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Namur : l'évêque réagira-t-il à une provocation délibérée ?

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Dans le secteur pastoral de Haversin, un prêtre a décidé de célébrer ses 85 ans et ses 60 ans de prêtrise d'étrange façon :

"Ce dimanche 31 juillet (10 h 45), l’église de Buissonville sera probablement trop petite pour accueillir toutes les personnes qui viendront dire merci à leur ami Marcel. La cérémonie sera placée sur le thème de l’ouverture. « Dans un souci d’unité entre chrétiens, explique l’intéressé, la Cène du seigneur sera célébrée par Annette Ruby, qui est pasteur protestant en Alsace. Les prêtres qui le souhaitent pourront concélébrer. Voilà une démarche qui ne manquera pas de susciter des réactions que j’espère nombreuses. J’espère après coup, obtenir de nombreuses réponses à des questions du genre : comment avez-vous ressenti la célébration de la Cène par une femme mariée et mère de plusieurs enfants ? Qu’attendez-vous d’un prêtre ou d’un pasteur ? Quelles interpellations souhaitez-vous adresser aux plus hautes autorités de l’Église ? En rassemblant tous ces témoignages, nous espérons instaurer une réflexion profonde sur ces sujets et constituer un document à diffuser d’ici un an ou deux sous la forme la plus opportune. »

source : http://www.lavenir.net/Article/Detail.aspx?articleID=DMF20110728_00027439

Il ne reste que quelques heures. L'évêque laissera-t-il cet "office" se dérouler au mépris de toute cohérence pastorale et des exigences d'un sain oecuménisme qui ne peut tolérer l'ambiguité et le n'importe quoi. Nous sommes devant un acte grave qui ne peut avoir lieu sans une intervention adéquate de l'évêque, garant de la foi reçue des apôtres et de l'orthodoxie catholique dans son diocèse.

Commentaires

  • L'évêque de Namur, et "l'ami Marcel" seraient bien inspirés de lire Mortalium animos, Encyclique de Pie XI.

    Elevons surtout nos prières en pensant aux fidèles qui vont assister à cette mascarade, en nous souvenant aussi que certains auront à répondre du corps et du sang versé par le Christ, fondateur de la seule véritable Eglise.

    "...Comment... concevoir la légitimité d'une sorte de pacte chrétien, dont les adhérents, même dans les questions de foi, garderaient chacun leur manière particulière de penser et de juger, alors même qu'elle serait en contradiction avec celles des autres? Et par quelle formule, Nous le demandons, pourraient-ils constituer une seule et même société de fidèles, des hommes qui divergent en opinions contradictoires? Par exemple, au sujet de la sainte Tradition, ceux qui affirment qu'elle est une source authentique de la Révélation et ceux qui le nient? De même, pour la hiérarchie ecclésiastique, composée d'évêques, de prêtres et de ministres, ceux qui pensent qu'elle est d'institution divine et ceux qui déclarent qu'elle a été introduite peu à peu selon les temps et les circonstances? Egalement au sujet de la très sainte Eucharistie, ceux qui adorent le Christ véritablement présent en elle grâce à cette merveilleuse transformation du pain et du vin appelée transsubstantiation, et ceux qui affirment que le corps du Christ ne s'y trouve présent que par la foi ou par un signe et la vertu du Sacrement; ceux qui reconnaissent à la même Eucharistie à la fois la nature de sacrifice et celle de sacrement, et ceux qui n'y voient rien d'autre que le souvenir et la commémoraison de la Cène du Seigneur? Et aussi, quant aux Saints régnant avec le Christ et spécialement Marie Mère de Dieu, ceux qui croient qu'il est bon et utile de les invoquer par des supplications et de vénérer leurs images, et ceux qui prétendent que ce culte ne peut être rendu, parce qu'opposé à l'honneur de Jésus-Christ " seul médiateur entre Dieu et les hommes " (I Tim. II, 5)? ..."

  • Le doyen de la région l'a annoncé dans son journal paroissial et s'est fait l'écho de l'invitation. Il le couvre donc implicitement.
    Une bonne part du clergé "conciliaire" a perdu le sens de ce qu'est la messe, ce n'est pas un scoop.

