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Se remettre à la tâche...

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Aujourd’hui, nous reprenons le collier avec détermination. La situation est telle que, à notre plus que modeste niveau, il nous faut relayer des informations, dénoncer des situations intolérables, mobiliser « pour la bonne cause », stimuler des initiatives qui vont « dans la bonne direction », renforcer des convictions, faire de la publicité pour ce qui en vaut la peine, etc.

Ce n’est pas simple car il y a des écueils à éviter, dont celui d’être perpétuellement accroc à Internet pour guetter « les nouvelles », de faire la course avec d’autres blogs ou sites qui placent leur point d’honneur à être les premiers à mettre des infos en ligne, de relayer tout et n’importe quoi, d’alimenter des polémiques stériles, de se prendre pour les tenants exclusifs de la vérité, de sombrer dans la mesquinerie et le pharisaïsme.

Reprenant le fil après cette semaine de pause, il faut bien constater que les choses suivent un cours peu susceptible de nous rendre euphoriques. Le sort des chrétiens persécutés au Pakistan, en Irak et ailleurs ne semble pas près de s’améliorer. Contrastant avec ces comportements des chrétiens qui croupissent dans les geôles de régimes qui les oppriment, il y a la déglingue ambiante qui nous meurtrit. Le discours du pape ne cesse d’y faire allusion ressassant le relativisme, l’indifférentisme, le matérialisme, la course au plaisir et à la jouissance, l’individualisme, le manque d’ouverture à la grâce, le rejet des exigences, l’irresponsabilité de certains comportements, etc. Et, dans bien des cas, que dire de ce qu'il advient dans nos familles, dans nos paroisses, dans nos écoles ?

Alors, ce n’est pas le moment de se « dégonfler » mais de prendre très au sérieux l'histoire de cette barque qui paraissait sombrer mais où, paraissant sommeiller, le Christ était pourtant bien présent…

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