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Le 4 août à Malmédy : messe traditionnelle du premier dimanche du mois

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premier dimanche du mois

MALMEDY

PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

Célébrée en latin (missel de 1962) par M. l’abbé Jean SCHOONBROODT, chapelain au sanctuaire de Banneux et à l’église du Saint-Sacrement à Liège

 DIMANCHE 4 AOÛT 2013 A 18 HEURES

EGLISE DES CAPUCINS

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Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy

CELEBRATION DU ONZIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE 

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Evangile selon saint Marc, chapitre 7 : Jésus guérit le sourd-muet, image de l’humanité pécheresse  

Propre grégorien de la messe « Deus in loco sancto suo » (Dieu fait habiter les siens en sa demeure)

Messe à deux voix « Te Deum Laudamus » (Lorenzo Perosi,1872-1956), Credo I, Hymne « Iesu dulcis memoria » alterné en plain-chant et polyphonie (Edouard Senny,1923-1980)

Motets : « Louez tous le Seigneur » (Dom Anselme Deprez) et « Nun dankt alle » (Johann Cruger, 1598-1660)

A l’orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems

Renseignements : L. Aussems  tél. 080.33.74.85

Dans l’évangile de ce 11e dimanche après la pentecôte, l’Eglise voit depuis longtemps le symbole du baptême. Car c’est tout d’abord par le baptême que l’homme reçoit l’ouïe spirituelle et la parole véritable. Avant le baptême, il est pour ainsi dire sourd-muet. Il ne peut parler à Dieu dans la prière parce qu’il n’a pas la foi ; il ne peut pas davantage entendre la voix de Dieu. Ainsi donc, pour le royaume de Dieu, il est sourd-muet. Mais par le baptême il devient enfant de Dieu, il reçoit la vie de la grâce sanctifiante. Le Saint-Esprit demeure en lui et il est l’intermédiaire entre Dieu et son âme. Le Saint-Esprit est pour ainsi dire la langue qui peut parler à Dieu, l’oreille qui entend la voix de Dieu. Aussi, c’est un usage antique que le prêtre, dans les cérémonies du baptême, fasse quelque chose de semblable à ce que fit le Seigneur dans la guérison du sourd-muet. Le prêtre mouille avec de la salive les oreilles de l’enfant en disant : « Ephpheta, c’est-à-dire : ouvre-toi ». Il touche aussi le nez en disant : « Pour l’odeur de suavité -. Voici ce qu’il veut exprimer par-là : le baptême ouvre l’ouïe spirituelle ; il doit aussi répandre dans le baptisé le parfum des vertus. Ce que le baptême a commencé, la Sainte Eucharistie doit le continuer et le compléter. L’Église nous propose ce beau passage évangélique, nous donner cette leçon : Vous venez aujourd’hui pour à la messe comme de pauvres sourds-muets. Les bruits du monde vous empêchent d’entendre ce que Dieu vous dit. Vous vous tenez devant Dieu comme un enfant bégayant et vous ne trouvez pas une parole convenable. La grâce de la messe d’aujourd’hui doit vous restituer l’ouïe spirituelle, délier votre langue et vous rendre de plus en plus aptes à faire partie, un jour, du chœur des anges pour chanter la louange de Dieu. Ainsi donc le baptême doit être continué par la messe d’aujourd’hui. Extrait du Guide de l’année liturgique de Dom Pius Parsch : (religieux autrichien, chanoine régulier de l'abbaye de Klosterneuburg, près de Vienne, dom Parsch fut l’un des pionniers du Mouvement liturgique).

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