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Belgique : l'indignité de clercs pédophiles a déjà coûté 3,5 millions d'euros à l'Eglise

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C'est sur l'avenir.net :

L’Église a versé entre 2012 et octobre 2014 près de 2,3 millions d’euros à quelque 420 victimes d’abus sexuels commis par des hommes d’Église, ressort-il du rapport intermédiaire du Centre d’arbitrage en matière d’abus sexuels. Elle a, par ailleurs, octroyé 1 013 601€ aux victimes qui se sont adressées directement aux dix points de contact mis sur pied par l’Église dans ses diocèses pour l’accueil des victimes, qui souhaitent parfois simplement exprimer leur souffrance. Ce qui fait au total près de 3,5 millions alloués.

Six cent vingt-huit demandes d’indemnisation ont été introduites en 2014 auprès du Centre, dont plus de 500 étaient traitées à la mi-novembre 2014. La plupart des conciliations dont se charge le Centre émanent de victimes néerlandophones, essentiellement des hommes (129 hommes pour 30 femmes). Les montants alloués vont d’environ 2 500 à 25 000€ en fonction de la nature et de la gravité des faits subis, «mais il est possible de dépasser le montant de 25 000€ dans des cas très exceptionnels», ont souligné Paul Martens et Herman Verbist, responsables du Centre d’arbitrage.

Les victimes sont convoquées pour une rencontre, qui a abouti, en 2014, à une conciliation dans trois quarts des cas (76,61% pour les hommes et 73,68% pour les femmes), une proportion en baisse par rapport à 2013. Dans les cas où la conciliation n’a pas abouti, les arbitres sont parfois amenés à trancher eux-mêmes. Le nombre d’arbitrages est cependant très restreint.

Commentaires

  • Personnellement je distingue toujours entre pédophilie et pédosexualité, éphébophilie et éphébosexualité, homophilie et homosexualité. C'est pourquoi il y a lieu de mettre entre guillemets le terme « pédophilie » tel qu'utilisé par les médias pour susciter l'émotion. Dans tous les cas une attirance n'est pas un passage à l'acte et la relation avec un enfant n'est pas la même que avec un jeune adolescent. Et l'on peut légitimement se demander ce que recouvrent les chiffres pris en compte et s'ils ne nagent pas en pleine confusion.

    Première remarque : dans les cas qualifiés de « pédophilie » les « abusés » sont quatre fois sur cinq des hommes, qui se plaignent de comportement d'autres hommes.
    Dans mon expérience j'ai bien dû constater que la pédosexualité vraie est souvent (mais pas toujours) liée à l'homosexualité.

    Deuxième remarque : la très grande majorité des pédosexuels, éphébosexuels et homosexuels ne sont pas clercs et la très grande majorité des clercs ne sont ni pédosexuels, ni éphébosexuels, ni homosexuels, ni ne vivent en concubinage (bien que je doute pas qu'il y en existe).  La majorité des troubles du comportement se rencontrent dans une classe plutôt aisée, bourgeoise, plutôt à gauche, plutôt agnostique ou libre-penseurs, écolos soixante-huitards. Il faut avoir les moyens de ses faiblesses et de ses penchants. Enfin la très grande majorité de ces situations déplorables sont intrafamiliales.

    Ceci étant constaté, si certains comportements sont indiscutablement et sans aucune restriction répréhensibles (clercs ou non clercs) je ne suis pas pour la lapidation de ceux se fourvoient dans la recherche d'une issue à leurs souffrances psychique ou sociale. J'estime que s'il est toujours absolument indispensable et impérieux d'aider les « victimes » il est aussi nécessaire d'aider les « égarés » à se reconstruire autrement.

    Je ne pense donc pas que ces troubles du comportement ait quelque chose à voir avec la religion catholique, avec sa vision de la sexualité humaine ni avec un quelconque célibat.
    Je pense donc que l'Église catholique n'est pas plus coupable ni responsable des déviances de ses membres que ne l'est l'éducation nationale du comportement et des fautes des enseignants ou moniteurs, un journal de ses journalistes, un gouvernement de ses ministres.
    Je pense donc que l'Église a tort de se comporter en coupable pour les fautes et les errements inexcusables de certains de ses membres.

    Je pense que la pédosexualité est utilisée pour ne pas parler d'autres troubles du comportement et surtout pour critiquer, rejeter et abattre une vision de la sexualité qui déplaît à certains, une vision qui lie union et procréation.

  • @ john-paul ... Veuillez excuser la crudité de certains de mes propos, mais je pense qu'il est parfois utile d'appeler un chat un chat. Je ne pense pas qu'on puisse parler d'homosexualité, d'éphébosexualité, de pédosexualité ni de n'importe quelle autre 'sexualité' inventée (zoosexualité, nécrosexualité, gérontosexualité, … ?).
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    Il me semble qu'il n'existe concrètement que des pratiques diverses de masturbation sexuelle. Quel que soit ce qui est utilisé pour pratiquer cette masturbation, cela ne change en rien le sexe et la sexualité naturelle de celui ou celle qui la pratique.
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    J'ai donc l'impression que cette revendication d'une 'homosexualité' n'est qu'une vaste fumisterie idéologique, pour tenter de faire reconnaître quelque chose qui n'existe pas et pour vouloir lui accorder des droits spécifiques.
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    Comme vous le dites bien, ces différentes 'xxx-sexualités' inventées peuvent exister dans une même personne, ce qui prouve qu'une seule d'entre elle ne peut faire partie de sa nature.

  • Je vous suis sans réserve John-Paul dans l'opinion que c'est bien la conception d'une sexualité humaine ne séparant jamais l'union des personnes de la conception et de l'engendrement qui irrite au plus haut point certains libre-penseurs libre-baiseurs liberticides et qui fonde le totalitarisme agressif vis à vis de l'Église catholique. C'est aussi un « engagement à vie » qui leur semble une inacceptable atteinte à leur liberté individuelle individualiste.
    Dès lors tous les angles d'attaque de l'Église catholique « traditionaliste » sont possibles, permis, recommandés. Et les plus virulents libéraux ne sont pas nécessairement à l'extérieur. Il est à l'évidence des clercs contaminés par cette idéologie « Ich über Alles » du subjectivisme relativiste.

  • Certes John-Paul la pédosexualité, l'éphébosexualité ou l'homosexualité ne sont certainement pas limités aux clercs, étant surtout le fait de non clercs, et comme vous dites justement la grande majorité des clercs n'en souffrent pas.
    Mais clerc ou pas clerc nous n'avons le droit de ne mépriser aucun homme (ou femme) qui s'égare. C'est pourquoi, comme vous, je suis contre toute lapidation pour crime sexuel, même s'il doivent être dénoncés sans aucune complaisance, mais sans acharnement.. Mais la priorité est toujours l'aide à la reconstruction des « victimes ».
    Il faut quand même garder à l'esprit « qu'il n'y a pas mort d'homme ».

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