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Apparition de la Vierge à Petigny (1865)

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Petigny, village près de Couvin (province de Namur). 13 janvier 1865. Alitée depuis très longtemps, madame Jalhay souffre d'un grave problème à la moelle épinière, de crises d'épilepsies, d'un gonflement de l'estomac et d'hémorragies. Depuis 1860, elle ne peut se nourrir que d'un peu de laitage et ne supporte plus aucun médicament. Que s'est-il passé par la suite ?... Laissons-lui le soin de nous le raconter. Dans une lettre datée du 29 janvier 1865, adressée à un père rédemptoriste, elle écrit : « D'après la conviction intime de mon docteur et de toutes les personnes qui me voyaient, je ne devais pas atteindre la fin de l'hiver. Moi-même, j'avais tellement cette certitude que j 'avais déjà acheté à mes enfants leurs vêtements de deuil. Vers cinq heures et demie du soir, une dame brillante et radieuse apparut à mes yeux. Une auréole lumineuse l'enveloppait des pieds à la tête et me permettait de voir parfaitement ses traits. Elle fixait sur moi des yeux d'une douceur céleste et était vêtue d'une robe parsemée d'étoile. Elle se fit connaître : c'était la très sainte Vierge. Elle me parla à trois reprises et me dit des choses que je ne ferai connaître à personne. Près de disparaître, elle me dit d'une voix claire et douce : « Maintenant, vous êtes guérie. Levez-vous. Descendez. Allez le dire à votre famille. Vous êtes guérie ».

Ces derniers mots : « Vous êtes guérie » furent prononcés d'une voix si belle, si  sympathique, qu'ils me font tressaillir encore... Alors, moi qui depuis douze ans était alitée et qu'il fallait lever pour refaire mon lit, je me levai pleine de santé et de force. M. Le curé de Petigny venait d'entrer chez nous et se trouvait avec ma famille. Il était environ six heures. Vous jugez de leur stupeur quand ils me virent entrer pour apprendre ma guérison. Tous les symptômes du mal avaient disparu. Gonflement de l'estomac, tumeur près du coeur, affection de l'épine dorsale, maladie nerveuse, plus rien ne reste. Je me sens plus de force qu'à trente ans. Depuis ma guérison, j'ai eu plus de quatre cents visites et pas la moindre fatigue. Le docteur est venu me voir et a constaté ma guérison. Non seulement je suis guérie, mais j'ai la certitude que je n'aurai plus aucune de mes maladies antérieures . »

Jamais plus, en effet, madame Jalhay ne souffrira des maux qui l'avaient tant accablée. Guérie à l'âge de 58 ans, elle bénéficiera jusqu'à la fin de sa vie (1881) d'une parfaite santé. Suite à cette apparition, une statue de la Vierge et une plaque commémorative (toujours présentes aujourd'hui) furent installées dans l'Eglise et les Soeurs de la Charité qui ont occupé la maison de madame Jalhay après sa mort ont entretenu une dévotion à Notre-Dame de Petigny dans la chapelle de leur habitation. Alors, qu'en penser ?...Croyez-vous qu'une simple hallucination puisse guérir soudainement une personne atteinte de maux aussi graves que ceux décrits dans ce récit ? Pas moi ! Et je pense même qu'aucun psychiatre au monde n'aura l'audace de soutenir une hypothèse aussi farfelue. N'étant pas de ceux qui refuse obstinément que le surnaturel puisse exister, je ne me vois pas interdire au ciel de se manifester et de nous faire comprendre par des signes prodigieux que la foi chrétienne est la vérité.  « La preuve de la vraie religion, ce sont les miracles », écrivait Pascal et ce n'est pas demain la veille que je lui donnerai tort.

Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

Commentaires

  • Il me semble que la négation du surnaturel est l'expression de l'orgueil humain, qui est le propre de l'athéisme. En effet, c'est nier que des phénomènes dépassant notre nature humaine, et donc sa capacité de compréhension, puissent exister. C'est donc prétendre que la nature humaine serait toute puissante et omnisciente, puisque rien ne saurait la surpasser, rien ne saurait être 'sur-naturel' à l'homme. C'est de l'orgueil et c'est même l'orgueil d'égaler Dieu Lui-même, et finalement c'est le fantasme de considérer que l'homme n'a plus besoin de Dieu. Dieu peut aller se rhabiller, l'athée l'a congédié, sans préavis ni remerciements pour bons et loyaux services.
    .
    Maintenant, méfions-nous quand même, il y a 'sur-naturel' et 'sur-naturel'. Certains qui nient que la sainte Vierge puisse nous visiter, croient dur comme fer que des extra terrestres nous visitent à bord d'objets volants non identifiés. On ne nous a cependant pas encore signalé de guérisons inexplicables suite à ces prétendues visites d'extra terrestres.

