La Libre de ce jour donne la parole aux anciens combattants du concile. En l’occurrence le P. Gérard Fourez, s.j., professeur émérite aux Facultes Notre-Dame de la Paix (Namur) . Extraits :
(…) Qu’est-ce qui, en priorité, caractérise une Eucharistie chrétienne ? Est-ce la présence ou les paroles du prêtre ? 0u bien est-ce l’existence d’une communauté qui, à la suite de Jésus, dit : "Voici ma vie que je donne". Dans cette perspective, ce ne sont pas les paroles de la consécration qui font qu’il y a Eucharistie et que Dieu est présent. C’est, fondamentalement, l’engagement de la communauté qui, suscitée par l’Esprit et par l’Evangile, se met à la suite de Jésus. C’est ainsi que, quand une communauté se réunit pour faire mémoire - en paroles et en action - de la bonne nouvelle en Jésus-Christ, elle célèbre l’Eucharistie. Qu’un prêtre ordonné soit présent ou pas, c’est secondaire, car c’est l’Eglise qui célèbre l’Eucharistie et pas le prêtre officiant.
Une telle perspective n’implique pas que les prêtres n’aient aucun rôle. En effet, il faut des ministres (des serviteurs) de la communauté dûment mandatés pour parler au nom du Christ et de l’Eglise, pour la réunir, pour la présider, pour proclamer le pardon de Dieu, pour dénoncer officiellement en son nom les injustices, pour accueillir en son nom de nouveaux membres, pour animer des réunions et des célébrations, etc.(…) Mais l’absence de prêtres ordonnés selon les règles du droit canon ne peut empêcher la communauté de vivre et de prendre des mesures pour être vivante. Ainsi, en cas de besoin, il pourra être acceptable de transgresser les règles établies, en pleine liberté, pour que tous vivent. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous a appris, par exemple en refusant de condamner la femme adultère ou en guérissant le jour du Shabat. L’Evangile nous montre qu’il y a des transgressions légitimes.
Un certain nombre de personnes, des hommes et des femmes, ont le don de bien animer une communauté. Elles y exercent un leadership. C’est à elles que l’Eglise doit confier un mandat, c’est-à-dire qu’elle doit les ordonner. Pour que cela se passe bien, il importe que l’Eglise se donne des structures institutionnelles et juridiques adéquates.(…). Mais s’il n’y a pas de ministre ordonné selon les règles de droit, cela ne veut pas dire que la communauté doit cesser de vivre, et de célébrer cette vie dans l’eucharistie. Une règle d’or est de mise : les ministères et les sacrements sont pour l’église et non pas le contraire. L’Evangile et l’histoire de l’Eglise montrent d’ailleurs de nombreux cas où des communautés ont été amenées à transgresser des règles pour rester fidèles à la bonne nouvelle.
Dans nos communautés du monde industrialisé, la conception magique de la prêtrise n’est plus guère de mise.. Il est important que les communautés évoluent, instituent de nouveaux types de ministères et reprennent conscience que là où deux ou trois sont réunis à cause du Christ, celui-ci est au milieu d’eux.(…) Quant à l’ordination, elle n’est à prendre ni comme un rite de transmission d’un pouvoir magique, ni comme un acte purement juridique, mais plutôt comme la célébration de ce don de Dieu qu’est un leadership qui anime une communauté et qui la respecte.(…). "
Tout l’article ici : Un prêtre pour la messe ?
En bon protestant (qui s’ignore ?) le jésuite namurois Gérard Fourez renie son sacerdoce ministériel, celui qui, de main en main, depuis Jésus a été conféré aux apôtres et à leurs successeurs les évêques, dont procèdent les pouvoirs des πρεσβύτεροί . En aucune manière de la communauté. C’est ce que contestent Luther et ses disciples depuis le XVIe siècle. L’esprit stérile, et aujourd’hui chenu, de Vatican II n’a rien inventé. Mais il a beaucoup détruit et cette destruction est à l’origine du tarissement des vocations sacerdotales, dont on feint aujourd’hui de se plaindre (pour « trouver » des solutions « alternatives »).
