Je dois avouer que je suis sous le choc et le coeur serré! pleine de reconnaissance pour le magnifique travail qu'il a fait au service de l'Eglise. Mais je ne peux imaginer l'Eglise sans lui pour le moment...

Une énorme surprise et une certaine tristesse de voir ce bon pape intelligent, lumineux même d'intelligence nous lâcher ainsi. Sa grand humilité, sa vivacité d'esprit, sa miséricorde (cf son majordome), son courage (ses actions fortes vis à vis de la pédophilie, des Légionnaires, de la Fraternit SSPPX, ...) vont marquer pour longtemps l'Eglise. Sans parler de ses livres. Je pens qu'il va encore écrire. Je l'espère !

Je me souviendrai toute ma vie de son introduction à l'adoration à Marienfeld lors des JMJ allemande. ..

Vive le pape !

Et prions pour son successeur.

Je suis dans une très grande admiration devant un homme qui ose se dire fragile au point de se retirer dans la souffrance et la prière alors qu'il est le plus puissant des puissants de la terre. Pas un n'arrive à sa cheville. Merci.

On peut imaginer le fardeau que représente la charge papale à notre époque. Il s'agit de diriger un énorme paquebot, avec environ 1,2 milliards de passagers turbulents, à travers un océan mondial où se dressent des tas de récifs et d'icebergs semés par des anti papistes en tout genre. Et aussi bien les passagers que les anti papistes veulent se mêler en direct de la façon dont il gère le paquebot et sa route, très généralement pour la critiquer.

Je trouve personnellement que Benoît XVI a mené la manœuvre avec énormément de foi, d'espérance et de charité. Foi, espérance et charité envers Dieu ; foi, espérance et charité envers les hommes. Ce qui sont bien les seuls moyens évangéliques utilisables pour diriger la barque (ou le paquebot) de Saint Pierre.

Je n'ai en tout cas pas compris ce que certains ont cherché en lui proposant de twitter en 140 caractères tout ce qu'il avait à nous dire sur la foi, l'espérance et la charité. Le caractère sommaire, oiseux, imprécis, impersonnel et virtuel de ce mode de communication, ne me parait pas adéquat. Peut-on parler à la fois au cœur et à la raison des gens avec ce moyen ?

J'étais très surpris et attristé par cette nouvelle. Pour moi Benoît XVI est comme un père et je l'aime malgré certains désaccords sur le plan moral. Je lui suis profondément reconnaissant d'avoir restauré un sens de beauté et dignité à l'adoration de Dieu. Ses encycliques sont merveilleux; son motu proprio Summorum Pontificem un don précieux à l'Eglise entière. Adieu, Saint Père, reposez-vous bien. Vous nous manquerez.

Les desseins de Dieu sont impénétrables.

Il est donc bien orgueilleux de vouloir interpréter la "renonciation" de Sa sainteté Benoît XVI et, de plus, tout-à-fait déplacé de parler de "démission" !

Notre bien-aimé Pape n'a pas démissionné. Il portera sa croix et nous accompagnera jusqu'au bout de ses prières à tout le moins, il n'y a aucun doute à ce sujet.

Il nous laisse un héritage spirituel rarement égalé qui n'est certainement pas clos.

Il est affaibli par le poids des années et c'est, inspiré par le Saint-Esprit certainement, qu'il a pris cette décision qui nous laisse attristé.

Attristé parce qu'il est grand.

Et c'est précisément parce qu'il est grand qu'il a pris cette décision, faite d'une humilité exemplaire, de laisser la place de Pierre à un cardinal (et il en a nommé beaucoup !) suffisamment valide et convaincu dans la Foi et la Vérité que pour faire face au tsunami des ennemis de la Sainte Eglise Catholique.

L'avenir nous apprendra d'autre part si notre bien-aimé Pape n'a pas pris sa décision parce que peut-être, en plus de son âge, se sait-il atteint d'une maladie qui l'écarterait de sa combien lourde mission.

Il ne descendra de sa croix que le jour où Dieu le décidera !

Prions le Sacré Coeur de Jésus afin qu'Il soit sa Lumière, sa Force et sa Consolation.

Prions le Divin Paraclet de nous donner un Pape qui garde l'héritage de Sa Sainteté Benoît XVI et lui fasse porter beaucoup de fruits.

À ma connaissance, dans toute l'Histoire, seuls trois Papes ont dépassé l'âge qu'a Benoit XVI aujourd'hui. Il s'agit de Léon XIII (décédé à 93 ans), de Clément XII (à 87 ans) et Clément X (à 86 ans). On ne peut donc, selon moi, comparer la durée de vie "normale" des siècles passés à celle que nous connaissons aujourd'hui. Et donc en tirer des conclusions sur le fait qu'il faille absolument qu'un Pape assume cette charge si difficile jusqu'à sa mort naturelle. Comme j'apprécie Benoit XVI pour le travail qu'il a fait (comme Pape, ou avant) et pour les écrits dont il nous a nourris, je n'ai aucune raison de ne pas respecter cette ultime décision de son pontificat. S'il a vécu et agi de manière exemplaire dans la foi, l'espérance et la charité jusqu'ici, je ne peux imaginer que cette décision n'ait pas été prise dans le même esprit évangélique.

Je me joins à la plupart des lecteurs de Belgicatho pour saluer le départ d'un grand pape, qui a su s'acquitter de la lourde tâche de succéder et de suivre les pas de son illustre précédesseur, le bienheureux Jean-Paul II. Je prie pour l'Esprit Saint descende sur les membres du conclave et qu'un nouveau pape soit nommé qui aura le courage de suivre le chemin de Jean-Paul II et de Benoit XVI, en dépit des appels de tous ceux qui voudraient voir l'Eglise se conformer à la dictature de la "pensée unique".

Rendons grâce à Dieu de nous avoir donné un tel Pape, même si ce fut pour si peu de temps. Prions déjà pour son successeur qui en aura bien besoin!