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Canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II : pas de délégation officielle de la Belgique

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Selon l’agence Belga et « La Libre » :

Le ministre de la Défense Pieter De Crem se rendra à Rome ce week-end, à titre privé, pour assister à la cérémonie de canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II, a confirmé son cabinet. Aucune délégation officielle belge n'est prévue pour assister à la messe. Le ministre de la Défense fera le voyage avec le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, dans un avion de la Défense mis à la disposition du dirigeant européen. C'est l'Europe qui paie la facture. Herman Van Rompuy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso représenteront officiellement l'Union européenne lors de la célébration.

Le roi Albert et la reine Paola seront eux aussi sur la place Saint-Pierre pour assister à la cérémonie. Ils ne représenteront pas non plus officiellement la Belgique. Ils seront reçus en audience par le pape François la veille.

La plupart des évêques belges feront le déplacement, sous la houlette de Mgr Léonard.

Le ministre de la Défense est déjà allé à Rome à plusieurs reprises pour des festivités religieuses: il a ainsi assisté à la canonisation du Père Damien en 2009 et à la messe d'installation du pape François l'an dernier.

Réf. Canonisation de Jean-Paul II: De Crem assistera à la cérémonie

A noter que la France « laïque » sera représentée par son Premier Ministre, Manuel Valls et Bernadette Chirac,  l’épouse de l’ancien Président de la République. JPSC

Commentaires

  • En n'envoyant pas de délégation officielle, la Belgique confirme ainsi qu'elle est bien parmi les pays les plus anti catholiques du monde. Elle l'avait déjà assez démontré par ses lois inhumaines, qui la positionnent comme fer de lance de l'anti catholicisme, elle le confirme par son mépris affiché pour ce grand événement pour tous les catholiques de la planète.
    .
    Pour les obsèques de Mandela en Afrique du Sud, qui étaient en même temps une sorte de sanctification laïque, la délégation belge comprenait un chef d'État - le roi Philippe - trois chefs de gouvernement (le Premier ministre Elio Di Rupo et les ministres-présidents wallon et flamand, Rudy Demotte et Kris Peeters) ainsi que le chef de la diplomatie, Didier Reynders. Mais l'honneur de la Belgique était sauf, ni Mandela ni l'Afrique du Sud ne sont catholiques. Mandela aurait même été plutôt communiste (avec accointances maçonniques ?) alors que Jean-Paul II avait contribué à la chute des régimes communistes en Europe.

  • Merci, "Pauvre Job", pour ce commentaire des plus pertinents! On le sait depuis belle lurette : l'anticléricalisme viscéral et partisan n'est pas près de s'estomper en notre beau pays. Dans le cas présent, cette espèce d' "exception belge" est bien près de nous rendre ridicules, même aux yeux de la France, pourtant championne de la laïcité militante. Nul doute que le premier responsable de cet ostracisme à l'égard de l'Eglise catholique est le chef du gouvernement belge, qui aura sans doute empêché toute représentation officielle aux cérémonies vaticanes. Ce geste - car c'en est un - est d'une rare mesquinerie. Mandela, oui, mais Jean XXIII, Jean-Paul II, Benoît XVI et François, non. Messieurs les procureurs du CAL, ne vous réjouissez pas trop vite : beaucoup de citoyens belges comprendront bientôt dans quel camp on peut parler d'intégrisme, de dogmatisme et d'intolérance.
    Mutien-Omer Houziaux.

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