Commentaires
Il doit être fasciné par les pasteurs évangélistes, qui réunissent de grandes salles comme les artistes de spectacle. Et qui ont fait du christianisme un business. Les gens ne viennent pas pour rencontrer Dieu, ils viennent pour rencontrer et applaudir le pasteur, artiste vedette, qui a mis Dieu dans son spectacle.
Dieu est devenu un concept porteur pour les hommes d'affaires du protestantisme. Ils n'en ont rien à faire d'humbles et saints prêtres, appelés « magiquement » par Dieu. Il leur faut trouver de bons vendeurs du concept de Dieu, qui savent en parler avec toutes les techniques de communication, mises au point pour tous les vendeurs de produits et services du « monde industrialisé ». On peut vendre Dieu comme on vend n'importe quelle voiture ou n'importe quel homme politique.
Avec une telle mentalité, effectivement propre au « monde industrialisé », on comprend donc qu'on veuille supprimer ou marginaliser le rôle spécifique du prêtre, et favoriser la prise de pouvoir par des gens plus habiles que lui. Mais peut-on donner la conduite spirituelle d'une communauté chrétienne sur le seul critère de la compétence en leadership d'une personne ? Comment savoir si c'est la volonté de Dieu, si c'est un appel de Dieu, lorsqu'on utilise des critères de sélection purement et simplement humains ? Il y a peu de prophètes de l'Ancien Testament qui auraient réussi le casting de pasteur « nouvelle star ».
Avec un tel raisonnement, Dieu est vraiment mis de côté. On n'en a plus besoin, il est juste rangé dans la case « magie », une case encore bonne pour des populations rétrogrades et obscurantistes, qui n'ont pas encore accédé aux merveilles progressistes du « monde industrialisé », c'est-à-dire, le monde revisité et retravaillé par l'homme, jusqu'à ce qu'il en oublie que ce monde est créé par Dieu.
Le gros problème avec les gens qui raisonnent ainsi, c'est qu'ils croient aussi avoir tout compris du concept de Dieu, ils ont mis Dieu dans leur poche, ils l'ont décortiqué et banalisé, il n'a plus rien de mystérieux (de « magique ») pour eux. On peut donc désacraliser la messe, puisqu'on a tout compris de Dieu. Plus de mystère, plus de sacré, c'est évident.
C'est le dernier pas avant l'athéisme, l'affirmation qu'on n'a plus besoin de Dieu, ou que Dieu n'était qu'un truc « magique » juste encore bon pour les indiens d'Amazonie, ces peuplades arriérées.
Ces gens veulent se convaincre, pour se rassurer sur leur propre intelligence, que les miracles ça n'existe pas, que le surnaturel ça n'existe pas, que les interventions de Dieu ça n'existe pas, que les vocations ça n'existe pas, en les rangeant dans un tiroir étiqueté « magie » pour bien montrer le mépris qu'ils en ont.
En effet il s'agit d'idées qui sont présentées comme une sorte d'avant-garde théologique alors qu'elles ont... 5 siècles. Ce sont les thèses de la Réforme, Luther et surtout Calvin.
En plus le P. Fourez reprend des arguments de la rébellion hollandaise des années 70/80 menée par le dominicain flamand Schillebeeckx qui a bien failli tourner au schisme.
Il est piquant de constater que dans la plupart des institutions, des partis, la contestation et le désir d'innover ou de tout chambouler vient des plus jeunes alors que dans notre Eglise les plus virulents contestataires sont en charentaises. Souvent si l'on veut un avis qui soit dans la ligne de ce que les Pères conciliaires ont vraiment dit et ce qui figure réellement dans les Constitutions il faut s'adresser à un prêtre de - de 50 ans (quand on en trouve).
