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Rencontre d'Assise : les déclarations se multiplient

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Il est curieux de constater l'empressement d'un certain nombre de personnalités à voler au secours de l'initiative assez controversée de la prochaine rencontre interreligieuse d'Assise. Aujourd'hui, c'est Maria Voce, présidente des Focolari, précédemment, c'était le cardinal Levada et bien d'autres.

Pour notre part, nous sommes plutôt attentistes, voire réservés, mais nous ne voulons pas faire de mauvais esprit. Nous sommes assez sensibles aux arguments de ceux qui craignent que ce type de rencontres comporte pas mal de risques : confusions, ambiguïtés, syncrétisme, etc.(ICI, par exemple)

Cependant, nous voulons croire que Benoît XVI a pris la mesure de tous ces dangers et que, l'Esprit Saint aidant, le résultat pourrait nous surprendre positivement. Espérons.

Commentaires

  • La Rencontre d'Assise est un problème très complexe.

    D'une part, on peut craindre une confusion dans les esprits, alors que l'ignorance religieuse, même chez les pratiquants, est parfois ahurissante.

    D'autre part, il y a un poncif bien ancré dans les médias et l'opinion que les religions en général, et le monothéisme en particulier, seraient la cause de tous les maux de l'humanité, divisant les gens et causant la violence. A ce point de vue montrer au monde entier que l'on peut se rencontrer pacifiquement sera un démenti à ce lieu commun tellement répandu.

  • Dans une lettre qu’il lui adressait le 23 novembre 2008, à l’occasion de la parution de son livre « Pourquoi nous devons nous dire chrétien » (éd. Montadori), le pape Benoît XVI écrivait notamment ceci au sénateur italien Marcello Pera : « (…) Votre analyse des concepts de dialogue interreligieux et interculturel revêt aussi pour moi une importance particulièrement significative. Vous expliquez avec grande clarté qu’un dialogue interreligieux au sens étroit du terme n’est pas possible, ce qui confère une urgence d’autant plus grande alors au dialogue interculturel qui approfondit les conséquences culturelles de l’option religieuse de fond. Alors que sur celle-ci un vrai dialogue n’est pas possible sans que l’on mette entre parenthèses sa propre foi, il faut débattre dans l’espace public des conséquences culturelles des options religieuses de fond. Ici le dialogue, la correction mutuelle et un enrichissement réciproque sont possibles et nécessaires (…) »
    J’adhère tout à fait à ce point de vue, mais, peut-être tout le monde ne le partage-t-il pas, à Rome et ailleurs ?

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