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Quand des gynécologues belges s'interrogent...

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Lu sur le site de la RTBF (D. Van Ossel):

Une simple prise de sang pour savoir si votre fœtus est porteur de la trisomie 21, c’est désormais possible. Jusqu’à présent, ce test se faisait uniquement par amniocentèse, une technique invasive qui entraîne des risques de fausses couches. Avec la prise de sang, ce risque est écarté. Mais le test coûte cher, 600 euros qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Et il pose des questions éthiques. Puisque ce test est sans risque, plus rien, si ce n’est le coût, n’empêche les futurs parents de savoir à l’avance les handicaps ou les maladies dont leur fœtus est porteur et d’agir en conséquence.

Le professeur Jacques Jani, chef du service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital Brugmann explique que "la seule chose c’est que pour l’instant ce test ne se fait que pour les trois trisomies principales. Il est vrai que la question plus éthique va se poser dans les mois ou les années à venir parce qu’on va aller de plus en plus loin dans ce qu’on peut faire sur ce test-là. Ce test permet par exemple de pouvoir dire si c’est un garçon ou une fille. Et en Belgique l’IVG peut se faire avant 12 semaines sans devoir clairement donner une raison. Pour une raison psychologique, une maman qui décide d’avoir le test à 10 semaines et sait quelques jours plus tard si c’est un garçon ou une fille peut se dire qu’elle souhaite interrompre pour le choix du sexe. Cela devient dangereux. (!!!) C’est la raison pour laquelle par exemple personnellement je ne ferai pas une analyse du sexe de bébé, malgré le souhait des parents, si ce n’est pas pour une demande très particulière. Et j’essaie de le faire après le délai de l’interruption volontaire de grossesse".

Commentaires

  • Je ne vois qu'une seule opportunité à ce test : celle de promouvoir l'avortement de l'enfant à naître, déjà plus que largement pratiqué en Belgique en particulier!

    Une remarque cependant : ce test est-il fiable ?

    Car, après amniocentèse, nombre de mères ont été informées de ce que leur enfant était trisomique.

    Ayant refusé l'avortement, elle ont accouché d'un enfant strictement normal...

    Quant à l'éthique des médecins belges, elle ne rime pas avec catholique '

  • Les états d'âme d'un seul gynécologue n'empêcheront pas les dérives. Dans notre société décadente et païenne, vouée au culte de la science et à celui de la finance, la vie humaine ne pèse pas bien lourd.
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    Les scientifiques n'en ont rien à faire des questions morales et éthiques sur la vie humaine, ce n'est pas leur domaine et donc pas leur problème. Quand ils découvrent une nouvelle énergie, une nouvelle technique ou une nouvelle drogue de synthèse, ils ne se soucient pas de savoir pourquoi ce sera utilisé, pour le bien ou pour le mal. Ils sont simplement fiers d'avoir fait progresser la science. Ils savent bien sûr que leurs découvertes seront utilisées, pour le bien peut-être, pour le mal sûrement, mais ils s'en lavent les mains. Ils ne cherchent qu'à être félicités pour leurs prouesses, avec la gloire et la richesse à la clé. Cette science sans conscience du bien et du mal n'est que ruine de l'âme humaine, disait déjà Rabelais.
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    Et pour les financiers, la vie humaine n'a comme seule valeur que ce qu'elle peut rapporter en argent. Une vie humaine n'a aucune valeur par elle-même. Elle n'aura une valeur à leurs yeux que s'ils peuvent en tirer quelque profit financier. L'humanité est vue par eux comme un cheptel humain, un ensemble de ressources humaines, qu'ils peuvent exploiter selon toutes les techniques des marchés. Pour eux, le monde est constitué de ressources minérales, végétales, animales, mécaniques, robotiques ... et humaines. Ils veilleront bien sûr à maintenir en bonne santé, en bon état de fonctionnement, ces ressources humaines, comme toutes les autres. Non pas parce qu'ils les aiment comme leurs semblables, mais dans leur propre intérêt, car un maître n'a jamais intérêt à ce que ses esclaves tombent malades ou meurent. La finance sans conscience n'est aussi que ruine de l'âme humaine, pour paraphraser Rabelais.

  • Tout à fait d'accord avec vous Pauvre Job.

    L'être humain n'est qu'un objet entre les mains des scientifiques obnubilés par l'argent et l'orgueil d'avoir découvert un nouveau moyen de s'enrichir et de se rendre (tristement) célèbres .

    Il suffit de voir ce que rapporte le marché de l'avortement dans les centres florissants de Planning Familial.
    A titre d'exemple, aux Etats Unis, Planned Parenthood (sponsorisée par Obama) affiche 229,9 millions de dollars de recettes pour 2011 !

    La contraception fait toujours recette, car les pilules de 3e et 4e générations ont été remplacées par les autres (tout aussi dangereuses) ou par le stérilet dont les ventes sont en hausse (copulation oblige), malgré le fait que sa couverture ne soit pas aussi efficace !

    La concurrence fait rage entre les firmes pharmaceutiques !

    Le fric passe avant la santé du patient.

    Ceci pour l'aspect "plaisirs de la chair", centre d'enjeux hautement lucratifs !

    Quant à l'âme et à son salut, la "science" en oublie complètement l'existence, pour autant qu'elle en connaisse quoi que ce soit !

    Dieu propose et l'homme dispose !

    Ainsi la science conduit à la perte de l'âme, avec pour dernière drogue l'euthanasie sans cesse élargie.

    Il est loin le temps où des (je dis bien "des") médecins proposaient à leurs patients, proches de la morts mais encore bien conscients, de demander pardon à Dieu, d'offrir leurs souffrances pour accompagner leur contrition et de leur (ré)apprendre la prière !

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