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Pourquoi la collaboration est criminelle

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Lily de Gerlache, déportée à Ravensbrück, réplique à Jan Jambon et aux révisionnistes. Entretien Christian Laporte sur LaLibre.be :

Les gens qui ont collaboré avec les Allemands avaient leurs raisons ." Les propos de Jan Jambon (N-VA) à "La Libre" font aussi réagir ceux qui avaient, au contraire, les meilleures raisons de monde de combattre le nazisme…

Lily de Gerlache - van Oost, rescapée de Ravensbrück après avoir été une jeune résistante audacieuse dans l’Armée secrète, le rappelle haut et fort à "La Libre", le jour de ses 91 ans… Figure de proue du travail de mémoire pour les femmes déportées de la Seconde Guerre qui ont fini par avoir leur mémorial à Woluwe-St-Lambert, elle ne peut laisser passer la réponse un tantinet désinvolte du ministre N-VA de l’Intérieur…

Vous qualifiez ses propos de scandaleux…

Oui, au nom de tous ceux et de toutes celles qui ont sacrifié leur jeunesse et souvent leur vie pour notre pays ! J’ai rencontré beaucoup de jeunes Flamands qui me demandaient toujours pourquoi je m’étais engagée au péril de ma vie. Je leur expliquais que le 10 mai 1940, je n’étais pas prête à être militaire mais bien résistante. Car nous n’avions pas d’autre choix. Ma mère, infirmière en 14-18, nous avait mis en garde contre la montée des périls en nous faisant lire "Mein Kampf". Trop d’yeux se sont dessillés trop tard car Hitler y expliquait tout ce qu’il allait entreprendre. Il y a annoncé qu’il voulait créer une race aryenne pour dominer le monde. Il fallait éliminer les juifs, les tsiganes, toutes les bouches inutiles et non rentables pour son projet. Et bien entendu tous ceux qui s’opposeraient à ses projets. Tous ses ennemis étaient dès lors condamnés à mort avec la complicité de nombre de firmes allemandes. Pire, il y expliquait que le jour où il aurait déclaré la guerre au monde, il pourrait en même temps mettre en place une solution finale pour les races considérées impures car on ne viendrait pas l’ennuyer dans son Reich… Ceux qui se sont fourvoyés dans la collaboration ne pouvaient ignorer tout cela. Ils se sont en tout cas lourdement trompés en imaginant que les nazis allaient les intégrer dans leur vision du monde… Sans parler de tous ceux qui se sont engagés par intérêt…

Mais encore…

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Commentaires

  • Si les socialistes belges sont si virulents aujourd'hui, c'est pour la simple raison qu'ils essaient toujours de faire oublier qu'ils furent les principaux sympathisants et collaborateurs de leur grand frère national-socialiste allemand. Le plus important collaborateur belge, avec Degrelle, fut De Man, le Président du POB, le Parti Socialiste de l'époque. Le rôle de Paul-Henri Spaak fut aussi très ambigu. C'est lui notamment qui refusa l'exfiltration de Degrelle, d'Espagne en Belgique, pour y être jugé.
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    De toutes façons, tous les socialistes d'Europe étaient émerveillés des résultats économiques du régime national-socialiste allemand. Le régime de Vichy fut d'ailleurs aussi un régime de gauche, avec des socialistes et des communistes réunis par fidélité au pacte germano-soviétique entre Hitler et Staline. La gauche en front commun, toute puissante derrière Hitler et Staline, quel rêve pour les socialistes et les communistes d'Europe.
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    Évidemment, ce rêve fut brisé lorsque Hitler envahit l'Union Soviétique. À l'appel de Staline, tous les communistes d'Europe se transformèrent alors du jour au lendemain en résistants, dans la guerre des communistes contre les socialistes et les nationaux-socialistes. La lune de miel avait été de courte durée.
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    On peut donc considérer que les communistes d'Europe ne se battaient pas pour leur pays, mais se battaient pour Staline. En face des socialistes, collaborateurs de Hitler, il y eut donc les communistes, collaborateurs de Staline. Ce ne sont pas chez ces gens-là qu'il faut chercher les vrais patriotes.
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    D'ailleurs, à la Libération, il s'en est fallu de peu que les collaborateurs communistes ne prennent le pouvoir en instaurant un régime soviétique en Belgique. C'est Staline lui-même qui leur intima l'ordre de n'en rien faire, jugeant que cela mettait en péril ses tractations avec les Américains et les Anglais sur le dépeçage de l'Europe. Il se réservait pour plus tard de mettre la main sur l'Europe.

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