Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Hiroshima : "nous avons survécu parce que nous vivions le mystère de Fatima"

IMPRIMER

Hiroshima2.jpgAujourd'hui, 6 août 2011, le Japon, comme chaque année, commémore la tragédie de Hiroshima. L'enfer sur la terre, provoqué par la main de l'homme. Il y a un temps pour l'action ou pour des choix politiques, que les uns et les autres ont forcément dû assumer, à un moment ou à un autre, avec leur conscience. Mais nous ne pouvons pas nous empêcher de penser, à l'instar du Père Arrupe (Sj) par exemple, lui qui fut médecin et prêtre, à la douleur, à la souffrance endurée par tant d'hommes et de femmes brûlés, déchiquetés, détruits quand ils ne furent pas "simplement" empoisonnés par les radiations, mourant quelques mois ou quelques années plus tard.
 
Dieu ne se montre pas indifférent face à la souffrance de ses enfants. Dilemne cruel né de la liberté confiée jadis à ses créatures et auxquelles Il remit les clés de sa création. Et pourtant Dieu a voulu laisser une trace de sa présence et de son amour intact, à Hiroshima. Non pas sous une forme spectaculaire, grandiose, mais en permettant à des hommes de rendre témoignage de révéler, une fois de plus, sa présence parmi nous, et son amour, dans l'humilité qui fut encore la sienne lorsque le Verbe se fit chair à Bethléem, par la grâce du oui de Marie. (cliquer sur "lire la suite")

Sources :

http://www.wjpbr.com/hiroshi.html

http://gsf.over-blog.com/article-nd-de-fatima-65479783.html

6 août 1945 : explosion atomique à Hiroshima. Des missionnaires jésuites diront ensuite : "Nous pensons que nous avons survécu parce que nous vivions le message de Fatima. Nous avons vécu et prié le Rosaire quotidiennement dans cette maison." 

Le 6 août 1945, à 1h45, un F13 A décolle de la base de Tinian, pour vérifier les conditions météorologiques au-dessus d’Hiroshima. A 2h45, le B 29 « Enola Gay » décolle de Tinian avec la bombe « Little Boy », recouverte de signatures et d’injures à l’encontre du peuple japonais.

A 7h52, on annonce que le ciel d’Hiroshima est dégagé. A 8h31, les sirènes hurlent sur Hiroshima, lorsqu’apparaît le B 29 de reconnaissance météo. A 9h15, le commandant Thomas Ferebee, bombardier de l’Enola Gay, déclenche le largage de la bombe nucléaire. Au retour, pendant 500 km, les aviateurs verront le champignon géant, qui en 2 minutes atteint 10.000 m d’altitude.

Au centre de l’explosion, il fait 300.000 degrés Celsius. Dans un rayon de 3 km, 10.000 immeubles sont détruits par le souffle de l’explosion. 50.000 par les incendies. Hiroshima est alors coupée du monde.

A environ 1 km de l’endroit où la bombe a explosé, il y avait une maison, adossée à une église. L’église fut complètement détruite, mais la maison subsista, de même que 8 missionnaires, qui y priaient le rosaire chaque jour, avec dévotion. Non seulement ces 8 missionnaires survécurent, avec des blessures relativement mineures, mais ils vécurent tous dans de bonnes conditions, suite à cette épouvantable journée. Sans dommages causés par les rayonnements, sans perte de l’ouïe, sans autre problème visible à long terme et sans maladie.

Bien sûr, quand on essaya de savoir, scientifiquement, comment ils s'en étaient sortis à si bon compte, quand on ne comprit pas le pourquoi, et qu'ils expliquèrent que c'était grâce à leur prière quotidienne du Rosaire, les scientifiques ne les crurent pas. L’un des missionnaires, le Père Schiffer, interrogé plus de 200 fois dans ce contexte, dira plus tard : "Ils n'ont toujours rien compris."

Ce qu’il faut comprendre, et qui dépasse la raison humaine, c’est ceci : "Nous pensons que nous avons survécu parce que nous vivions le message de Fatima. Nous avons vécu et prié le Rosaire quotidiennement dans cette maison." 

Les jésuites expliquent, à juste titre, avoir reçu une sorte de "bouclier de protection" de la Sainte Vierge contre les rayonnements et leurs effets sur le court et long terme.

Il n’y a pas de loi physique qui explique la raison pour laquelle ces fils de Saint Ignace se sont retrouvés indemnes suite à l’explosion atomique de Hiroshima. Il n’existe pas d’autres données réelles, pas d’autre test montrant qu’une structure d’habitation comparable à celle où ils étaient n’aurait pas été totalement détruite à une pareille distance par une arme atomique.

Tout ce qui figurait à cette distance par rapport à l’épicentre aurait dû recevoir assez de radiations pour être frappé par la mort en quelques minutes, si rien d’extérieur n’était était arrivé. Il n’y a aucun moyen connu de concevoir une bombe atomique à l’uranium 235, qui pourrait laisser une zone intacte, tout en détruisant tout à l’entour.

Ce qui est arrivé à ces jésuites à Hiroshima défie toute la logique humaine à partir des lois de la physique telles qu’elles sont comprises aujourd’hui.

Il faut donc conclure qu’une autre force (extérieure) a été présente. Une force dont la puissance et / ou la capacité de transformer l’énergie et la matière telle qu’elle se rapporte à l’homme, dépasse l’entendement actuel.

La bombe d’Hiroshima renvoie à deux formes de curiosité intellectuelle. La première, celle des scientifiques qui ont conçu la bombe : allait-elle fonctionner ? Si oui, comment ? Quels en seraient les effets ? La seconde forme de curiosité, c’est celle du Père Arrupe, l’un des jésuites présents avec ses 7 autres compagnons. C’est celle d’un médecin autant que celle d’un prêtre. Curiosité à propos des effets de la bombe sur l’homme et sur la manière de les aborder, pour tourner son attention vers les ressources disponibles, pour soigner les blessures.

Les deux formes de curiosité sont scientifiques. Mais Hiroshima a jeté un voile d’ombre sur la raison scientifique. Ce qui a été mis en évidence le 6 août 1945, c’est la manière dont la passion pour la connaissance peut être exercée, parce qu’il est devenu possible d’imaginer, de manière réaliste, la capacité humaine de dévaster le monde, par le développement de la technologie.

En attendant, Dieu a laissé sa carte de visite à Hiroshima. Et le 15 août 1945, la Seconde Guerre mondiale était terminée. Le jour de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie.

Peu de temps après la destruction de la ville par la bombe atomique, les jésuites construisirent une cabane, sur les ruines de l’église de l’Assomption. Les moines bouddhistes vinrent y saluer les missionnaires catholiques, et demandèrent de réaliser un temple pour la paix, et pour représenter Hiroshima au ciel.

Les jésuites répondirent :

-    Bien sûr, nous ferons une nouvelle église, dédiée à la mère du Christ qui prie au ciel pour la paix.

Les bouddhistes dirent alors :

- Bien ! Il ne peut pas y avoir de symbole meilleur pour la paix qu’un cœur de mère.

« Car la gloire de Dieu c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme c'est la vision de Dieu. » (Saint Irénée)

Les commentaires sont fermés.