandissante des techniques qui, dans le domaine de la production, se libère de plus en plus de la finalité de l’économie.

  • La Lettre du pape François sur la littérature et l'éducation; un commentaire

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    De Miguel Cuartero sur son blog via korazym.org :

    Lettre du pape François sur la littérature et l'éducation; un commentaire

    Mais immédiatement, dans le premier paragraphe, il explique que cela s'applique non seulement aux séminaristes mais également à tous les chrétiens. Voici donc la Lettre sur le rôle de la littérature dans la formation (17 juillet 2024) ICI ] adressée aux séminaristes mais aussi aux formateurs et à tous les chrétiens, publiée en huit langues sur le site du Vatican.

    Le Pape affirme que pour entrer en dialogue avec la culture contemporaine, il faut se consacrer à la littérature. En effet, il ne suffit pas d'apprendre un christianisme « loin » des gens, mais il faut toucher la chair des hommes et des femmes. En ce sens, explique le Souverain Pontife, la littérature rapproche les chrétiens de la vérité sur l'homme, du « cœur de la culture » et du « cœur de l'être humain », en les épargnant de lectures abstraites à des années-lumière du monde.

    On voit clairement une référence à la théologie qui, pendant de nombreuses années, au cours de ce pontificat, a été désignée à plusieurs reprises comme une science abstraite et - à leur tour - les théologiens comme des rats de bibliothèque, enfermés dans leur raisonnement froid et raréfié.

    Donc plus de romans (anciens ou nouveaux, c'est égal) et moins de théories ; plus de littérature et moins de théologie ; plus de récits et moins de dogmatique. Le Pape se souvient de l'époque où plutôt que d'imposer à ses étudiants le Cid (poème épique classique de la littérature espagnole), il leur laissait lire Garcia Lorca [1], ce que les étudiants préféraient et qui leur convenait davantage. Parfois, un roman est aussi un bon substitut à la prière, affirme le Pontife, lorsque la prière est difficile à cause d'une crise ou d'une lourdeur d'esprit.

    Rien à dire sur l'invitation à redécouvrir et relire les classiques de la littérature. Il s’agit d’une richesse incontournable que peu de gens parviennent malheureusement à exploiter. Ce qui me laisse perplexe, c'est que dans le contexte actuel, dans l'environnement culturel dans lequel nous baignons, le Souverain Pontife prend la peine de demander, presque en suppliant, aux séminaristes de se tourner vers le roman pour devenir plus humains, plus créatifs, acquérir un vocabulaire plus large et lutter contre la corrosion cérébrale.

    À mon avis, le contexte culturel actuel est en fait configuré comme une guerre, une guerre culturelle, dans laquelle le christianisme (non pas les « religions », mais le christianisme) est constamment attaqué et tourné en dérision par une idéologie de plus en plus omniprésente. Les Jeux Olympiques de Paris en ont été un exemple clair [2] , au point de provoquer des protestations d'une partie du monde politique, mais surtout de la part des citoyens ordinaires, du monde laïc et des représentants et dirigeants d'autres religions pour invoquer le respect du christianisme et des valeurs chrétiennes (Susanna Tamaro a défini le rite d'ouverture des jeux comme « les funérailles de l'éthique » ICI ] ). Il faut dire que François n'a fait aucun commentaire à ce sujet, alors que le Saint-Siège s'est exprimé très tardivement dans une courte note [3] .

    Bref, le contexte dans lequel nous vivons est désormais clairement hostile aux chrétiens. L’avenir ne s’annonce pas rose. Sommes-nous préparés à cela ? Nos bergers le sont-ils ? Les futurs bergers le seront-ils ? Il y a beaucoup d'inquiétude et aussi la fatigue de devoir tout supporter ou de se sentir continuellement étiqueté comme rétrograde ou théoricien du complot (comme l'auteur semblera évidemment l'être). L'invitation à tout confier à la littérature pour mieux comprendre et dialoguer avec le monde - de la part du Souverain Pontife, chef de l'Église et pasteur des catholiques dispersés dans le monde - semble pour le moins surprenante.

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  • Deux associations catholiques portent plainte contre Charlie Hebdo pour incitation à la haine religieuse

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    Du site du Figaro :

    Charlie Hebdo : deux associations catholiques portent plainte pour incitation à la haine religieuse

    La plainte a été déposée auprès du tribunal judiciaire de Paris par les associations «Marie de Nazareth» et «La petite Voie», éditrice du site internet tribunechretienne.com, contre le dessinateur Pierrick Juin et contre Riss, directeur de la publication de Charlie Hebdo. Sollicitée, la direction de Charlie Hebdo n'a pas souhaité réagir.