Beaucoup de contempteurs avérés du Pape et du Vatican, Hans Kung, le jésuite flamand Leenaers et d'autres ne sont vraiment pas des agneaux du dernier printemps mais des militants aigris de mai 68 et d'un certain marxisme à vernis chrétien.
@ brise ... Ces gens-là peuvent-ils encore se dire chrétiens, disciples du Christ, s'ils nient que Dieu puisse intervenir dans notre monde de manière incompréhensible pour notre nature humaine, de manière sur-naturelle, miraculeuse, mystérieuse (« magique » comme ils disent) ?
Ils veulent que le prêtre ou assimilé, soit élu par les hommes, comme le premier politicien venu, et non plus appelé par Dieu. Ils croient donc dans les hommes et ils ne croient plus en Dieu. Ils essaient peut-être d'aimer leur prochain mais ils ne voient pas l'intérêt d'aimer Dieu pour autant.
Ils ont au moins un pied dans l'athéisme, carrément. L'homme qui se passe de Dieu, car il se croit assez intelligent que pour s'en passer. Leur Credo, c'est « Je crois en l'homme, et en sa raison toute puissante, dominatrice du ciel et de la terre, ... ».
On comprend aisément que ce rationalisme protestant ait fait le lit de l'athéisme en Europe.
La Libre n'en rate pas une!
Il me semble que les Jésuites se laissent un peu aller ces derniers temps. Charles Delhez, Jésuite également, n'est pas mal en son genre! Ce témoignage du Père Gérard Fourez est proprement scandaleux !
Combien nous devons prier pour les prêtres ! … lorsque nos bergers, envoyés par Dieu, sont tués par leur semblables !
Mais quel compte aurait à rendre cet homme lorsqu’il paraîtra devant Dieu ! … et s’il devait mourir aujourd’hui avec de telles pensées destructrices de l’Eglise Universelle ? Un tel sabotages de convictions dans l'esprit des "petits" de Dieu! Il serait temps de se resaisir!
Lorsque nous sommes enfants de Dieu, que nous allons à l’église, que nous pratiquons notre foi, recevant les enseignements de nos bergers, et la nourriture céleste de Dieu des mains de ces derniers, cela accentue chaque jour notre ressemblance au Père. L’enfant et son Père. Nous nous sanctifions.
Mais chaque jour qui se passe accentue aussi la ressemblance entre le père du mensonge et les enfants des ténèbres ! Ils seront reconnus comment ? Par leurs ŒUVRES !!!
Si l’on reconnaît l’arbre à ses fruits, on reconnaît aussi l’arbre stérile dont les branches desséchées n’apportent aucune nourriture aux âmes en recherche. Une vigne qui ne produit pas est arrachée et brûlée. Et que faire, lorsque celui qui ne veut pas voir, ne voit pas ! Celui qui ne veut pas entendre n’entend pas ? Aucuns appareils auditifs ni lunettes ne pourront le sortir de cet handicap. Seul Dieu peut le guérir ; dans la prière.
Que dirait le Pape en lisant cela ? Certainement qu’il s’étonnerait et froncerait sévèrement les sourcils !
Que m’importe les sentiments du Père Gérard Fourez ? Ils ne représentent que ses pensées. Elles ne m’intéressent pas lorsque l’on parle de Dieu, de l’Eglise, de la Foi.
Seul m’importe CE QUE DIT LE VATICAN.
Que dirait Jésus ?
Il dirait sans doute qu’il a prié ses consacrés choisi selon son cœur, de prendre soin de son peuple et de le conduire vers le ciel. Nous sommes précieux aux yeux de Dieu ! Je me demande finalement combien seront encore réveillés à la foi, lorsque Jésus reviendra avec Marie ; Reine de l’Eglise ? Avec les propos déstabilisants au possible de ce Jésuite devenu protestant ou évangéliste, ou pentecôtiste, je finis par me demander où Dieu va bien pouvoir aller dans le monde ? Où sera-t-il encore aimé, adoré ! Lui qui est le créateur du monde. Beaucoup de gens, de plus en plus, quittent l’église, ne veulent plus parler aux prêtres, perdent la foi carrément, uniquement parce que ces pauvres âmes sont obligées, par la force des choses de s’attacher de plus en plus désordonnément à ce qu’on leur enseigne ! Et que leur enseigne-t-on ? Le sens de Dieu, et Sa justice ? Son Amour ? Non ! Hélas non ! Ces âmes sont fauchées dans leur montée vers le ciel, qu’elles avaient pourtant bien entamé par leur baptême, faute d’aliment céleste, et de paroles de Vérité.
