Le 6 avril dernier, nous mettions en ligne la note reproduite ci-dessous. Aujourd'hui, ces réflexions paraissent encore plus de saison. Les stratégies partisanes l'emportent sur la recherche désintéressée du bien commun, le pays dût-il en périr. Le "gros vin" du nationalisme a saoulé des politiciens forts d'un électorat dévoyé par leurs slogans sans nuances. On désespère de voir ces gens revenir à la raison et notre pauvre roi est dépourvu de moyens constitutionnels pour mettre fin à cette crise; plus que jamais, il aurait besoin de ces prières que l'on récitait à son intention, après la messe. Là aussi, on peut se poser la question de savoir quels clercs mal avisés ont décrété que ces prières étaient superflues et les ont bannies de nos églises...
"Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine; et nulle ville nulle maison divisée contre elle-même ne saurait se maintenir.» (Mt. 2, 25)
Voilà un verset que notre classe politique devrait méditer. Certains nous promettent des mois de prolongation de cette crise gouvernementale sans être sûrs que la perspective d'une solution soit en vue.(...)
Force est de constater que la population ne semble guère s'en soucier et s'habitue à être gouvernée par un gouvernement de transition qui a au moins le mérite de gérer des affaires vitales pour elle sans perdre son temps dans les provocations linguistiques et la vaine recherche de réformes introuvables.
Quand comprendra-t-on qu'il est vain de poursuivre l'exploration sans fin d'impasses sans issues et que c'est dans la recherche de solidarité et d'harmonie entre les provinces de notre pays que des solutions pourraient apparaître?
La logique de la réciprocité négative dans laquelle nous sommes embarqués ne peut rien apporter de bon mais encore faudrait-il que l'on ait vraiment affaire à des hommes de bonne volonté décidés à oeuvrer pour le bien commun. Ce dont on finit par désespérer..."
Commentaires
La situation de notre pays devient vraiment catastrophique et il est pénible de constater que des gens qui se disent chrétiens attisent les rivalités. Quant aux prières pour le Roi, elles sont encore dites à la cathédrale de Bruxelles à l'eucharistie de 10 H.