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Est du Congo : les violences sexuelles s'exercent en toute impunité

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Lu ICI :

Violences sexuelles au Congo : l’impunité perdure

Alors que s’ouvre aujourd’hui (10/6), à Londres, le Sommet mondial contre les violences sexuelles en zone de conflit, l’ONG Human Rights Watch a publié un rapport accablant faisant état de nombreux cas de violences sexuelles perpétrées dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Les auteurs de ces crimes demeurent généralement impunis.

Intitulé Mettre fin à l’impunité pour les violences sexuelles : nécessité d’un nouveau mécanisme judiciaire pour traduire les responsables en justice, le rapport dresse le portrait d’une zone sinistrée par deux décennies de combat entre forces gouvernementales et groupes armées rebelles. Prise au piège, la population civile subit le contrecoup de ces affrontements. 

Dans ce combat sans fin qui oppose une dizaine de groupe armés aux forces de sécurité congolaises, les violences sexuelles sont devenues un instrument de terreur. Le viol, notamment, est utilisé comme arme de guerre pour « punir » des groupes ethniques particuliers accusés d’intelligence avec l’ennemi. Plusieurs enlèvements de femmes et de jeunes filles, devant servir d’esclaves sexuelles, ont également été répertoriés. Fait notable, des membres de l’armée congolaise sont directement impliqués dans les exactions commises à l’encontre des civils. Trois lieutenants-colonels ont ainsi été inculpés pour viol et le procès du général Kakwavu, pour des faits similaires, est en cours. 

 

Malgré les efforts des autorités congolaises, les auteurs de ces violences ne sont que rarement inquiétés. En effet, le système judiciaire du pays est gangréné par la corruption et les quelques magistrats probes ne disposent pas de moyens suffisants pour mener des enquêtes approfondies. Plus décourageant encore, de nombreux soldats condamnés pour viol se sont évadés de prison en raison de l’état déplorable du système pénitencier congolais. Tant que ce climat d’impunité perdurera, les violences sexuelles continueront, prévient l’ONG américaine, qui espère que le Sommet de Londres fera évoluer les choses. 

Source : HUMAN RIGHTS WATCH

Commentaires

  • Le Congo est bien le premier pays au monde où sévissent les viols. Mais savez-vous quel est le deuxième ? La Suède, dans l'indifférence générale de l'ONU et des ONG qui gravitent autour de l'ONU. Et dans le monde, c'est l'Europe qui rassemble le plus de pays où les abus sexuels sont les plus nombreux et les plus impunis.
    .
    On ne compte plus le nombre de gamines ou jeunes filles qui sont abusées sexuellement en Europe, au nom de ce que les progressistes nomment leur « libération sexuelle ». Sous-entendu, « libération » du conservatisme moral de l'Église catholique. Drôle de « libération » qui génère des milliers d'esclaves sexuelles, abusées par des milliers de drogués du sexe.
    .
    Ces gamines ou jeunes filles, lorsqu'elles tombent enceintes, accouchent parfois, mais sont avortées plus souvent pour cacher ce scandale « progressiste ». Et leurs abuseurs ne sont même pas recherchés, ils peuvent donc continuer leurs méfaits impunément. Que l'ONU, les ONG et l'Europe aient le courage de regarder et combattre ces méfaits chez eux, avant de demander aux autres de s'en occuper chez eux. En ne faisant rien chez soi, on n'est pas crédible avec les conseils donnés aux autres.

  • Oui, Pauvre Job, l'ONU, les ONG et l'Europe devraient travailler urgemment à servir la société en veillant à ce que la dignité de la personne humaine et les droits qui lui sont inhérents soient respectés dans tous les domaines.
    L'homme est un être rationnel - responsable de ses actes - capables de distinguer le bien et le mal - et, créé à l'image de Dieu. Il est supérieur au reste de la Création.
    Mais les tout premiers éducateurs sont bien sûr les parents et puis chacun dans son domaine spécifique devrait respecter la charte du respect de la dignité des êtres humains et des droits qui en découlent :

    1 - Le droit à une vie et à sa préservation, à partir du moment de sa conception jusqu'à la fin naturelle.
    2 - Un droit à l'intégrité physique, à la sécurité à la santé.
    3 - Un droit de l'être humain, l'honneur et la réputation inclus, doit être respecté
    4 - Un droit de penser, d'agir ou de s'abstenir de certaines actions, suivant les préceptes de sa propre conscience.
    5 - Un droit à la liberté de l'enseignement.
    6 - Un droit à la liberté d'information.
    7 - Un droit de se réunir et de s'affilier à des associations.
    8 - Un droit à la liberté religieuse et d'honorer Dieu en privé et publiquement, individuellement et collectivement, selon sa propre conscience.
    9 - Un droit au mariage, compris comme l'union entre un homme et une femme, et à l'éducation de ses enfants.
    10 -Un droit au travail, à l'initiative économique, et à la propriété privée.
    11 - Un droit à une participation active à la vie publique et à la protection juridique de l'état.

    Voilà qui me rendrait plus sereine en pensant à l'avenir de nos enfants ...

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