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Quand le microcosme s'agite

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L'inoxydable Père André Fossion, depuis deux mois président de l'ABTC (un groupuscule rassemblant quelques "théologien(ne)s de Belgique et du Luxembourg), fait actuellement circuler une pétition. Ce disciple indéfectible du Père Moingt (98 ans) veut, à sa suite, "Faire bouger l'Eglise" (titre d'un ouvrage du jésuite presque centenaire).

Ce texte vient s'ajouter à celui concocté par le "conseil interdiocésain des laïcs" (C.I.L.), un "soviet" dénué de toute représentativité mais qui a droits aux honneurs de catho.be; il apparaît comme un instrument de pression sur l'opinion publique belgo-luxembourgeoise, pour tenter de faire élire un Pape qui passerait outre aux pontificats de Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II, et Benoît XVI. Outre la pauvreté de leurs arguments, il faut dire que ces "théologien(ne)s" qui grenouillent dans les eaux raréfiées de leur bénitier n'ont pas plus voix au chapitre que vous et moi. Ajoutons que leur prétention démesurée porte plutôt à sourire, tout comme la réforme institutionnelle de l’Eglise préconisée  (allons-y gaiement dans « La Libre" d'aujourd'hui) par un autre quidam quelque peu clerc : Pour une Eglise régionalisée ...

On peut espérer que les vrais théologiens et les responsables des séminaires et autres instituts religieux vont prendre clairement leurs distances à l'égard de ces manifestes intempestifs et dérisoires, et que nos évêques sauront inviter leurs auteurs à un peu plus de retenue et de modestie.

Commentaires

  • Il y a longtemps qu'ils s'agitent ces anciens combattant de l'"esprit" du Concile, septuagénaires et octogénaires, ils ne représentent plus grand chose.

    Le P. André Fossion, jésuite, n'hésite pas à déclarer que "la foi chrétienne est radicalement non nécessaire pour être engendré à la vie de Dieu", ce qui peut tout de même déstabiliser le catho ordinaire car l'Eglise a toujours enseigné le contraire et le Concile n'a jamais dit cela. Ce sont des élucubrations de théologiens comme Moingt, Rahner, Küng, etc.

    Et que dire de son confrère Paul Tihon et de sa "paroisse libre" à Bruxelles où 30 à 4O personnes très grisonnantes se croient investies du sacerdoce en prononçant elles-mêmes les paroles de consécration.

    Et il a été conseiller théologique du CIL, ce fantomatique groupuscule censé nous représenter tous mais que presque personne ne connait, quand j'en parle on me dit : le CIL, c'est quoi ce machin...

    Et comme il est piquant de constater que Benoit XVI qualifié par les mêmes pendant huit ans de réac, dépassé, dogmatique, fossoyeur du Concile est devenu au quart de tour un héros de la "modernité" depuis l'annonce de sa renonciation.

  • Je me demande bien ce qu'est et ce que représente ce CIL, qui prétend parler au nom des laïcs catholiques de Belgique ? Et ce qu'ils entendent par « simplifier le mode de vie de l'Église » ? Il ne suffit pas de lancer des slogans creux. Le mode de vie de l'Église est celui des premiers chrétiens, en tenant compte bien sûr du nombre actuel de catholiques et de leur dispersion sur toute la planète. Ceux parmi les catholiques qui ont accepté d'être ministres (c-à-d, humbles serviteurs) de leurs frères essaient d'assumer au mieux cette lourde charge, avec foi, espérance et charité. Le mode de vie de l'Église doit être simplement celui des Béatitudes, celui des doux, des pauvres, des humbles.

    Ils disent aussi qu'ils « n'attendent pas un patron », mais comment veulent-ils donc que les catholiques soient unis, comme le demande le Christ, si cette unité ne peut être visible à travers la personne de quelqu'un qui peut la représenter et qui a l'autorité de parler au nom de tous les catholiques ? Ils semblent ignorer aussi que le mot "patron" en français signifie "modèle". C'est pour cela qu'on parle de saint patron, de modèle de vie sainte. Le mot "patron" s'applique donc bien à la personne du Pape, qui doit être un modèle de vie selon le Christ, au service de tous ses frères.

    Ils prétendent aussi que les catholiques doivent « montrer la pertinence de l’Évangile face aux défis de ce temps à assumer avec les autres chrétiens mais aussi les hommes de bonne volonté qui partagent d’autres convictions ». Mais comment montrer cette pertinence sinon en la vivant, en vivant l'Évangile comme catholiques, avec l'aide de nos serviteurs (ministres) que sont nos prêtres, nos évêques et notre Pape ? Et les défis "de ce temps" sont les mêmes que ceux du temps de Jésus, à savoir le paganisme qui détourne les gens de Dieu et les fait se tourner vers des idoles. L'être humain "de ce temps" a les mêmes faiblesses et blessures qu'il y a 2000 ans.

    En outre, l'Église catholique est la seule qui fasse constamment des pas et qui tende sans relâche la main aux autres, en pariant sur leur bonne volonté. Mais combien de ces autres répondent-ils à ces efforts de l'Église ? Quand les drapeaux blancs hissés par l'Église ne sont pas troués de coups de canon en réponse, il est généralement impossible de trouver chez les autres un interlocuteur unique, capable de représenter et de parler avec autorité en leur nom. Comment assurer un dialogue fructueux sans interlocuteur digne de ce nom ?

    Je crois au contraire qu'il faut être fier d'être catholique, sans en devenir orgueilleux bien sûr. Et il faut être reconnaissant envers nos ministres, faibles humains comme nous, d'assurer ce service immense : faire vivre dans l'unité environ 1,2 milliards de personnes sur toute la planète, et leur montrer constamment le Christ, le chemin, la vérité et la vie. Que le saint Esprit nous suscite encore beaucoup de saints ministres et patrons. Si les "ministres" et "patrons" selon l'esprit du monde ne sont pas souvent de vrais et bons modèles de serviteurs, réjouissons-nous de ceux que nous offre l'Esprit de Dieu dans notre Église. Et ne confondons surtout pas l'esprit du monde et l'Esprit de Dieu.

  • A en croire le "CIL", ils voudraient sans doute que l'Eglise Catholique n'ait pas de chef, en quelque sorte comme les Protestants qui sont éclatés en une multitude de sous-confessions : Baptistes, Méthodistes, Adventistes, etc...
    Mais Jésus lui-même n'a-t-il pas dit : Tu es Pierre et sur cette pierre, Je bâtirai Mon Eglise ??

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