  • Comment est-ce possible après 60 ans de sacerdoce de ne toujours pas comprendre le vrai sens de l'Eucharistie dans l'Eglise catholique (et orthodoxe).
    La Cène chez les protestants est symbolique surtout chez les calvinistes. Calvin qualifiait la messe "d'horrible blasphème".

    Cette pasteure peut assister à cette messe mais pas célébrer ni communier.
    Il ne faut pas venir nous raconter que c'est l"esprit du Concile", cela n'y est mentionné nulle part. D'ailleurs il a bon dos le Concile. L'ennui c'est que presque personne ne l'a lu.

    Ce cas n'est pas isolé, il y a dans le Brabant Wallon un prêtre bien connu qui fait cela régulièrement en compagnie d'un pasteur ultra libéral que j'ai connu personnellement dans la sphère professionnelle.

    Cela n'aura qu'un temps, cette mouvance de notre Eglise vieillit et ne donne pas de vocations. On reconnait l'arbre à ses fruits.

  • Quelle désolation...! Un village voisin du mien... voilà nos "pasteurs" sensés nous conduire, nous faire boire à la Source.
    Nous avons soif d'un véritable enseignement, d'une véritable nourriture, pour nous, mais aussi et surtout pour nos enfants!
    Je voudrai crier "au secours!"

  • Pour rebondir sur ce qu'écrit Brise, oui, il y a un "esprit du concile" qui n'est pas le concile. Reconnaissons aussi avec Joseph Ratzinger-Benoît XVI "qu'au moins jusqu'à présent, et en considérant l'Eglise dans son ensemble, la prière du pape Jean XXIII pour que le concile signifie, pour celle-ci, un nouveau bond en avant, une vie et une unité rénovées, cette prière-là n'a pas été exaucée" (Entretien sur la foi, Fayard, 1983, p.45). C'est le moins que l'on puisse dire...

  • comment est-ce possible de laisser célébrer le Saint Sacrifice de la Messe par une femme. Si le Seigneur avait voulu que les femmes célèbrent la divine Cène, n'aureit-t-Il pas pris sa propre Mère ? la Messe n'est pas un gouter, ni un dîner ! mais le miracle le plus extraordinaire qui n'ait jamais existé... Jésus mourant sur la Croix pour nous donner la vie éternelle !!!!!
    Si nous lisons l'Evangile Jésus dit que le temple reste temple tant que Dieu y demeure.. donc que si une personne d'une autre croyance parle dans le temple de Dieu, ce temple n'est plus la maison de Dieu.
    Le saint Sacrifice de la Messe c' est la mort de Jésus "Homme" sur la Croix au Calvaire.... était-il une femme ?
    pour moi les femmes n'ont rien à faire là, n'ont-t- elles pas autres choses à faire ... élever leurs enfants dans la vrai Foi p ex....

  • Qu'est-ce que la vrai foi?

    Je suis d'accord que nous, les femmes, nous n'avons pas à célébrer la messe. Si le monde suivait véritablement la vie de Jésus, Marie, Joseph, nous constaterions à quel point ils sont tous les trois "chemin de vie", "chemin de foi" vers Dieu!

    Les apôtres, ancêtres du prêtre, représentent, après la mort de Jésus, Jésus lui-même, par les pouvoirs du Saint-Esprit.
    Le prêtre représente Jésus.
    Jésus nous a donné un Chef sur terre; "La pierre sur laquelle l'Eglise serait construite": le Pape.
    Il nous a donné une Reine de SON Eglise: Marie. Egalement Mère de tous les peuples.

    C'est Jésus avec Marie, de leur vivant, qui ont initiés les apôtres à leurs future tâche. Ensemble avec Joseph, ils ont montrés trois chemins différents pour arriver avec humilité et obéissance à Dieu.

    La femme n'a pas à se cantonner, pour être "dans la foi" dans un rôle d'éducatrice de ses enfants, et être "à la botte" de son époux. Elle peut aussi continuer à s'instruire, enseigner, prophétiser, ... tout comme le faisaient les femmes du temps de Jésus, Marie et Joseph. Leurs actions dans la société peut être immense, et tout aussi respectable que celles des hommes. Nous sommes avant tout, tous, enfants de Dieu. Egaux.

