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Une superstition illicite, prohibée depuis l'an 35

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Tous les historiens savent que le fondement juridique des persécutions antichrétiennes de la part de l’Empire romain est une déclaration rendant le christianisme illicite. Mais de quand date ce fondement ? Quelle est son origine juridique ?

Un fragment de l’auteur latin Porphyre (fragment 64 von Harnack) confirme la notice de Tertullien que l’on trouve dans son Apologie (5,2) à propos d’un « sénatus-consulte » décrété au temps de Tibère. Ce décret du Sénat faisait du christianisme une « superstitio illicita », dont les adeptes pourraient être mis à mort en tant que tels. Or, les lois sénatoriales pouvaient se prévaloir d’une portée perpétuelle. Ce décret fonda ainsi la législation antichrétienne et les persécutions à venir, jusqu’à ce qu’en 313, Constantin le supprime et établisse la liberté religieuse.

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Commentaires

  • Quand y aura-t-il un Constantin dans les pays arabes pour établir la liberté de culte ? N'est-il pas consternant de voir que les dictateurs chassés par le "printemps" protégeaient tant soit peu leurs minorités chrétiennes (Saddam Hussein, Hosni Moubarak et bientôt aussi Bashar El Assad) mais que les soi-disant "démocrates" qui les ont remplacés ont en fait rétabli la persécution de ces minorités, avec la bénédiction des autorités de nos pays ?

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