  • Benoît XVI et François : deux lectures du Maître de la Terre de Benson, deux pontificats, deux églises ?

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    C'est à lire sur le site de l'Homme Nouveau :

    Benoît XVI et François : deux lectures du Maître de la Terre de Benson, deux pontificats, deux églises ?

    1 – Un roman qui ne laisse pas indifférent
    2 – Une volonté farouche de changer de paradigme
    3 – La démarche synodale comme processus du changement
  • Fin de vie : arrêter la nutrition et l'hydratation artificielles ?

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    Par Jonah McKeown sur CNA :

    Les bioéthiciens examinent de près les nouvelles directives de l'Académie pontificale pour la vie sur le retrait de la nourriture et de l'eau

    16 août 2024

    Après que l'Académie pontificale pour la vie (PAFL) a publié le mois dernier un livret résumant l'enseignement de l'Église sur un certain nombre de questions bioéthiques, la section sur la « nutrition et l'hydratation artificielles » (ANH) inquiète certains observateurs qui considèrent qu'elle s'écarte de l'enseignement antérieur de l'Église. 

    L'Académie pontificale pour la vie a été fondée en 1994 par saint Jean-Paul II afin d'étudier les questions bioéthiques et d'offrir une formation à la promotion et à la défense de la vie. Publiée uniquement en italien le 2 juillet, la nouvelle brochure de l'Académie pontificale pour la vie a pour but de « dissiper la confusion » concernant l'enseignement de l'Église sur un certain nombre de questions bioéthiques. 

    Dans le monde anglophone, cependant, le livret a fait l'objet d'un examen minutieux pour avoir semblé assouplir la position de l'Église sur l'importance de fournir de la nourriture et de l'eau aux patients dans un état végétatif. 

    L'enseignement de l'Église sur cette question a récemment fait la une de l'actualité aux États-Unis en raison de l'affaire Margo Naranjo, une femme handicapée du Texas dont les parents, catholiques, ont annoncé le mois dernier qu'ils avaient décidé de laisser Margo mourir de faim dans un hospice. Ils en ont été empêchés par l'intervention d'un juge. 

    Quel est l'enseignement de l'Église sur le retrait de la nourriture et de l'eau ?
    Au fil des ans, les responsables de l'Église, au Vatican et aux États-Unis, ont abordé de manière spécifique la question du refus de nourriture et d'eau à un patient en état végétatif. 

    Dans un discours prononcé en 2004, saint Jean-Paul II a précisé l'enseignement de l'Église selon lequel « l'administration d'eau et de nourriture, même lorsqu'elle est assurée par des moyens artificiels, représente toujours un moyen naturel de préserver la vie, et non un acte médical ».

    « Même nos frères et sœurs qui se trouvent dans l'état clinique d'un « état végétatif » conservent leur dignité humaine dans toute sa plénitude. Le regard aimant de Dieu le Père continue de se poser sur eux, les reconnaissant comme ses fils et ses filles qui ont particulièrement besoin d'aide », a noté le saint. 

    Le pape a expliqué que les « espoirs décroissants » de guérison d'une personne en état végétatif « ne peuvent pas justifier, d'un point de vue éthique, la cessation ou l'interruption des soins minimaux au patient, y compris l'alimentation et l'hydratation ».

    « La mort par inanition ou déshydratation est, en effet, la seule issue possible à leur retrait. En ce sens, elle finit par devenir, si elle est pratiquée sciemment et volontairement, une véritable euthanasie par omission », a déclaré Jean-Paul II.

    En 2007, la Congrégation (aujourd'hui Dicastère) pour la doctrine de la foi du Vatican a répondu à deux questions posées par les évêques américains sur le fait de savoir si un patient en « état végétatif » peut être privé de nourriture et d'eau. 

    La congrégation, sous le pape Benoît XVI, a clairement affirmé qu'une personne en état végétatif doit être nourrie et abreuvée même si elle ne semble avoir aucune chance de guérison. Le dicastère a laissé ouverte la possibilité que les seules exceptions soient les cas où la nourriture et l'eau « ne peuvent être assimilées par le corps du patient ou ne peuvent lui être administrées sans causer un inconfort physique significatif ».