  • " Le projet apologétique de Pascal était non celui de prouver l'existence de Dieu, car il n'y a pas de certitude de Dieu ; mais plutôt de démontrer que l'homme, dans son amas de concupiscence, ne peut trouver la paix intérieure et le véritable bonheur qu'en acceptant que Dieu lui vienne en aide par le biais de la grâce. C'est le pari de Pascal : gager la vie misérable que mène l'homme, certaine mais finie, et parier sur Dieu, incertain, mais infini."

    Par conséquent, je me dis que Pascal n’a pas pu dire que le miracle prouve qu'une religion soit vraie !

  • Mr Delen, non seulement vous réagissez toujours négativement à tout ce que peut écrire Mr Snyers, mais en plus vous n'arrêtez pas non plus de chercher, par je ne sais quel "malin" plaisir à médire, calomnier, chercher une faille quelconque dans quoiqu'il peut se dire sur la Foi, l'Eglise catholique, ses dogmes, etc...

    Que se passe-t-il donc Mr Delen en vous?
    Vous êtes une personne agnostique. Vous doutez de tout, et vous cherchez à trouver des réponses intellectuelles là où il est impossible de trouver une réponse "intellectuelle". D'où vous vient cet orgueil, cette vanité?

    Rien a faire, mais tant que vous ne regarderez pas le monde avec les yeux du cœur, vous ne comprendrez jamais rien à rien, ni à l'Etre humain dans sa profondeur.

    Vous AFFIRMEZ avec force que "Le projet apologétique de Pascal était non celui de prouver l'existence de Dieu, car il n'y a pas de certitude de Dieu ; mais plutôt de démontrer que ... et blablabla et blablabla..."

    D'où vous vient donc qu'il n'y a pas de certitude de Dieu?
    L'existence de Dieu ne se prouve pas! Elle se vit de l'intérieur. Dans le cœur. Que les négateurs prouvent son inexistence! Ils n'y sont jamais arrivé jusqu'ici. Ils ne sont juste arrivé qu'à une chose; se détruire l'âme avec toutes les conséquences que cela peut engendrer.

    De la même façon que vous n'arriverez jamais à nier à un enfant son origine, sa conception ici sur terre, (je suis né(e) d'un homme et d'une femme), de la même manière il est impossible de nier notre origine dans les cieux. (Je suis avant tout enfant de Dieu, mon Créateur et créateur de l'Univers tout entier).

    Si vous êtes là à développer des arguments sans queue ni tête, c'est parce que Dieu le veut bien! Il vous laisse patauger tant que vous nierez avec haine son existence, sa paternité. D'où il est il vous observe, vous entend, vous lit mais tôt ou tard il se manifestera à vous. D'une façon ou d'une autre. Faites gaffe de nier ainsi des évidences spirituelles qui vous échappent, et que votre orgueil vous empêche de discerner!

    Ici sur terre nous sommes tous des petites poussières sans vie ... si Dieu ne venait souffler sur nous avec son esprit.
    Si vous n'acceptez pas Dieu comme Père de l'humanité toute entière, c'est que vous avez choisi comme Père, le Diable, et c'est lui qui souffle ses hérésies sur vous "petite poussière"!
    Alors que deviendrez-vous après cette vie?
    Rejoindrez-vous votre Père damné en enfer?
    Ou bien choisirez-vous de revenir vers le Père des Cieux qui vous attend pour l'Eternité, si votre contrition est honnête et pure; tel celle de l'enfant prodigue dans la bible.

    Ne vous trompez pas de père S.V.P.

  • Monsieur Delen, votre opposition systématique à mon égard vire à l'obsession. Si demain j'écris que la terre est ronde, vous sentirez-vous obligé de nous dire qu'elle est carré? De grâce, lisez Pascal avant de nous en parler. Vous découvrirez ainsi, outre la parole que j'ai citée, les innombrables passages où il nous montre à la fois ses preuves en faveur du christianisme (telles les prophéties et les miracles), ses critiques cinglantes à l'égard des autres religions et son aversion pour la négligence des hommes vis à vis de leur salut éternel. Jean-Pierre Snyers

  • Ah, je comprends, Mizuki, il faut penser comme pensent la plupart d’entre vous ou alors, éjecté, vous n’avez plus la foi … Et la damnation est proche ! Voici un texte que j’ai écrit en 2009. Il exprime ce qu’est Jésus, pour moi !