Ne nous étonnons plus que devant cette autosuffisance dans un langage aussi faux, un tel orgueil ; Dieu reprennent petit à petit mais surement toutes les grâces accordées à ses consacrés.
Nous devons vraiment prier non pas seulement pour de nouvelles vocations sacerdotales, mais vraiment pour que nos bergers prennent conscience de la suprême importance qu’ils ont à nous parler au nom de Dieu, et non en leur propre nom ! HUMILITE et OBEISSANCE s’il-vous-plaît. Comment l’Eglise de la terre souhaite-t-elle apporter des fruits à Dieu, dans le mensonge, et dans la destruction de toutes les fondations de l’Eglise du ciel !
Si le prêtre n’est plus là, nous n’avons plus d’eucharistie ! Si nous n’avons plus d’eucharistie nous n’avons plus Jésus. Si Jésus est chassé de tous les esprits, ce sera la disparition de l’Esprit-Saint, de Marie qui a conçu Jésus pour nous le donner, et comme le disait le Pape Benoit XVI ; « la foi s’éteindra ».
Chassez les prêtres et des animaux habiteront l’Eglise! L’Eglise est le Palais de Dieu. C’est le lieu où Marie rassemble ses enfants, et où elle veut nous montrer le chemin vers Dieu. Elle le fait par le prêtre et uniquement par sa présence sainte.
Est-ce que c’est cela que vous souhaitez, Père Gérard Fourez ????
L’Institution de l’Eucharistie est le cadeau du Christ à son Eglise et représente sa Présence véritable jusqu’à la fin du monde. C’est l’Eternelle sacrifice du Don de Vie de son Corps et de son Sang offerts sur la Croix et sur tous les autels, PAR LE PRETRE, pour sauver les pêcheurs que nous sommes.
Notre Dame est là, particulièrement maintenant en ce moment où nous devons faire la neuvaine à son intention, par le chapelet et le rosaire, pour attirer notre attention sur l’importance suprême à ce Don Divin.
Nous devons prendre conscience de cette suprématie. Nous devons prêter main forte à nos saints-prêtres, et soutenir par notre amour et confiance les prêtres qui tièdissent.
La Croix du Christ; comprenant NOS péchés auxquels s'ajoutent ceux des prêtres qui se détournent de leur véritable vocation, devient, je pense très lourde sur les épaules des prêtres restés saints. Elle n'est plus portable presque par les responsables!
Le prêtre est choisi par Dieu, mais DIeu choisi ses serviteurs parmis des hommes humains! ce ne sont pas des dieux. Ne l'oublions jamais.
"Que Jésus bénisse nos prêtres, religieux, et religieuses, et multiplie les grâce dans leur âme, afin qu'ils accomplissent dignement et avec profit les actes de miséricorde, et que par la parole et l'exemple, ils conduisent leur prochain au Père des Miséricordes. Que Dieu, par les sentiments du Coeur de Jésus, accorde lumière et force afin qu'ils puissent conduirent, en vérité, les hommes sur le chemin du salut." (Message du Christ Miséricordieux à Sr Faustine.
VATICAN II
Pour l'Année de la foi(début le 11/10/2012), le Pape nous demande de relire (lire) les Actes du Concile, ce que j'ai fait.Ceux qui croient que le Concile prône toutes les billevesées contenues dans l'article, se font des illusions.Certains se réclament du Concile pour tromper le peuple catholique.Rien n'est plus opposé aux décisions du Concile que ce galimatias idéologique emprunté à la fois à la Réforme et au marxisme.