    Ces réponses ont aidé les évêques américains à réviser en 2009 leurs « Directives éthiques et religieuses pour les services de santé catholiques », qui stipulent dans la directive 58 qu'« il existe une obligation de fournir de la nourriture et de l'eau aux patients » dans les hôpitaux catholiques, une obligation qui « s'étend aux patients souffrant d'affections chroniques et vraisemblablement irréversibles ».

    Les directives laissent toutefois au patient la possibilité de choisir de rejeter les moyens extraordinaires.

    « L'alimentation et l'hydratation médicalement assistées deviennent moralement facultatives lorsqu'on ne peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles prolongent la vie ou lorsqu'elles seraient « excessivement lourdes pour le patient ou [provoqueraient] un inconfort physique important, résultant par exemple de complications dans l'utilisation des moyens mis en œuvre », poursuit la directive 58.

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  • Quand les mères s'effacent ou quand du féminisme on passe à la haine de la maternité...

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    Lu sur Hérodote.net :

    L’Effacement des mères

    Du féminisme à la haine de la maternité

    17 août 2024

    Tous les pays développés d'Occident et d'Extrême-Orient sont entrés dans l'« hiver démographique » avec des populations en voie de diminution rapide. En France, cette année, le nombre des naissances est passé pour la première fois sous la barre des 700 000 et l’indice de fécondité (dico) est tombé à 1,6 enfants par femme.

    On peut en attribuer la cause au mode de vie contemporain, focalisé sur la consommation immédiate sans projection sur l'avenir. Ève Vaguerlant, agrégée et docteur en lettres modernes, rappelle aussi, dans un essai percutant, les racines idéologiques du refus de la maternité, des Cathares (XIIe siècle) aux Précieuses (XVIIe siècle) et à Simone de Beauvoir (XXe siècle)...

    À l’heure actuelle, en France et en Occident, ce sont près de 30 % des femmes en âge de procréer qui déclarent ne pas vouloir d’enfants (ou être dans l’incapacité matérielle ou physique d’en avoir) et ce taux est en augmentation. Chez certains jeunes se diffuse la stérilité volontaire via la vasectomie ou la ligature des trompes, quand ce n'est pas le changement de sexe, une chirurgie à haut risque qui prive le sujet de la faculté d'engendrer (mais profite à Big Pharma).

    Ces comportements sont encouragés par la presse féminine qui abonde en articles présentant la maternité sous un jour négatif. Elle déplore les difficultés qui seraient liées à la grossesse et à l’accouchement, alors même que l'obstétrique moderne les rend plus sûrs que jamais. Elle met aussi en exergue le « regret d’être mère » qui frapperait de plus en plus de femmes. Elle flatte même les jeunes femmes qui choisissent d'assumer plusieurs avortements plutôt que la prise quotidienne de la pilule contraceptive.

    Faut-il s'étonner dans ces conditions de l'effondrement des naissances très en-dessous du seuil de 2,1 enfants par femme indispensable au renouvellement des générations ? Ce seuil est déjà proche d'un enfant par femme dans plusieurs pays, voire en-dessous comme en Corée. Ce qui  signifie une division par deux des naissances à chaque génération et par huit à la fin de ce siècle (note).

    Un contexte hostile à l'enfant autant qu'à la maternité

    Eve Vaguerlant, L?Effacement des mères, du féminisme à la haine de la maternité (L?Artilleur, 2024)

    Dans son essai L’Effacement des mères, du féminisme à la haine de la maternité (L’Artilleur, 2024), Ève Vaguerlant montre que cet effondrement des naissances est lié à un contexte social et culturel hostile à l’enfant autant qu’à la maternité.

    Même si l'essayiste se cantonne à la situation française, qu'elle connaît pour l'avoir étudié de près, ce contexte se retrouve dans tous les pays développés (à l'exception d'Israël, engagé dans la  « guerre des berceaux »).

    Il affecte en premier lieu les jeunes actifs des classes moyennes, qui doivent manifester une volonté à toute épreuve pour accueillir un, voire deux enfants dans leur foyer, en dépit du scepticisme environnant et de la quasi-absence de soutien des pouvoirs publics.

    Dans les sociétés pré-industrielles, faut-il le rappeler ? la place des femmes ne faisait pas de problème. Elles participaient avec leur conjoint à la bonne marche de l'exploitation agricole, de l'atelier ou du commerce, chacun à sa place selon ses compétences, la femme exerçant souvent les fonctions les plus nobles : la marche de la maisonnée et la gestion des comptes ainsi que l'éducation des enfants ; l'homme se réservant les travaux les plus pénibles, voire les plus périlleux (mineurs, marins, soldats).

