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Au moins 60 % des Québécois se déclarent catholiques. Néanmoins, au-delà de cette référence identitaire, l’appartenance réelle à l’Église a fondu comme neige au soleil. Et leur foi vacille dangereusement. Bref, le catholicisme québécois se délite. Pendant ce temps, l’athéisme et l’agnosticisme progressent : 17 % se déclarent sans religion. C’est ce que révèle le sondage CROP réalisé pour l’émission Second regard de Radio-Canada diffusé dimanche. Il a été mené du 13 au 16 février dernier auprès de 1000 adultes au moyen d’un panel Web. La société d’État a bien voulu nous en communiquer les résultats complets.
Premier constat majeur : la religion comme valeur est dorénavant l’affaire d’une minorité : 58 % des Québécois et 54 % des catholiques accordent peu ou pas du tout d’importance à la religion. Mais elle est une réalité complexe. Distinguons.
La religion joue d’abord une fonction identitaire. Si 59 % des Québécois, pratiquants ou non, se déclarent catholiques, c’est qu’ils disent avoir été baptisés (59 %). Pourtant parmi ces derniers, le tiers ne se « considèrent » pas comme catholique ou ne savent pas trop.
Commentaires
Le paganisme matérialiste s'est répandu partout en Occident, depuis deux ou trois siècles, et dans le monde entier aujourd'hui. Il est porté par les deux idéologies matérialistes majeures nées en Occident, le capitalisme et le socialisme, avec leurs diverses variantes. Le socialisme n'étant lui-même qu'un capitalisme d'État, une variante antagoniste du capitalisme privé.
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Or, ces idéologies matérialistes sont elles-mêmes nées sur le terreau des multiples hérésies protestantes, et l'on peut donc dire que ce paganisme matérialiste a commencé à se répandre depuis cinq ou six siècles, avec comme fer de lance la franc maçonnerie et son mode de fonctionnement occulte.
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Ce paganisme propose aux gens la vénération de tas d'idoles : l'argent, les biens matériels, la Nation, le César, la race, la raison humaine, la technologie, le pouvoir, la gloire, le plaisir, soi-même, ... Et l'on ne compte malheureusement plus le nombre de victimes innocentes sacrifiées tous les jours à l'une ou l'autre de ces idoles. Notre planète, avec tout ce qui y vit, n'a jamais été autant maltraitée, surexploitée, polluée, depuis que l'Occident a régressé vers ce paganisme barbare.
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Notons que le cas du Québec n'est pas pire que celui de la Belgique. Cependant, cette perception du catholicisme québécois ou belge ne donne pas une bonne vision du catholicisme mondial, qui est en progression permanente. Le paganisme matérialiste ne parvient pas (encore) à s'imposer partout. Grâce à Dieu, tous les êtres humains sur la planète ne sont pas encore autant endoctrinés que les Québécois ou les Belges par son matraquage massif, que ce soit par les gros industriels ou par les autorités étatistes.