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Papabili: à chaque parieur son cheval de course…

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Encore un nom qui circule (même en Belgique, paraît-il): intox ou fantasme de journalistes en manque…d’infos ? Alors voici ce qu’écrit Natalia Trouiller dans sa “matinale” du site “La Vie”:

Parmi les cinq cardinaux brésiliens papabili, le nom du cardinal Odilo Scherer est de loin le plus cité dans la presse internationale. En Italie, pour La Repubblica, il est "l'un des deux cardinaux étrangers les plus visibles". Pour Il Messaggero, Mgr Scherer fait partie des quatre papabili les plus probables. Et depuis que La Stampa a expliqué qu'il était le protégé des cardinaux Re et Sodano, les deux hommes forts de la Curie, son nom ne cesse de revenir. L'AFP le met dans son top sept. En Belgique, on le place dans les six noms les plus cités. En Espagne, il est numéro un de la liste. En Allemagne, on ne cache pas son désir de voir ce Brésilien d'origine germanique, issu d'une famille émigrée au XIXe siècle, succéder à l'Allemand Benoît XVI, comme l'exprime par exemple Hildegard Stausberg dans Die Welt: "Pour l'Allemagne, ce serait un cadeau incroyable si le cardinal Odilo Scherer devait être pape. Il connaît les terres de ses ancêtres, il sait parler notre langue, et il est connecté à bien des égards à la République fédérale. Il a des contacts étroits avec les divers organismes de secours de l'Eglise catholique en Allemagne, comme Adveniat à Essen, où il vient souvent".

Au Brésil, où il est né en 1949 dans une famille d'Allemands émigrés, la presse n'est pas en reste. On suit avec jubilation la montée de sa cote supposée; la plupart des journaux ont repris l'article du Vatican Insider signé Andrea Tornielli qui en fait un papabile notoire: "Il est sud-américain, bien considéré, parle courament l'italien, est mesuré et n'est pas trop latin".

Il y a quelque chose d'émouvant dans le fait de lire ces articles qui vont chercher l'assurance de la justesse de leurs pronostics chez tous les commentateurs possibles. Par exemple Mgr Luis Antonio Catelan, de la Conférence des évêques brésiliens, chargé d'accompagner les cinq cardinaux locaux à Rome, qui a lâché cette phrase: "L'intérêt pour la candidature de Dom Odilo Scherer se développe sur plusieurs continents". Il n'en faut pas davantage pour que le Diario do Nordeste, l'un des principaux journaux du pays, en fasse un article détaillé, dans lequel on apprend que les cinq brésiliens ont déjeuné ensemble le premier jour des congrégations générales, et que Mgr Scherer s'est acheté trois livres qu'il souhaite lire pendant le conclave, "dont l'un du défunt Mgr Rossi", son prédécesseur à l'archevêché de Sao Paulo.

Sur le très sérieux Exame.com, dans un article intitulé "Six signes que le prochain pape sera Brésilien", Marco Prates avance dans son deuxième point que l'un des signes qui ne trompe pas est... que "de source sûre, sa famille est déjà en train de prendre des mesures concrètes et de fourbir des documents tels que les passeports. Entre l'élection et l'entrée en fonction, il y a seulement trois jours. Et la famille, apparemment, n'a pas l'intention de les perdre".

Ici: Au Brésil, tous derrière Odilo Scherer

Les parieurs dans les hippodromes ne feraient pas mieux…

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