@ Monique T
Aussi bien, l'"esprit du concile", dénoncé déjà par Benoît XVI lorsqu'il était le cardinal Ratzinger (cfr. son "entretien sur la foi" paru chez Fayard en 1985) n'est-il pas le concile.
Je trouve étonnant qu'aucun prêtre (et il y en a) lisant Belgicatho (un blog visité 700 fois par jour, en moyenne) n'ait, jusqu'à présent, réagi, pour témoigner de ce qu'est vraiment son sacerdoce catholique.Il n'est pas nécessaire d'être polémique pour faire un commentaire approprié.
"étonnant qu'aucun prêtre (et il y en a) lisant Belgicatho (un blog visité 700 fois par jour, en moyenne) n'ait, jusqu'à présent, réagi, pour témoigner de ce qu'est vraiment son sacerdoce catholique.Il n'est pas nécessaire d'être polémique pour faire un commentaire approprié."
TOTALEMENT VRAI. Je partage votre opinion et je n'y pensais même pas moi-même! Merci de soulever ce fait.
Mais je voudrais demander, par contre, s'il y a beauocup de personnes visiteurs de Belgicatho, non prêtres, non religieux qui auraient proposés, d'initiative, aux prêtres de leurs connaissances de venir déposer une réaction/témoignage.
Au nom de "qui ne demande rien n'a rien."; vous venez en tout cas de m'en donner l'idée. :-)
Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, si je puis dire cela devant un ordinateur.
Bref, si je suis le raisonnement du P Fourez, la présence de Jésus-Christ à la Dernière Cène compte pour du beurre.
Le prêtre est le représentant sur terre du Christ ! Au moment le plus solennel de la messe, lorsque le prêtre dit "ceci est mon sang, ceci est mon corps", c'est le Christ qui est réellement présent et qui prononce ces paroles ! De même lors de n'importe quel Sacrement !
Prions pour nos prêtres ! l'heure est grave ! Mais gardons l'espérance ! Voici 1 passage important du livre "Le Bon Larron, Mystère de Miséricorde" du Père André Daigneault :
"Par le moyen du signe sacrificiel [qui ne serait pas possible sans le prêtre !], la toute-puissance divine nous rend présent le sacrifice de la croix éternellement conservé au ciel... Au moment le plus solennel de la messe, nous sommes réellement présents au sacrifice de la croix tel qu'il a eu lieu [il y a 2000 ans] ; mais s'il en est ainsi, c'est parce que, par l'effet (miraculeux) d'un signe rituel (à portée existentielle) accompli sur l'autel, nous sommes réellement, physiquement rendus présents à ce même sacrifice de la croix tel qu'il est éternellement conservé au ciel... Par la vertu du signe sacrificiel, un certain moment de notre temps est rendu miraculeusement participant à l'éternité divine pour s'y fondre avec un certain moment d'un certain temps passé conservé en elle." (Jacques Maritain)
C'est pourquoi il n'y a rien de plus grand que la messe. Car le sacrifice de la croix est le seul sacrifice digne de Dieu et pouvant donner le salut à toute l'humanité.
"Marie, qui a donné son Fils au monde la première fois le jour de la Pentecôte, le fera éclater dans le monde par une nouvelle Pentecôte d'amour. A ce moment-là, la Vierge ne sera pas la source de très grandes grâces. Le mot source n'est pas suffisant. Ce sera une effusion de torrents de grâces qui tomberont sur le monde entier. Dans ces temps qui viennent, l'Eglise va être restaurée totalement, après être passée par la croix. La croix fera éclater la nouvelle Pentecôte d'amour. L'action de la Sainte Vierge, la nouvelle Pentecôte d'amour, doit éclater dans le monde entier. Comment le Saint Esprit sera-t-il donné ? Nous n'en savons rien, mais notamment par les apôtres des derniers temps." (Citation du Père Georges Finet, initiateur des Foyers de la Charité, du 15 déc. 1975)
Il nous faut garder l'espérance et, malgré les apparences, croire que l'Esprit Saint est toujours avec son Eglise et que la croix annonce toujours la résurrection. (Père André Daigneault - Le Bon Larron)
N.B.: mes commentaires semblent ne pas passer. Désolé si ceux ci se retouvent en plusieurs exemplaires...