    « Qui est Jésus ? A-t-il existé ? ». En tant que chrétien je ne me pose plus la question, non pas parce que j’ai peur de ce que je pourrais découvrir, mais parce qu’elle est superflue au niveau de ma foi. Ce que je sais, c’est que Jésus a dit et répété inlassablement : « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez ! »

    Le « Jésus historique » est celui que je côtoie tous les jours, celui qui est ‘mon prochain’, celui qui souffre, qui peine, qui se réjouit, qui rit, qui pleure …Celui qui est haï, maltraité, qui est laissé seul et sans projet d’avenir avec sa souffrance, sa faim, sa soif, sa misère …
    J’essaie de voir dans les exclus, les rejetés … autant d’images du Christ en train de porter sa croix, autant d’images du « Sauveur » portant la bêtise et les défauts des autres. Les exclus, ces boucs émissaires d’une société hyper développée qui continue d’accepter qu’à côté d’elle vivent des parias, des sans-abri, des clans inférieurs …Autant d’images contemporaines du Christ que nous avons à libérer, à aimer, à ressusciter … La croix signifie des êtres humains qui rejettent des êtres humains, qui les mettent au pilori de leurs jugements et de leurs certitudes.

    La croix n’a pas été projetée par un Dieu Père/Mère, mais par des hommes et des femmes de tous âges ; en certaines situations, par chacun d’entre nous …

    La résurrection signifie des êtres humains qui veulent vivre harmonieusement la solidarité, la tolérance, le pardon, qui remettent les gens « debout !» … Avec l’aide de tous les hommes et femmes « de bonne volonté » : ceux-là mêmes qui sont au pied de toutes les croix !

    Oui, je crois en ce « Jésus historique-là ! ». Il est là à côté de moi, il m’invite à le suivre, à répondre OUI à son appel ! Le Jésus réel est à trouver dans l’amour de Dieu qui crée des miracles de vie dans le monde et, pour commencer, dans mon entourage proche. Dieu veut que nous soyons co-auteurs de ses miracles ! Mystère divin !

    Jésus est, vit et devient réel lorsque les gens, avec une foi inlassable en Dieu, s’engagent solidairement à faire jaillir un monde nouveau des ruines de l’ancien monde.

    26 février 2009 - Mercredi des cendres –

  • Monsieur Delen: si quelqu'un me dit: "Je suis athée mais je crois en l'existence de Dieu", je lui dirai qu'il se contredit. De même, si un chrétien me laisse entendre qu'il ne croit pas en la divinité du Christ, ni en sa rédemption, ni en sa résurrection, je lui répondrai de façon identique. Incohérence, contradiction avec le message dont il se revendique. Si l'espérance chrétienne s'arrête à la tombe, s'il n'a plus rien à nous dire devant un cercueil que l'on ferme, qu'est-il encore d'autre que de l'humanisme? "Si le Christ n'est pas ressuscité, vaine est notre prédication et vaine aussi est notre foi", écrit saint Paul (1 Corinthiens, 15, 14). Jean-Pierre Snyers

  • Comment dois-je me faire comprendre QUAND l’interlocuteur ne veut rien comprendre ?
    Aussi j’ai pris une dernière et ferme résolution : c’est la toute dernière fois que je place une réponse sur ce site ; je perds mon temps et le vôtre ! Une dernière réflexion cependant :

    « Voici, pour moi, l’essence de ma foi (le reste n’est qu’accessoire) :
    Dieu est « bon », Dieu est « don » quand nous le sommes à notre tour.
    Sans cela, Dieu est démuni. Dieu n’est jamais là où on l’attend, jamais là où on le proclame, là où on le contraint, où on l’impose, où on l’affirme, où on lui dit d’être ‘ceci ou cela’ …
    Dieu est insaisissable mais nous voulons tellement qu’il soit « Notre Dieu »,
    à notre manière. Dieu nous a faits « à son image », mais à présent c’est nous qui souhaitons faire Dieu « à notre image » ! Et alors Dieu n’est plus qu’une statue que l’on change de place à notre gré et en fonction de nos besoins. »

  • Puisque vous avez décidé de nous quitter, alors au revoir, monsieur Delen. Que puis-je vous souhaiter, sinon de découvrir un jour que le Christ a vraiment existé, qu'Il nous a racheté du péché, qu'Il est ressuscité et qu'Il nous attend dans son Royaume éternel? Jean-Pierre Snyers

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