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Quand l'Amour n'est pas aimé

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L'Evangile au Quotidien propose aujourd'hui à notre méditation un texte du bienheureux Titus Brandsma, carme néerlandais, martyrisé en 1942. C'est une invitation à l'héroïsme dans la foi et l'amour (trad. Itinéraire spirituel, Parole et Silence 2003, p. 163) :

« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? »

      Nous vivons dans un monde où l'amour lui-même est condamné : on l'appelle faiblesse, chose à dépasser. Certains disent : « L'amour n'a pas d'importance, il faut plutôt développer ses forces ; que chacun devienne aussi fort qu'il le peut ; et que le faible périsse ! » Ils disent encore que la religion chrétienne avec ses sermons sur l'amour, c'est du passé... C'est ainsi : ils viennent à vous avec ces doctrines, et ils trouvent même des gens qui les adoptent volontiers. L'amour est inconnu : « l'Amour n'est pas aimé » disait en son temps saint François d'Assise ; et quelques siècles plus tard à Florence, sainte Marie-Madeleine de Pazzi sonnait les cloches du monastère de son Carmel pour que le monde sache combien l'Amour est beau ! Moi aussi, je voudrais sonner les cloches pour dire au monde comme il est beau d'aimer !

     Le néo-paganisme peut répudier l'amour, l'histoire nous enseigne que, malgré tout, nous serons vainqueurs de ce néo-paganisme par l'amour. Nous n'abandonnerons pas l'amour. L'amour nous regagnera les cœurs de ces païens. La nature est plus forte que la philosophie. Qu'une philosophie condamne et rejette l'amour et l'appelle faiblesse, le témoignage vivant d'amour renouvellera toujours sa puissance pour conquérir et captiver les cœurs de hommes.

Commentaires

  • Pour illustrer le néo paganisme et son danger, on peut citer la façon dont le nazisme endoctrinait la jeunesse.

    En 1938, fut publiée une directive officielle pour la formation des jeunesses hitlériennes, en cinquante articles. Une véritable charge, d'inspiration très nietzschéenne et voltairienne, contre le christianisme, traitée de « religion pour les esclaves et les imbéciles ».

    Voici quelques articles : « Il n'y a pas de civilisation chrétienne », « Les dix commandements sont un résumé des plus bas instincts de l'humanité », « Comment mourut le Christ ? Gémissements sur la croix. Comment mourut Planetta (*) ? Heil Hitler ! Vive l'Allemagne ! » « Néron eut bien raison de persécuter les chrétiens. Il a extirpé l'esprit juif, c'est-à-dire le christianisme. »

    Il est assez navrant qu'on enseigne encore aujourd'hui Nietzsche et ses idées à la jeunesse. Les mêmes idées mauvaises font toujours les mêmes dégâts dans les esprits influençables. Les deux étudiants finlandais, qui avaient commis un carnage dans leurs écoles, étaient des fanatiques de Nietzsche et du darwinisme social. Les mouvements néo nazis américains, comme le White Power, utilisent Nietzsche comme livre de référence.

    On pourrait en dire de même pour les idées de Voltaire. Celui-ci réclamait publiquement l'éradication de « l'ignoble peuple juif », responsable d'avoir écrit la Bible, d'avoir donné naissance à Jésus et donc d'avoir été à l'origine de « l'infâme Église catholique », qu'il fallait aussi détruire. On a vu dans les années 1790, comment des révolutionnaires athées fanatisés ont appliqué à la lettre ces idées, contre la communauté catholique de France.

    Cela s'est vérifié aussi des idées de Marx, qui ont peut-être fait encore plus de victimes chrétiennes que les idées de Voltaire et Nietzsche réunies.

    (*) Nazi autrichien, assassin du chancelier Dollfuss qui combattit le nazisme.

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