    Tout a changé au XIXe siècle avec l'apparition de la grande industrie et la généralisation du salariat. L'unité du foyer a été alors brisée, l'homme prenant l'ascendant sur sa femme en ramenant à la maison l'argent indispensable à leur survie.

    Dans la prospérité de l'après-guerre s'est imposé l'idéal hollywoodien de la belle maison de banlieue dans laquelle l'épouse élégamment vêtue s'occupe de ses trois enfants en attendant son époux, fier de sa promotion et de son salaire.

    Cette représentation réductrice de la femme moderne a sans doute inspiré la philosophe Simone de Beauvoir que cite Ève Vaguerlant : « Le code français ne range plus l'obéissance au nombre des devoirs de l'épouse et chaque citoyenne est devenue une électrice ; ces libertés demeurent abstraites quand elles ne s'accompagnent pas d'une autonomie économique (...). C'est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ; c'est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète » (Le Deuxième Sexe, 1949).

    Par « travail », la philosophe sous-entend une activité hors du domicile et le plus souvent salariée. De ce point de vue, ses voeux se sont réalisés au-delà de toute espérance à partir de la décennie suivante !

    En effet, dans les années 60, une fois achevée la reconstruction consécutive à la Seconde Guerre mondiale, les milieux entreprenariaux ont craint que la croissance économique ne vienne à fléchir. Ils ont jugé nécessaire de stimuler de toutes les façons possibles la consommation des ménages pour soutenir l'activité... et leurs profits.

    On assista alors à l'émergence de la « société de consommation » que dénoncèrent tant et plus les étudiants bourgeois de Mai-68. On assista aussi au développement du salariat féminin qui permit de peser à la baisse sur les salaires masculins de sorte qu'il ne fut bientôt plus envisageable pour une famille de maintenir un niveau de vie décent avec un seul salaire.

    La maternité apparut alors aux yeux du patronat comme une entrave à l'emploi des femmes et - plus grave sans doute - comme une forme de contestation du consumérisme, lequel fait de la jouissance immédiate le but unique de l'existence (note). De fait, à partir de 1963, après le boum spectaculaire de l'après-guerre, la fécondité entama sa décrue dans tous les pays industriels, y compris le Japon (note).

    Des Cathares à Simone de Beauvoir, une même détestation de la maternité

    Le travail salarié est devenu pour les femmes des classes moyennes une quasi-obligation en raison de la nécessité du salaire féminin dans une famille. Ces femmes sont-elles pour autant devenues plus heureuses ? Dans son essai Où en sont-elles ?, l'anthropologue Emmanuel Todd en doute. Il souligne le fait que leur entrée massive  dans le monde du travail les a aussi faites entrer dans l’anxiété économique.

    Ève Vaguerlant rappelle à ce sujet une formule ironique de l'écrivain anglais Gilbert Keith Chesterton (1876-1936) :  « Le féminisme pense que les femmes sont libres lorsqu'elles servent leurs employeurs mais esclaves lorsqu'elles aident leurs maris ».

    Lire la suite (Amis d'Herodote.net seulement)

  • Edith Stein : philosophie de la conversion

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    De Vincent Aucante sur aleteia.org :

    Édith Stein, philosophe de la conversion

    C’est après une longue maturation que l’intellectuelle juive Édith Stein se convertit au catholicisme. Auteur du livre « Édith Stein, la grâce devant soi », Vincent Aucante raconte la « philosophie de la conversion » de celle qui deviendra sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix.

    Notre temps a plus que jamais besoin de conversion, que ce soit la conversion de l’Église à laquelle nous appelle le pape François, ou la conversion à l’amour du cœur des hommes. La vie et l’œuvre d’Édith Stein peuvent être pour chacun, chrétien ou non, un modèle de conversion.

    La conversion marque un passage, inscrit dans l’histoire d’une personne. Elle ouvre le cœur, et l’amène à rencontrer Dieu. La personne peut se convertir en redécouvrant ses propres racines, la foi de sa famille ou de sa communauté, ou en changeant de religion. Édith Stein a vécu les deux types de conversion. D’origine juive mais devenue agnostique, elle a choisi le catholicisme, et est entrée après quelques années au carmel. Elle y a redécouvert la profondeur du judaïsme, dans lequel ont grandi Marie, Jésus et les apôtres.

