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Le prochain pape, un martyr, de toute façon

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Alors que les regards sont tournés vers Rome où les cardinaux se tâtent avant de se mettre en conclave, il faut relever l’importance de la mobilisation médiatique qui accompagne l’évènement. Non seulement des milliers de journalistes sont présents sur place mais journaux, radios et télévisions déploient une activité intense pour accompagner l’évènement, et  pas de la meilleure façon. De nombreuses émissions sont programmées pour livrer un tableau peu avenant – c’est le moins qu’on puisse dire – de l’Eglise, et tout est mobilisé à cette fin : la pédophilie ecclésiastique, le Vatileaks, l’état de la Curie, etc. Les déclarations et les manifestes de tous les groupes de pression, même les moins crédibles, sont accueillis et relayés avec complaisance pour inviter l’Eglise à s’aligner sur l’esprit du temps en acceptant « la modernité », comprenez le mariage des prêtres, l’ordination des femmes, et – bien sûr – les avancées de la société sur le mariage et le couple (y compris de même sexe), l’avortement et l’euthanasie.

Bien sûr, le processus de désignation du futur pape devrait résister à toutes ces pressions et à cette agressivité, mais celui qui sera élu par le conclave sera, qu'il soit américain, européen, africain ou asiatique, de toute façon, un martyr. Martyr, donc témoin, parce qu’il sera effectivement appelé à confesser sa fidélité à l’Evangile au milieu de toutes les contradictions actuelles. Martyr aussi parce qu’il sera l’objet de toute la hargne et de toutes les attaques possibles et imaginables de la part de ceux qui veulent étouffer pour de bon la voix de l’Eglise.

Le climat dans lequel nous évoluons aujourd’hui n’a probablement jamais été tel. Toutes les insuffisances et les fautes graves de la part de gens d’Eglise qui sont aujourd’hui mises en avant nécessitent, pour que le témoignage reste crédible, un surcroît d’héroïsme et de force dépassant ce que de simples capacités humaines pourraient donner. C’est vrai - et nous le sentons bien - pour chacun d’entre nous, mais encore davantage pour ceux qui sont aujourd’hui Pierre et les apôtres. Comme aux temps des premiers chrétiens et aux temps les plus noirs de l’histoire (sous le nazisme ou sous le communisme), on s’efforce de présenter les disciples du Christ comme des retardés, des ignorants et – pire – comme des malfaiteurs. Par exemple, le discours n’est plus : « il y a  des pédophiles dans l’Eglise » mais bien : « c'est une Eglise de pédophiles ». Face à un tel déferlement, il n’y a plus qu’à prier pour ceux qui sont en charge de l’élection et surtout pour celui qui sera le prochain successeur de Pierre et à travailler nous-mêmes à notre propre conversion.

Commentaires

  • A ce propos la rtbf à donné un véritable récital de parti-pris haineux anticatholique le mercredi 6!

  • Avec cette émission de + de 3 heures la RTBF a mis le paquet avec la diligente collaboration de Mgr Harpigny.

    J'ai été interloquée par le fait qu'on indemnise des cas vieux de 3O et 4O ans sur simple déclaration, même si on ne se souvient pas du nom exact de l'abuseur !
    A côté de cas bien réels et douloureux il n'est pas interdit de penser non plus à certains de mythomanie, souvenons-nous d'Outreau.

    De toute façon, accuser sans preuves, indices probants ou recoupements avec d'autres plaintes concernant le même abuseur, me semble interpelant dans un état démocratique. D'autre part le fait que la prescription n'est pas prise en compte pour les ecclésiastiques, mais bien dans les cas de délits intra-familiaux ou d'autres milieux pose problème.

    Quant au cas de Mgr Di Falco, il faut savoir que c'est Terras de Golias (celui qui hurlait si fort récemment sur la RTBF) qui a lancé la rumeur et l'enquête qui n'a débouché sur rien. J'ai été étonnée d'entendre Mgr Harpigny prendre cela pour argent comptant sans aucun recul critique.

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