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Michelle Martin chez les Clarisses : Mgr Léonard veut éviter les amalgames et les confusions

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C’est l’agence Belga qui  relaie le communiqué de l’archevêque :

« A la suite de la possible libération conditionnelle de Michelle Martin et de son éventuel séjour chez les soeurs Clarisse de Malonne, Monseigneur Léonard fait savoir ce vendredi, par communiqué, qu'il ne revient pas à l'Eglise de "donner des commentaires sur une décision de la justice".

Le plus haut dignitaire de l'Eglise catholique en Belgique ajoute que la libération de l'ex-femme de Marc Dutroux et les conditions y afférentes sont de l'entière responsabilité des autorités civiles et judiciaires.

Monseigneur Léonard fait savoir dans ce communiqué qu'il est conscient que cette éventuelle libération de Michelle Martin "suscite beaucoup d'émotion chez les victimes et leurs familles" et qu'elle "rencontre incompréhension et colère chez une bonne partie de la population".

Il insiste également sur le fait que les soeurs Clarisses de Malonne ne sont pas sous l'autorité directe d'un évêque. "Elles ont pris leur décision en toute autonomie", écrit-il, "sans concertation avec les évêques. Elles ont soupesé les conditions de l'accueil, et respectent les décisions légales du tribunal".

L'archevêque de Malines-Bruxelles conclut en rappelant que "l'accueil que les soeurs pourraient offrir éventuellement à Michelle Martin ne peut porter préjudice au choix, sans équivoque, que les évêques ont fait, dans le dossier des abus d'enfants, d'être du côté des victimes et de leurs proches. Ce choix est et demeure prioritaire pour les évêques."

 Référence ici: Monseigneur Léonard: "les soeurs de Malonne ne sont pas sous l'autorité directe d'un évêque"

Commentaires

  • Il n'est absolument pas normal que la famille Marchal s'en prenne aux soeurs Clarisses alors que la libération de Michèle Martin relève du Tribunal d'Application des Peines. Les soeurs ont fait le choix difficile et charitable de donner asile à cette personne, suivant en cela l'enseignement du Christ lui-même (Mt 25, 31-46). Nous devons prier pour que cette personne reconnaisse son crime et se repente.

  • Je peux comprendre que l’archevêque ouvre son parapluie, mais je préfère la communication courageuse des Clarisses : "Nous avons la profonde conviction qu’enfermer définitivement le déviant dans son passé délictueux et l’acculer à la désespérance ne serait utile à personne et serait, au contraire une marche en arrière pour notre société. Nous sommes aussi convaincues que le respect de la justice de notre pays est un bon garde-fou pour éviter cette dérive". Qu’y a-t-il à ajouter à cela ?

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