De Portes Ouvertes :
Maroc : prison ferme pour avoir parlé de ses convictions chrétiennes
Dans le nord du Maroc, Mohammed El-Baldi a été arrêté et condamné à cause de sa foi chrétienne. Il est actuellement détenu dans la prison d’Ain Aicha.
La petite communauté chrétienne locale du Maroc est sous le choc de l’arrestation et de la condamnation d’un de ses membres, Mohammed El-Baldi. En moins d’une semaine, ce chrétien de 34 ans a été arrêté, jugé et condamné pour évangélisation par le tribunal à une peine de prison ferme et une amende.
Le 28 août, Mohammed, converti au christianisme depuis sept ans, était chez lui quand la police est arrivée, a fouillé sa maison et l’a arrêté. Il a été accusé d’inciter ses compatriotes à adopter la foi chrétienne, ce qui signifie donc quitter l’islam et se rendre coupable du crime d’apostasie.
Dès le lundi suivant, 2 septembre, il a comparu devant le tribunal de Taounate, dans le nord du Maroc qui l’a condamné à deux ans et demi de prison ferme et à une amende de 5000 dirhams (450 euros).
Une peine sévère
Or, si la loi marocaine (article 220 du Code pénal) punit le fait d’ébranler un musulman dans sa foi, la peine de prison qu’a reçu Mohammed est cinq fois supérieure au maximum prévu par la loi et la somme d’argent qu’il doit verser est dix fois supérieure à ce que prévoit le code pénal. (Sources : Hesspress, Le 360, Assabah, Yabiladi)
« Une telle rapidité est mauvais signe pour les chrétiens marocains et nous laisse penser que l’on n’a pas laissé à Mohammed la possibilité d’organiser correctement sa défense », s’inquiète un spécialiste de Portes Ouvertes pour la région.
Au Maroc, parler publiquement de la foi chrétienne est interdit et la conversion au christianisme fermement découragée. Si les chrétiens étrangers bénéficient de la liberté de culte, les chrétiens locaux sont contraints de cacher leur croyance.
Commentaires
Le Maroc est l'un des pays musulmans les plus intégristes et intolérants. Dans d'autres pays musulmans, les chrétiens sont privés de droits, souvent mal traités et parfois persécutés, mais ils sont quand même tolérés. Au Maroc, la Constitution interdit carrément à un Marocain d'être chrétien, ou à un chrétien d'obtenir la nationalité marocaine. C'est la parfaite théocratie, pure et dure.
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Imaginez un peu le tollé si la Constitution belge interdisait à un Belge d'être musulman, ou à un musulman d'obtenir la nationalité belge. On se demande d'ailleurs comment la Belgique peut, sans réagir du tout, entretenir des liens avec un pays qui bafoue aussi ouvertement les droits élémentaires des individus.
Je partage votre avis Pauvre Job, comment la Belgique peut-elle se laisser envahir ainsi, il ne faut pas ignorer les gros problèmes familiaux que ces jeunes belges d'origine marocaine occasionnent lorsqu'ils fondent un foyer avec des chrétiens ...
Ici aussi, c'est le rejet total de son ou ses enfants par la famille marocaine venue s'établir ici. Plus d'aide, plus de contact... rien ! Et c'est comme un hold-up sur le patrimoine de la famille belge. La Belgique doit tout prendre en charge via la famille qui s'est laissée séduire
Il y a comme une sorte de séduction, une manipulation, une connaissance du jeu érotique, ("cantique des cantiques") qui vont toucher les jeunes belges non prévenus lesquels sont tout à fait troublés, émus par tant d'affection, de prévenance et tant d'amour...
On pourrait se passer de faire tant souffrir les familles si différentes, me semble-t'il. Et ces petits qui vont naître quel sera leur avenir, déchirés, nostalgiques de leurs racines d'origine. Il y a une volonté quelque part qui ouvre généreusement les frontières au Maroc qui lui rejette les chrétiens ... belges et d'autres pays