  • Pourquoi les "Millennials" (générations actuelles) n'ont pas d'enfants

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    De sur First Things :

    Pourquoi les générations actuelles ("Millennials") n'ont pas d'enfants

    À quoi servent les enfants ?
    Ambivalence et choix

    par Anastasia Berg et Rachel Wiseman
    St. Martin's Press, 336 pages, 27 $

    « Deux êtres ne sont plus qu'un, et c'est quand ils sont un qu'ils deviennent trois », écrivait Maurice Blondel à propos de l'amour et de la procréation. Cette formule exprime une foi et un désir de fécondité qui étaient autrefois une évidence. Aujourd'hui, pourtant, la réponse à cette mystérieuse arithmétique chez de nombreux Millennials est, en substance, « ça ne colle pas ». D'où la fameuse crise de la fécondité.

    Cette crise est bien documentée. Le taux de fécondité américain en 2023 était le plus bas jamais enregistré, et notre taux de remplacement, 1,6, est bien inférieur aux 2,1 nécessaires pour maintenir une population stable. De toute évidence, les enfants ne vont pas bien, sinon ils en auraient. La plupart de ces Millennials ne sont pas opposés à la procréation ; ils sont ambivalents à ce sujet. Toutes les tendances indiquent que les arguments conçus pour les sortir de cette ambivalence ont été insuffisants. 

    Plus inquiétant encore, comme le soulignent Anastasia Berg et Rachel Wiseman dans leur ouvrage À quoi servent les enfants ? , le simple fait d’évoquer le sujet « paraît au mieux maladroit » aux yeux de ces adultes, qui considèrent généralement ce problème comme étant de droite et donc nocif. Berg et Wiseman ne sont certainement pas des personnes de droite. Mais ce sont des natalistes qui ont écrit un livre destiné à convaincre leurs pairs progressistes de la valeur des enfants. Le défi implicite qu’ells se sont lancé est de le faire tout en évitant tout langage qui pourrait être interprété comme conservateur ou à connotation religieuse.

    Au lieu de cela, elles cherchent un langage alternatif dans la théorie féministe, la littérature, la philosophie et le récit personnel pour répondre de manière affirmative à la question : « La vie humaine vaut-elle encore la peine d’être vécue ? » Cet effort destiné à influencer des esprits qui seraient autrement hors de portée est noble et rendu possible par les paramètres que les auteurs se sont fixés. Mais les limites sont évidentes.

    Les Millennials qui n’ont pas d’enfants avancent généralement des explications matérielles et rationnelles pour justifier leur décision, citant des contraintes économiques et un soutien public insuffisant. Berg et Wiseman commencent par dénoncer ces réponses comme des écrans de fumée. Le problème n’est pas principalement économique : les Millennials sont en fait tout aussi bien placés financièrement pour fonder une famille que n’importe quelle génération précédente. Et, si l’on en croit les pays nordiques, il n’y a guère de preuves que des infrastructures sociales plus importantes conduisent à une augmentation des taux de natalité. La racine de cette ambivalence doit donc être philosophique.

    Berg et Wiseman consacrent la majeure partie de leur temps à diagnostiquer et à répondre à ce problème philosophique. La baisse du taux de natalité, affirment-elles, n’est que la conséquence d’une « reconfiguration des valeurs qui touche tous les aspects de notre vie ». Cette transévaluation a été particulièrement efficace dans ce que les auteurs appellent la « dialectique de la maternité ». Cette dialectique, affirment-elles, a été brouillée par des schismes non résolus dans la tradition féministe qui a suivi Simone de Beauvoir.

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  • Des historiens congolais rendent hommage à l'oeuvre des franciscains belges

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    Un historien congolais, assistant à l'Université de Lubumbashi, préfacé par un professeur à l'Université de Kolwezi, rendent hommage à l'oeuvre des franciscains belges à l'époque coloniale et ultérieurement. C'est ce que l'on peut découvrir sous la plume de Paul Vaute sur son blog "Le Passé belge" :

    Hommages congolais aux franciscains belges

    Ils étaient huit au départ pour œuvrer dans le sud-est de la colonie, sur un territoire de 200.000 km². Avec des moyens dérisoires, ils ont évangélisé, construit et transmis un savoir précieux sur les langues et la mentalité africaines. Leurs successeurs noirs n’ont pas oublié de qui ils furent tributaires (1920-2022)

