Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Rédemption et la liturgie

IMPRIMER

De notre ami Jean-Pierre Snyers :

La Rédemption et la liturgie

On ne le dira jamais assez, l'une des grandes vérités qui rend le Christianisme unique par rapport à toutes les autres religions est que nous sommes d'abord sauvés par grâce et non en vertu de nos propres mérites. En affirmant cela, je ne veux évidemment pas dire que notre manière de vivre n'a pas d'importance et qu'elle n'aura pas d'incidence sur notre salut éternel. Mais autant il est vrai que nos comportements doivent tendre vers le bien, autant il est vrai qu'ils ne suffisent pas pour être trouvé juste devant Dieu. Du péché, l'homme ne peut se sauver lui-même. Toutes les bonnes actions que nous pouvons faire ne suffiront jamais pour que nous méritions la vie éternelle. Sur ce point-là, nous sommes à des années-lumière de ceux qui croient qu'ils deviendront  purs à force de se réincarner. Seule la grâce de Dieu peut nous sauver. Comment ? Uniquement à travers le sacrifice accompli par le Christ sur la croix. Seul, son sang versé pour chacun de nous nous délivre du péché et de la mort. Nier cette réalité, c'est nier tout saint Paul. Fidèle à l'Ecriture, à travers la liturgie eucharistique, l'Eglise affirme avec force l'importance de la rédemption. Voici quelques exemples significatifs...

Lors de la confession de nos péchés : « Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père ; toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous ; toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière. » Dans le Credo : « Pour nous les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel. Crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau » A l'offertoire : « C'est Lui que tu as envoyé comme Rédempteur et Sauveur... Il étendit les mains à l'heure de sa passion afin que soit brisée la mort et que la résurrection soit manifestée ». A la consécration : « Au moment d'être livré et d'entrer librement dans la passion... Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous...Prenez et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de la nouvelle alliance qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés ... Faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils, nous t'offrons, Seigneur, la pain de la vie et la coupe du salut. » Avant la communion : « Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, prends pitié de nous... Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. »

Comme on le voit, il n'est pas possible d'être catholique (ni chrétien) sans accepter l'amour salvifique de notre Rédempteur. Puisse la catéchèse offerte par la liturgie nous aider à en prendre conscience.

Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

Commentaires

  • Concernant la réincarnation, comme on sait Satan singe Dieu à merveille mais il est par ailleurs le Père du mensonge. Satan se sert donc toujours d'une vérité pour la détourner de son sens dans le but de perdre les âmes que le Christ veut sauver. Jamais Satan n'invente une vérité qui n'aurait pas de fondement dans la Vérité, car son propre fond n'est que néant.

    Dans la Genèse on voit comment il utilise l'interdiction de manger du fruit de l'arbre de vie pour la retourner contre Dieu et contre l'homme. De même dans la tentation du Christ au désert on voit que le Malin connait parfaitement la Torah et s'en sert pour tenter Jésus.

    En quoi la croyance en la réincarnation peut-elle avoir une quelconque part de vérité ? Eh bien d'une part il y a l'idée d'incarnation, d'autre part il faut reprendre ce qu'enseigne l'Eglise concernant le Purgatoire. Le Purgatoire a plusieurs degrés (cfr. Echelle de Jacob), le premier étant la terre. Certains parviennent à devenir saints dès ce monde et à leur mort montent de suite au Ciel (ex. le Bon Larron) D'autres, et ils sont majoritaires, ont besoin avant de monter au Ciel d'être purifiés en réparant par cette purification, non pas leurs péchés qui sont détruits et effacés par le Sacrifice du Christ, mais les conséquences de leurs péchés. (*)

    Les âmes passent alors par différents niveaux de purgatoire, le plus élevé étant le plus près de Dieu.

    Satan utilise donc cette réalité, cette Vérité de foi, révélée, pour faire croire aux hommes que les niveaux du Purgatoire ce sont différentes vies. A mesure que nous passerions d'une vie à l'autre nous nous perfectionnerions. Ainsi le Malin détourne le principe de purification en parlant de perfectionnement, et en occultant la Miséricorde, le Sacrifice accompli du Christ, et le Salut par la foi et la grâce de Dieu, nous faisant croire que c'est par nos propres forces, sans l'aide d'un quelconque dieu, que, vie après vie, nous deviendrions de plus en plus parfaits jusqu'à atteindre le Nirvana. Malheureusement nous savons où mène l'orgueil !

    Comme quoi dans chaque croyance il y a une part de vérité, mais la Vérité, le dépôt de la foi, ne se trouve réellement que dans l'Eglise catholique bâtie sur les épaules solides de Saint Pierre. Dans les autres croyances cette vérité n'est au mieux que partielle, au pire déformée par le Malin.

    (*) (ce dont parle Jésus quand il dit par exemple "vous n'en sortirez pas tant que vous n'aurez pas payé jusqu'au dernier sou") Dieu est certes miséricordieux (péchés effacés) mais aussi Justice et demande qu'il y ai réparation. Sans le Purgatoire un Hitler et un simple voleur auraient le même sort : soit l'Enfer, soit le Paradis de suite juste parce que le Christ est mort pour chacun d'eux. Mais c'est oublier que la Miséricorde et la Justice divines vont de paire.

Les commentaires sont fermés.