De l’Osservatore Romano (19 août)
L'Europe est atteinte par « un manque de développement économique et social, elle ne réussit pas à croître, elle est en perte de vitesse et de concurrence et cela est un fait fondamental, cela est sans aucun doute l'un des facteurs fondamentaux de la crise » du continent, ainsi qu'une « grave, grave forme d'appauvrissement spirituel, culturel, de motivations humaines, de motivations qui ne sont pas liées seulement à l'intérêt matériel immédiat ». C'est ce qu'a dit le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, au cours d'un entretien accordé à l'occasion du Meeting de Communion et libération en cours à Rimini. Nous regardons – a dit Napolitano – vers le passé, et nous voyons un passé extrêmement gratifiant, mais attention, la crise que nous vivons en Europe, et qui s'inscrit dans le cadre d'une crise mondiale depuis 2009, vient de loin, elle commence bien avant: la perte de dynamisme de l'Europe a commencé il y a déjà plusieurs années, plus ou moins au seuil du nouveau siècle et du nouveau millénaire, au cours des années qui ont suivi la naissance de la monnaie unique, qui n'a pas été responsable de cela, mais qui n'a pas pu donner tout l'élan qu'elle était appelée à donner car d'autres éléments fondamentaux ont manqué pour garantir un nouveau dynamisme à la croissance économique et sociale en Europe.
Commentaires
L'appauvrissement de l'Europe atteint des sommets inimaginables depuis longtemps, et cela dans tous les domaines : culturel (le mauvais goût est partout présent, en art, "musique",...), économique (on est en train de fermer les dernières usines), moral (toutes les outrances sont désormais permises) et spirituel (Dieu est exclus de la société, le matérialisme triomphe, etc...). Les jeunes sans guidance sont désespérés, se droguent ou se suicident en de plus en plus grand nombre sans que l'on ne s'en alarme plus. Satan triomphe en Europe. Où cela s'arrêtera-t-il ?
En fait, l'Europe ne s'est jamais vraiment remise des horreurs qu'elle a imposées au monde au 20ème siècle. Deux guerres mondiales, des guerres coloniales et surtout un génocide abominable de « races non désirées » par une « race dite supérieure ». Or, l'on n'a jamais vraiment expliqué aux gens la genèse de la Shoah, et on n'en a jamais tiré les vraies conclusions. À part dans ce document solennel, mais assez théorique pour beaucoup (et de plus en plus théorique d'ailleurs), la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
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Ces guerres et ce génocide sont nés sur le terreau des idées aberrantes du 19ème siècle, comme le scientisme, l'athéisme, le darwinisme social, le racisme, l'eugénisme, le nationalisme, le colonialisme, le socialisme, le capitalisme ou le nietzschéisme. Or, les politiciens ont fabriqué et invoqué de soi-disant 'explications' simplistes, purement mythologiques : « la peste brune », « la bête immonde », « le mal absolu », comme si ces horreurs nous étaient tombées du ciel inopinément, par la volonté de quelque divinité malicieuse. C'est en réalité le résultat implacable de ces idéologies, nées dans des cerveaux bien humains, mais qui sont toutes plus inhumaines les unes que les autres, et que les politiciens n'osent pas dénoncer.
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Et ils n'osent pas les dénoncer car nombre de ces idéologies sont toujours présentes, puissantes et bien actives aujourd'hui, et elles sèment toujours les mêmes idées inhumaines dans la tête des gens. Elles se sont même développées, comme des mauvaise herbes qu'on n'a pas eu le courage d'éradiquer. On enseigne par exemple Nietzsche aux jeunes, alors que c'est le livre de chevet de tous les néo nazis d'Europe ou d'Amérique. Les deux étudiants finlandais qui avaient fait un carnage dans leurs écoles avaient été endoctrinés au darwinisme social et au nietzschéisme. Les idéologies eugénistes ont repoussé, encore plus fortes que dans les années 1930. Même les Droits de l'Homme sont de plus en plus étouffés par ces mauvaises herbes, notamment les libertés de religion, d'expression, de conscience. Ou l'on veut même y injecter de prétendus Droits de l'Homme, comme le droit de tuer les enfants à naître ou le droit de décider son propre 'genre'. Et tout à l'avenant dans les idéologies aberrantes.
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Tant que l'Europe n'aura pas le courage de diagnostiquer lucidement ces idéologies nocives qu'elle a couvées au 19ème siècle, et qu'elle couve encore toujours, et tant qu'elle ne les aura pas éradiquées, elle plongera ses populations dans l'incompréhension, le nihilisme et la désespérance de vivre et donc de donner la vie. L'Europe est un Continent qui ne met même plus assez d'enfants au monde que pour survivre. Les Européennes ont été poussées à refuser la conception et à avorter. C'est un Continent en déclin rapide, aussi bien démographique que moral, et ne se voyant plus d'avenir car ses politiciens refusent de tirer les leçons de son passé.
Tout à fait d'accord, pauvre Job; la racine et le commun dénominateur de cette décadence et de cette auto destruction, c'est l'apostasie massive de l'Europe. quelques sursauts de foi existent encore dans certains pays de l'Est et peut être encore en Irlande et au Portugal, mais c'est bien ce rejet massif de Dieu dans la vie publique et privée des européens qui conduit actuellement à la démotivation et à la désespérance générale. Mais le "Petit troupeau" subsiste encore, quoique'à l'état de flamèche; cependant, bientôt, l'Esprit Saint soufflera puissamment. Déjà Il est à l'oeuvre. Le Réveil n'est pas loin. Ayons foi en la promesse de Jésus. "Les portes de l'Enfer ne prévaudront pas sur l'Eglise" Après un collapsus général qui fera beaucoup de victimes, l'Europe se réveillera nettoyée de tous les "miasmes" sataniques qui l'empoisennent. Ce temps est tout proche, j'en suis sur!
Que peut-on attendre des élections européennes de mai 2014 ?