C'est, entre autres choses, ce que le pape a déclaré devant le clergé romain réuni en la basilique du Latran, lundi dernier (16 septembre).
Cette belle déclaration nous paraît hélas bien éloignée des réalités ecclésiales telles que nous les connaissons aujourd'hui en Europe occidentale où l'on a de plus en plus de mal à trouver une messe à laquelle assister ou un prêtre auquel se confesser. Mais peut-être le pape pensait-il à d'autres régions de la planète où l'on peut évoquer un christianisme émergent qui devrait nous consoler de la décrépitude qui constitue notre lot quotidien ?
Au sujet de cette rencontre : http://www.aleteia.org/fr/religion/actualites/pape-francois-jamais-leglise-ne-sest-portee-si-bien-quaujourdhui-5341706660610048
Commentaires
Je crois qu'il ne faut surtout pas perdre la foi, l'espérance et la charité en Europe. C'est vrai qu'en bien des endroits, les catholiques y sont persécutés (n'ayons pas peur des mots) par des César adeptes du paganisme. Mais pensons alors à tous les catholiques persécutés ailleurs dans le monde, bien plus brutalement, par des régimes islamistes ou marxistes.
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Le danger pour les catholiques d'Europe est peut-être que les persécutions ressemblent trop aujourd'hui à la fable de la grenouille plongée dans une eau d'abord tiède, très supportable, et puis de plus en plus chaude, jusqu'à la tuer.
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Les païens (maçonniques, nazis, marxistes) en Europe avaient aussi essayé les méthodes brutales, pour tenter d'éradiquer le catholicisme, au nom de leurs prophètes Voltaire. Nietzsche ou Marx. Ils se sont rendus compte que cela ne marchait pas, que cela avait même souvent l'effet inverse de celui qu'ils souhaitaient.
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Il me semble qu'ils essaient maintenant des méthodes plus subtiles, plus sournoises, bref plus diaboliques. Par un endoctrinement constant de la population (y compris catholique) via les médias, l'enseignement et la culture. Et par des lois destinées à tuer à terme les dernières « grenouilles de bénitier ». Des lois d'abord tièdes et 'supportables', et ensuite de plus en plus chaudes, en espérant que cela fera plus de dégâts que leurs méthodes brutales inefficaces.