    Votre phrase: "pour moi les femmes n'ont rien à faire là, n'ont-t- elles pas autres choses à faire ... élever leurs enfants dans la vrai Foi p ex...." est fort réductrice, peu fraternelle. :-)
    Votre rôle d'homme est aussi l'éducation de vos enfants dans la vrai foi! A chacun de s'y prendre selon son coeur.

    Cela n'empêche en rien l'homme et la femme à s'épanouir en suivant l'exemple de Jésus, Marie, Joseph dans des activités humaines et sociale diverses. Mais il est impératif ne ne pas chercher à usurper la place des uns ou des autres, qui ne nous reviennent pas. Seul la vrai foi et l'amour pour Dieu peut nous aider à trouver le chemin qu'il attend de chacun d'entre nous.
    Cela se trouve au fond de la prière.

    Hélàs, des femmes et des hommes de tous horizons ne jugent pas les choses ainsi, et voici comment naissent les shismes, les désobéissances, et les manques d'humilités qui provoquent des situations inextricables au sein de l'Eglise de Dieu. C'est dangereux car de là nait les diverses formes d'apostasie au sein de l'Eglise. C'est grave.

  • Mon avis est qu'une bonne part de responsabilité revient bien entendu à l'Evêque, au prêtre, aux concélébrants, mais une part de responsabilité revient également aux fidèles catholiques - masse trop silencieuse -.
    Dieu donne des prêtres selon son coeur. Que faire si nous ne savons pas les recevoir dignement? les reconnaître avec respect et obéissance lorsqu'on a le bonheur d'en avoir au sein de sa paroisse. Dire,avec convivialité et amitié, à ceux qui flanchent dans la foi, là où nous savons qu'ils agissent mal?

    J'aimerais pour ma part savoir s'il y a beaucoup de fidèles qui se sont mobilisés pour "refuser" fermement l'organisation de cette cérémonie liturgique? Cela fut annoncé bien avant! Des invitations ont circulées! Beaucoup ont sursautés, ... mais ont répondu à l'invitation, par curiosité! Y-en-a-t-il qui se sont franchement refusé à assister à cet évènement religieux plus que douteux, et à le dire haut et fort autour de soi en en donnant les raisons et motivations, afin d'inviter d'autres à faire de même ? A-t-on manifesté sa désaprobation par voie orale ou virtuelle par mails, ... ?
    Y-en-a-t-il qui ont été trouvé le responsable, et organisateurs, des organismes de soutiens catholiques, afin de leur dire leur mécontentement pour l'Amour de Dieu, par respect pour la "Maison de Dieu", en leur manifestant leur désaprobation et en demandant des réactions ? Qui a été demandé à l'Evêque des comptes; AVANT, au lieu de laisser faire et d'en parler APRES, comme cela semble avoir été le cas?
    Sommes-nous à ce point des "moutons de Panurge"?
    Je dois vous avouer que bien souvent, en église, je vois des personnes indifférentes, suffisamment tièdes dans leur foi que pour dire: "que voulez-vous qu'on dise." . "Ils sont prêtres!". Certains fidèles préfèreront se taire devant les intéressés, mais critiquer derrière le dos, en petit groupe, à mi-voix.

    Le Curé d'Ars disait: "Une pauvre personne, une fois sur la langue des médisants, est semblable à un grain de blé qui, sous la meule du moulin est déchiré, écrasé, et entièrement détruit."

    Lorsque nous voyons des erreurs au sein de l'Eglise, il nous faut prier Jésus et Marie de venir mettre de l'ordre, mais il faut aussi, en leur nom, dénoncer ouvertement, devant tous, et avec courage et audace, respect, ce qui cloche. L'Homme n'est pas à juger, mais une oeuvre, une action, à l'encontre des desideratas du Vatican, du Pape, sont à dénoncer! Comment le prêtre peut-il être lui-même sanctifié, si ses fidèles et lui ne dialogue jamais avec respect, franchise, et amitié fraternelle, avec Jésus au milieu d'eux.
    Oui! nous sommes responsables autant de nos politiciens que de nos prêtres, comme le disait très justement un internaute dans un commentaire précédent.

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