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Le prêtre est le représentant sur terre du Christ ! Au moment le plus solennel de la messe, lorsque le prêtre dit "ceci est mon sang, ceci est mon corps", c'est le Christ qui est réellement présent et qui prononce ces paroles ! De même lors de n'importe quel Sacrement !
Prions pour nos prêtres ! l'heure est grave ! Mais gardons l'espérance ! Voici 1 passage important du livre "Le Bon Larron, Mystère de Miséricorde" du Père André Daigneault :
"Par le moyen du signe sacrificiel [qui ne serait pas possible sans le prêtre !], la toute-puissance divine nous rend présent le sacrifice de la croix éternellement conservé au ciel... Au moment le plus solennel de la messe, nous sommes réellement présents au sacrifice de la croix tel qu'il a eu lieu [il y a 2000 ans] ; mais s'il en est ainsi, c'est parce que, par l'effet (miraculeux) d'un signe rituel (à portée existentielle) accompli sur l'autel, nous sommes réellement, physiquement rendus présents à ce même sacrifice de la croix tel qu'il est éternellement conservé au ciel... Par la vertu du signe sacrificiel, un certain moment de notre temps est rendu miraculeusement participant à l'éternité divine pour s'y fondre avec un certain moment d'un certain temps passé conservé en elle." (Jacques Maritain)
C'est pourquoi il n'y a rien de plus grand que la messe. Car le sacrifice de la croix est le seul sacrifice digne de Dieu et pouvant donner le salut à toute l'humanité.
Je suis de plus en plus convaincue que la paix du Christ viendra sur cette terre, dès qu'au moins les chrétiens catholiques baptisés, deviendront des adultes du monde, responsables. C'est-à-dire comme des enfants confiants et soumis à Dieu :
- qu'ils arrêteront leurs revendications intempestives hors propos
- qu'ils iront à l'Eglise pour prier et se resourcer aux eucharisties, Adorations, chapelets, vêpres, et tout ce qui est organisé en Eglise, avec les prêtres, afin de se sanctifier auprès de Jésus, Marie, dans ce Palais de Dieu qu'est l'EGLISE.
- qu'ils arrêteront de médire, calonnier, chercher la petite bête, tant en paroisse que hors paroisse, pour satisfaire le monde
- qu'ils n'éviteront plus le DIALOGUE prêtre/fidèles et vice-versa, car c'est le dialogue, dans le respect, qui permet à l'amour d'éclore. (la poléique ne doit pas être considérée comme une entrave au dialogue!)
Le jour où le chrétien catholique pratiquant aura compris qu'il doit devenir exemple, comme Jésus, comme Marie, de ce que représente vraiment l'identité chrétienne; Alors il n'y aura plus ces ridicules shismes qui ne sont que les fruits pourris de l'autosuffisance d'êtres humains orgueilleux, imbus de vaines supériorités du monde, et non spirituelles, et qui refusent d'entendre la voix de leur conscience.
La voix de la conscience spirituelle nous vient du Pape, que cela plaise ou non. Qu'au moins les catholiques et chrétiens en prennent conscience et ce sera déjà énorme!
Alors SURTOUT, nos prêtres reprendront confiance en eux, et seront à nouveau motivés et heureux de servir Dieu, car ils verront les fruits de leurs sacrifices!
J'ai pitié de nos saints prêtres vraiment! Parce qu'une partie d'entre eux boitent, les chrétiens avec le monde crient "au scandale" en mettant tout les prêtres dans le même panier! Comme si nous ne savions pas que le bien comme le mal existe PARTOUT sous le soleil.