       Entre 1920, année de leur arrivée, et 1940, nonante missionnaires franciscains belges ont été actifs au Congo belge. En règle générale, après une décennie sur place, ils rentraient au pays pendant un an pour retrouver leur famille, se reposer, soigner les maladies ou infections dont la plupart étaient atteints, mais aussi collecter des fonds, témoigner et, si possible, susciter de nouveaux ouvriers pour la moisson. De ces fils de saint François d’Assise, un successeur africain, le frère Nicolas Tshijika Tshifufu, s’est fait l’historien. Je m’arrêterai ici au volume qu’il a consacré aux figures issues de la province flamande Saint-Joseph, en pointe sur ce terrain [1]. Elle comptait du reste des Wallons en son sein.

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  • Les carmélites de Compiègne bientôt canonisées

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    Du National Catholic Register (Kelsey Wicks) :

    Le pape François ouvre un procès spécial pour canoniser 16 martyres carmélites de la Révolution française

    Les martyres depuis longtemps vénérées comprennent 11 religieuses, trois sœurs laïques et deux externes.

    Blessed Martyrs of Compiègne were guillotined for their faith on July 17, 1794.

    Les bienheureuses martyres de Compiègne ont été guillotinées pour leur foi le 17 juillet 1794.

    archive du 25 février 2022

    Leurs voix ont chanté depuis l'échafaud alors qu'elles allaient à la mort le 17 juillet 1794, pendant le règne de la Terreur, la période effrayante de la Révolution française qui a supervisé l'exécution d'au moins 17 000 personnes.

    À la demande des évêques de France et de l'Ordre des Carmes Déchaussés (OCD), le pape François a accepté le 22 février d'ouvrir un processus spécial connu dans l'Église catholique sous le nom de "canonisation équipollente" pour élever les 16 martyrs carmes de Compiègne sur les autels.

    La canonisation équipollente, ou "équivalente", est, comme le processus de canonisation habituel, une invocation de l'infaillibilité papale par laquelle le pape déclare qu'une personne fait partie des saints du ciel. Elle évite le processus formel de canonisation ainsi que la cérémonie, puisqu'elle se produit par la publication d'une bulle papale. 

    Une longue vénération du saint et une vertu héroïque démontrée sont toujours requises, et bien qu'aucun miracle moderne ne soit nécessaire, la renommée de miracles survenus avant ou après sa mort est prise en compte après étude par la section historique de la Congrégation pour les causes des saints. 

    Cette procédure est très rare. Le pape François a déclaré d'autres saints par canonisation équipollente, comme saint Pierre Faber et sainte Marguerite de Costello, ce que le pape Benoît XVI a également fait pour sainte Hildegarde de Bingen et que Pie XI a accordé à saint Albert le Grand.

    Parmi ces martyres, 11 religieuses, trois sœurs laïques et deux externes. 

    Inspirée par l'action spontanée de la seule novice parmi elles - et la première et la plus jeune à mourir - chacune des 16 membres du couvent carmélite de Compiègne a entonné le Laudate Dominum en montant les marches vers la guillotine. La prieure du couvent a accordé la permission solennelle de mourir à chaque sœur qui, agenouillée devant elle juste après avoir embrassé la statue de la Sainte Vierge dans ses mains, a monté les marches de l'échafaud. La prieure fut la dernière à mourir, sa voix résonnant jusqu'à ce que le métal tranche la tête et le corps.

    Leur mort a calmé la foule et, dix jours plus tard, le règne de la Terreur a lui-même été réduit au silence, un exploit pour lequel les sœurs ont offert leurs exécutions à Dieu.

    Le père John Hogan, carme profès et animateur sur EWTN, a ajouté son poids à la nouvelle de l'action du pape François sur Twitter. 

    "Ces sœurs carmélites sont restées fidèles à la foi, même si l'État exigeait qu'elles embrassent ce qui était finalement une nouvelle religion - le culte du séculier", a-t-il tweeté, ajoutant qu'il y a "de nombreux parallèles avec ce qui se passe aujourd'hui."

    Leur fête restera le 17 juillet. 

    Un plan héroïque pour mettre fin à la terreur

    Béatifiées en 1906, la fidélité des sœurs à leurs vœux et le témoignage remarquable de leur mort ont tout inspiré, des romans tels que Le Chant et l'Échafaud, au cinéma, et même un célèbre opéra intitulé Dialogue des Carmélites, inspiré du livre du même nom écrit par le célèbre romancier et essayiste catholique Georges Bernanos.

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