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Le libéralisme, un péché ?

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C'est la conviction de Philippe Conte sur l'Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon :

LE LIBÉRALISME EST UN PÉCHÉ !

Alors que tout au long du XIXe siècle la proposition liminaire de cet article était très généralement acceptée par les catholiques (voir Don Félix Sarda y Salvany « Le libéralisme est un péché », Paris 1887), aujourd’hui, chez nombre d’entre eux, la majorité sans doute, demeure vivace une croyance dans un bilan « globalement positif » du libéralisme. Ils veulent croire à la possibilité d’en restreindre les aspects les plus révoltants par une réforme, par une amodiation. Ainsi par son « encadrement » on pourrait en conserver les effets « bénéfiques » : la richesse, tout en limitant ses aspects les plus négatifs : la crise sociale et son potentiel de violence destructrice.

Pourtant ce désir (souvent assez platonique) de « réforme » se heurte au réel, et quel que soit le prix à payer pour chacun de ces cahots, conservant son incroyable pouvoir de transformation, de mutation sociale et culturelle, le libéralisme demeure, inchangé dans ses principes comme dans ces effets.

Le libéralisme est une fiction

Dès ses origines le libéralisme peut à bon droit être regardé comme une fiction (un story telling) destinée à légitimer à posteriori la situation des premiers marchands et des premiers banquiers qui ont prospéré en Europe au cours des XIIIe et XIVe siècles. Cette fiction comporte plusieurs points. Le plus significatif est la croyance en un homme individuel qui, à l’état de nature, est propriétaire des fruits de son travail car il est propriétaire de lui-même. Un tel homme n’a jamais existé, nul ne l’a jamais rencontré et nul ne le rencontrera.

Lire la suite sur le blog de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

Commentaires

  • Article excellent! Merci pour ce partage. Je pense en effet que c'est une des raisons principales pour laquelle l'Eglise et la chrétienté sont autant attaquées: la condamnation de l'usure!

  • Le mot 'péché' signifiant 'manque' ou 'défaut' d'amour charité pour son prochain, il semble évident que les pratiques capitalistes et financières relèvent de ce manque d'amour charité.
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    En effet, dans ce monde artificiel de l'argent, où l'on vénère l'argent comme une idole, les mots tels que 'charité', 'miséricorde', 'pardon', 'don', 'gratuité', 'fraternité' ont été bannis. Si l'on aime Dieu, l'on aime son prochain comme un frère. Si l'on aime l'argent, l'on n'aime pas son prochain, l'on évalue combien il vaut, combien il peut nous rapporter.
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    Vénérer l'argent, c'est vénérer une idole qui détourne de Dieu, qui détourne de l'amour charité, et qui mène donc au péché.

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