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Castellucci : un "malentendu épouvantable" ?

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De la pesanteur à la grâce : compte-rendu de Sur le concept du visage du fils de Dieu

Tribune libre de Myriam Picard* pour Nouvelles de France

"J’ai 26 ans, je suis catholique et je sors du Théâtre de la Ville.

J’en sors troublée, infiniment. J’ai pris une claque dans la gueule. Pas une claque de génie, non. Castellucci n’est ni Claudel ni Dostoïevsky. Il se contente de mettre sous nos yeux une scène, une scène infiniment banale et brutale, quotidienne, atrocement classique et sordide : un fils s’occupe de son père qui se souillera trois fois. C’est tout. Le texte ? Rien du tout, un échange basique qu’un adolescent rédigerait aisément. Le seul intérêt de la pièce : le visage du Christ s’y trouve en permanence, interrogation et réponse silencieuse dans ce face à face du vieillard qui se venge sur Dieu de sa déchéance, et de ce Christ qui porte les stigmates, sur son visage, du péché de cet homme. Merde ou crachats, peu importe : le Christ endosse ce désespoir et cette solitude et prévaut du début à la fin de la pièce..."

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Commentaires

  • À propos de ce visage du Christ (repris d'un tableau peint au XVè siècle), dans un entretien au Monde, Castelluci répond : « Oui, il est indéchiffrable, c'est ce qui fait la force de ce tableau. Selon les moments, on peut y voir de l'indifférence, de l'ironie, voire de la cruauté. »

    Indifférence, ironie, cruauté, tous sentiments mauvais face à la souffrance humaine, mais associés par l'auteur lui-même au visage du Christ ? Ne devait-il pas afficher alors une représentation du visage d'un adversaire du Christ ? On pourrait lui proposer Voltaire, Nietzsche ou Marx, cela symboliserait mieux l'indifférence, l'ironie, la cruauté. Cela aurait plus de ... gueule.

  • On n'a peut-être pas assez insisté sur le principe de laïcité, dont sont si fiers nos voisins français. Que ce M. Castelluci, ou d'autres auteurs, soient profondément anti cathos à titre personnel et privé, c'est leur droit le plus strict. Comme d'autres ont le droit d'être cathos à titre personnel et privé.

    Mais que l'État français encourage ce sentiment anti catho, en finançant des spectacles qui l'exacerbent, avec l'argent de tous les citoyens, ne voit-on pas où est l'entorse à la séparation de la religion et de l'État ? On impose donc aux citoyens français catholiques de financer des agressions contre leur foi.

    Dans un pays qui exige cette séparation de la religion et de l'État, dans un pays où la religion ne peut être financée par l'argent de tous, l'anti religion ne peut l'être non plus. C'est aussi simple que cela. Un équilibre des droits et devoirs respectifs. C'est un principe même d'égalité, liberté et fraternité, que ce M. Castelluci et d'autres semblent ignorer.

  • Les Catholiques n'ont pas fini d'être la tête de Turc de cette maudite république depuis la révolution qui a envoyé à la mort tant d'innocents.

  • Le pire dans cette affaire c'est l'attitude de la hiérarchie catholique qui ne trouve rien à redire à cette pièce ignoble mais qui, en plus, par la voie de Mgr Vingt-Trois condamne les catholiques qui vont la chahuter. Il y a même un ecclésiastique qui a aimé la pièce.
    Les chrétiens se doivent d'entrer en résistance...

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