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Succession d’Aloys Jousten à Liège : les paris sont ouverts

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Encore des pronostics de journaliste  sur la succession de l’actuel évêque de Liège. C’est dans la chaîne des journaux « Vers l’Avenir », sous la plume de Philippe Leruth :

 « (…) Le pape Benoît XVI a accepté la démission de l’évêque de Liège, Aloys Jousten. La quête de son successeur démarre. Elle durera plusieurs mois. Il n’a fallu qu’un mois à Benoît XVI pour accepter la démission de l’évêque de Liège.

Aloys Jousten a atteint la limite d’âge de 75 ans, le 2 novembre dernier, et il a, conformément à la règle, présenté immédiatement sa renonciation à sa fonction épiscopale. Et le pape vient d’accepter cette requête. «Il me demande de rester en fonction jusqu’à la nomination de mon successeur», communique Mgr Jousten, qui invite ses fidèles à prier «afin que l’Esprit Saint éclaire tous ceux qui doivent préparer le choix que le Saint-Père fera» et clôture son message par un appel à «l’intercession de la Vierge des pauvres et de saint Lambert », son lointain prédécesseur.

«Le délai mis par Rome pour accepter la démission n’a pas dépassé la norme», estime Tommy Scholtès : que ce soit pour demander à l’évêque démissionnaire de prolonger son mandat, ou pour accepter son départ, il n’y a pas lieu de tergiverser, précise le porte-parole de l’Église de Belgique.

Une procédure de consultation s’ouvre maintenant : menée par le nonce apostolique en Belgique, elle ira «du palais royal à l’archevêché de Malines, jusqu’aux diverses instances du diocèse de Liège», rappelle un observateur. Au bout du compte, Mgr Giacomo Berloco transmettra une liste de trois noms à Rome, parmi lesquels figurera celui du prochain évêque de Liège.

Pas de favori

Sur qui prendre les paris? Aucun nom ne se dégage : celui d’Éric De Beukelaer, ancien porte-parole des évêques de Belgique, aujourd’hui doyen de Liège-centre, a été cité. «Mais aussi ceux des vicaires épiscopaux Baudouin Charpentier ou Alphonse Borras», nous signale-t-on.

Et la nomination peut surprendre, comme celle d’Aloys Jousten, à la mi-2001. Certes, le doyen d’Eupen avait, auparavant, exercé la fonction de vicaire épiscopal pour la région germanophone, mais c’était la première fois, depuis l’indépendance de la Belgique, qu’un évêque de langue allemande était nommé à Liège.

Mgr Jousten s’y est révélé un pasteur proche des gens, solidaire, notamment avec les victimes de la crise économique. Son message de solidarité avec les métallos frappés par la fermeture des hauts-fourneaux liégeois a ainsi eu un écho particulier en terre principautaire. Quel que soit son successeur, il y aura là un héritage à assumer ».

Référence ici La succession d’Aloys Jousten est ouverte

Alors, Eric de Beukelaer ( doyen de Liège, rive gauche), Jean-Pierre Pire (doyen de Liège, rive droite), Léo Palm (recteur du sanctuaire de Banneux), Jean-Pierre Delville (professeur à la faculté de théologie de l’Ucl), Alphonse Borras (vicaire général), Baudouin Charpentier (vicaire épiscopal pour la catéchèse) ou Pierre Warin (évêque auxiliaire de Namur)? N’en jetez plus : la cour est pleine de suppositions plus ou moins gratuites ou vainement tactiques pour influencer la décision. En fait, tout se passe à l’abri des murs du sérail. Le peuple est invité à prier pour que l’Esprit éclaire les maîtres de celui-ci.

Commentaires

  • Pourquoi le "peuple" ne serait-il pas invité à participer à la décision?

  • S'il fallait écouter la "vox populi", je pense que le choix serait vite fait en faveur du jeune et sémillant chanoine Eric de Beukelaer. Mais ce n'est qu'un paramètre. C'est Pierre ( celui de Rome) qui décide...

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